| | | Une rencontre trop rapide... |  |
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| | Sujet: Re: Une rencontre trop rapide... Sam 9 Juil 2011 - 13:01 | |
| Je n’aurais carrément pas dû ouvrir cette satanée porte. Bon même si au fond de moi j’en avais plus qu’envie. Il entra dans ma chambre ouvrit mes volets, ce qui m’éblouit plus qu’autre chose. Je ne souris pas, il essuie une goutte salée qui dévale ma joue. Je me recule brusquement. Je ne veux pas qu’il me touche, je ne veux pas le voir, je ne veux pas l’entendre parler. Je ne suis pas bien du tout et ce qu’il me dit me fait bien rire intérieurement. Que je laisse entrer la lumière. Elle m’éblouit cette salope. Sa phrase suivant me fit me remettre sur pied vite fait. La colère s’empare de moi.
- Tu sais ce que je ressens? Tu le sais vraiment? Je n’en suis pas sûr je ne pense pas t’avoir pris en pitié et encore moins t’avoir fait du mal à deux reprises. Putain mais qu’est-ce que tu crois? Que c’est facile de dire de simples mots pour me remonter le moral? Mais qu’est-ce que tu fous là franchement va plutôt rejoindre Chase. Ce qui a certainement déjà été fait. Encore une fois relégué au second plan. C’est sûr je ne dois pas être si important que ça pour toi. Parce que si c’était le cas, même si tu ne m’aimes pas-tu serais venue me voir en premier pour t’excuser, ou que sais-je encore. J’aurais préféré ne jamais te rencontrer. Pourquoi être venue à cette saloperie d’exposition? Je vaux bien mieux. Mieux que quoi. Un malade condamné. Oh oui c’est sûr j’aurais préféré ne jamais avoir cette putain de maladie. Et j’aurais encore plus préféré que tu ne m’aides pas la dernière fois au parc. J’aurais dû te rayer de ma vie la première fois que tu m’as quitté. J’aurais mieux fait de ne pas non plus connaître Chase comme ça vous soyez ensemble sans l’obstacle que je suis à votre relation. Alors s’il te plaît me fait pas croire que tu viens pour moi mais plutôt pour toi et Chase
Je ne souris pas, j’ouvre ma porte pour qu’il décampe quand il me sort.
- James, je sais ce que j'ai fait, je sais à quel point tu as mal. Alors dis-moi, que puis-je faire pour t'aider?
- C'que tu peux faire. Mais tu ne peux rien faire jusqu’à preuve du contraire tu n’es pas médecin. Et puis tu ne m’aimes pas alors ne viens pas m’aider si tu n’en as pas la réelle envie.
Je lui en voulais comme je n’en aie jamais voulu à quelqu’un. Je laisse ma porte ouverte et vais me chercher une cigarette. Je l’allume tremblant et me mets à la fenêtre. Je tire une latte, deux, trois quand une quinte de toux me prend.
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| | Sujet: Re: Une rencontre trop rapide... Ven 8 Juil 2011 - 11:16 | |
| Théme musical: iciLaisse rentrer la lumière.
Tant de choses c'étaient passées depuis mon suicide, tant de choses en si peu de temps. Tant de merde que ma connerie à engendrées. Et même avant ce fameux suicide, ce jour là, au parc, quand j'étais à nouveau seul, desespéré. Ce jour ou je l'ai vu tombé, allongé par terre, comme s'il était mort. Ce jour ou mon sang c'est figé dans mes veines, ou la peur a tambouriner dans ma tête, ce jour ou j'ai eu peur pour cette homme que j'ai aimé, cet amour n'était plus qu'un fantome, mais mon désespoir l'a rendu matériel, et je l'ai sérrer dans mes bras, avec la force de la tristesse, puis je l'ai embrassé, avec la force de l'amour dont je m'étais illusioné pour vaincre le vide qui commencait à s'emparer de moi, et j'ai sombré dans les mensonges que je me faisait à moi même, j'ai sombré dans l'ombre pâle du gouffre maudit qu'on appel la fugue, j'ai fuit la réalité en m'enlisant dans un rêve, et j'ai partagé ma chair en pensant avoir partagé mon coeur. Le jours sont passé, mes promesses n'étaient que des mensonges mais j'y croyais, le bal est arrivé peu à peu, la soirée avait pourtant bien débuté, malgré les rixe qui éclataient, j'était au ange avec celui que je croyais aimé. Puis tout à exploser, Andrew est arrivé, c'est comme si on ma poingnardé, la rage m'a déchiré, et je me suis jeté dans la gueule du loup, puis comme un ange, comme mon ange Chase est arrivé. Sa chevelure blonde brillant sous la lune, ses yeux bleu déchiré de rage, ses lèvres si belle figé dans un rictus mortel, dieu qu'il était beau, et c'est là que j'ai compris, là que j'ai compris que je n'ai aucune force pour lui lutter, là que j'ai compris que je m'étais mentis, et que je l'avais aimé à travers James, la que j'ai compris à quel point je suis faible, là que je l'ai brisé une deuxième fois. James est arrivé, j'ai vu ses yeux éclaté en morceau, je l'ai mourir une deuxiéme fois, et encore à cause de moi. Je sème le désespoir et la haine, je les lève comme un étendard. Les jours sont passé, j'ai revue Chase dans la salle de musique. Et ce baiser, et les promesses, véridiques. Alors j'ai vu le soleil, mais il reste encore un gros nuage noir, le poid de la culpabilité, celui de la responsabilité. Je me dois de réparer mes érreurs, ou du moins d'essayer de les réparer, il maintenant temps de l'affronter, dans d'essayer de le réparer. De pleurer un dernière fois.
C'est avec ces motivations que j'arrivai devant la chambre de James. Un moment d'hésitation avant de gratter à la porte, puis de voir cet dernière s'ouvrir et de prendre un baffe mentale. James était là, les regards déchiqueté, les cheveux hirsutes et sales, des habits déchiré, tout en lui sentais la dépression, une larme roulait sur sa joue anormalement pâle, son visage était creusé, de grosse cernes soulignaient ses yeux. Et sa chambre elle était en piteux état, des draps sale et froissé au coin de la pièce, des mégôts partout, quelques douilles par ci par là. Il allait encore que ce que je pensais. Car il avait embrassé la mort. Que faire? Sans réfléchir, je séchais ses yeux du bout des doigts, non pas avec amour, mais avec tendresse, j'avais mal de l'avoir mis dans cet état là. D'un pas léger et dur, j'ouvrais la fenètre et les volets, allant vers James je lui dis cette phrase à double sens:
_ James, il est temps que tu laisse entré la lumière.
Franchement décidé à redonné à cette chambre au relents psychiatrique son aspect d'antan, avant de se mettre à discuter, je me mis à ramasser les mégots.
_ James, ce sais ce que tu ressens, mais ne fait pas ça, ne deviens pas ça, tu vaut bien mieux, bien mieux...
Une fois les mégôt jeté, le lit fait, (je n'ai pas regarder ses mouvement de tout le long), je me retourne vers lui.
_ James, je sais ce que j'ai fait, je sais à quel point tu as mal. Alors dis moi, que puis-je faire pour t'aider? |
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| | Sujet: Une rencontre trop rapide... Mer 29 Juin 2011 - 19:42 | |
| Depuis la soirée du bal je n’avais pas vu ni Sacha, ni Chase, la seule personne que j’ai vue était Aliénore. Et pourquoi? Je n'ai même pas envie de me rappeler de ça. J’avais fait le con en envoyant un message à Sacha… Je n'aurais pas dû. Je prends mon traitement. Mais Est-ce vraiment nécessaire? Bien sûr que ça l’est. N’importe quoi pourquoi penser à de telles sottises. Je devrais plutôt me concentrer sur mon traitement et ne plus penser à rien. Ni à Sacha, ni à Chase, ni à Allie simplement à moi. Mais ce n’est pas si facile. Sacha mon premier amour, Chase mon ami, Allie mon amie aussi et qu’est-ce que j’ai fait. J’ai profité d’elle, je ne voulais plus penser. Perdre ses pensées dans le plaisir, tellement pathétique. Profiter des sentiments qu’on éprouve à mon égard pour que moi j’oublie. Oublier ma triste vie. J’étais sur mon lit, une cigarette à la bouche, repensant aux moments que j’ai pu passer. Moment qu’il me faut oublier, pour ne pas endurer, supporter ce que je ressens en ce moment même. Oh je ne savais pas vraiment pourquoi mais un pressentiment désagréable s’emparait de moi depuis quelques jours. Un pressentiment par rapport à Chase et à Sacha. Connaissant le brun il a voulu lui parler, il a voulu lui dire, il… ne pleure pas James, pas pour quelqu’un qui a eu pitié de toi, pas pour lui. Je ne peux encore une fois réprimer un torrent de larmes dévalé mes joues… Putain pourquoi suis-je si faible? Je prends le premier truc qui me passe sous la main pour l’envoyer valser contre le mur. Mon appareil-photo, mon précieux appareil. Qu’est-ce que j’ai fait bordel? Pas mon appareil, pas mon seul bien… Pas l’objet qui nous a tant rapprochés. Je suis débile, faible. J'suis con pas vrai? Mes parents auraient honte de moi s’ils me voyaient dans cet état. Pathétique, oui en ce moment j’étais plus que pathétique. Cela faisait plusieurs jours que je n’étais pas sorti de ma chambre, je n’avais pas pris de douche depuis au moins trois ou quatre jours, je ne mangeais plus… J’étais un zombie le teint blafard ferait pâlir Edward (aux mains d’argent et non l’espèce de vampire de twilight interprété par l’abominable Robert.) Sous ma couette, personne ne m’avait tendu visite, pas même un coup de fil. Au final je suis peut-être seul. J'suis abonné à l’hebdomadaire Solitude… Ça ne change pas vraiment de mon quotidien. Je tire des lattes nerveusement sur ma cigarette. Qui fût vite écrasé dans le cendrier sur ma table de chevet. J’ai fumé combien de paquets? J’ose même pas me risquer à savoir combien j’en ai fumé. Ma colocataire à déserter cela fait plusieurs semaines que je ne l’ai pas vu… Au pire des cas je ne voudrais pas que quelqu’un me dérange pendant une période comme celle-là. Alors c’est tant mieux pour elle. Je me lève avec difficulté de mon lit, jetant un regard à mon bijou technologique de dernière génération explosé en je ne sais combien de morceau au coin du mur. J’ouvre les volets, la luminosité m’éblouit, je ferme les yeux et décide de les laisser fermer. Je retourne sur mon lit m’allongeant, et regardant l’une des plaquettes de comprimés que le généreux médecin m’a prescrit pour que je puis voir si mon état s’améliore. Je pense que ça ne s’est pas amélioré. Non bien au contraire je sens que je vais défaillir bientôt et que l’hôpital sera pour moi la bienvenue. Pourtant j’ai bien pris tous les cachets dans l’ordre à tous les repas et avant de m’endormir. Mais je ne me sens pas mieux. J’ai reçu un texto de Sacha, il veut passez-me voir. Je redoute tant de le voir. Je ne le veux pas vraiment, je crois que je ne me sentirais pas bien. Je lui avais dit des choses méchantes, le soir de bal. J’avais été méchant, je suis sûr d’avoir surpris Chase par mon ton… D’apparence je suis plutôt calme et posé. Mais quand on m’énerve et quand on me brise, je crois que je peux faire peur à voir. Voilà que je pense encore à lui, à eux… Je me tape l’arrière du crâne contre mon mur. Je répète pathétique dans ma tête, plusieurs fois… Comme un refrain, qu’on ne peut pas sortir de notre tête. C’est alors que j’entends que l’on frappe à ma porte. Mon cœur rate un battement, la peur envahit mon corps. Des frissons parcourent mon corps. Je sais qui sait. Je me lève comme un fantôme… Je marche lentement jusqu’à ma porte, je déverrouille la porte et je l’ouvre doucement… Pour voir une tête brune. Je le savais, je savais que c’était lui. Je n’aurais pas dû ouvrir. |
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