[X] Un jour, une histoire [James]

J’étais sur la jeune fille. Je croise son regard qui me surprend mais je ne sais pas pourquoi. Je pense y avoir lu quelque chose de spécial. Mais je ne serais pas définir quoi. Elle s’empare de mes lèvres mettant fin à toutes pensées lucides et réfléchis de ma part. Un baiser moins chaste que j’ai pu lui faire juste avant… Elle passe ses mains sous mon haut, ce qui eut pour effet de me faire frissonner. Elle dépose ses lèvres sur mon cou ce qui me fait doucement gémir, je ne comprends pas ses gestes. Pourquoi vouloir le faire, et ce avec moi. J’ai l’impression d’avoir loupé quelque chose. Encore une fois interrompu dans mes pensées par la belle brun sous moi elle défait ma chemise et ses lèvres descendent sur mon torse, pour venir au creux de mon oreille murmurer quelque chose.

- Tu es parfait, tout va bien quand tu es là

Je ne sais pas pourquoi mais mon cœur rate un battement, même plusieurs, mon cœur et mon ventre prenne quelques degrés de plus qu’habituellement. Que devais-je comprendre par là? Que j’étais plus qu’un ami réconfortant pour Aliénore? Quelqu’un de spécial? Enfin bref, au diable les questions inutiles qui seront peut être élucider rapidement. La jeune fille pourra éclairer ma lanterne. Parfait que je suis comme l’a si bien souligné la brune, je plonge mes yeux verts dans les siens un certain désir peut s’y lire. Je lui souris sincèrement et plonge mes lèvres sur les siennes. Lentement je dénoue son corset, nous installant plus confortablement je pose ma bouche dans son cou.

Je n’ai pas eu le temps de faire quoique ce soit. Alie avait retiré la clef de la serrure et l’avait poser dans un tiroir. Qu’Est-ce qui lui prenait? On pourrait se méprendre sur ses intentions dans un futur proche ou bien c’est moi qui n’est pas les idées claires. C’est bien possible après tout, depuis que je n’était plus avec Sacha, je me noyais dans l’alcool et dans le drogue. Tiens en parlant de drogue, j’étais sur le point d’aller chercher mon joint quand Aliénore m’arrêta dans ma course.

- James, je t'en supplie reste avec moi, je ne peux pas te forcer mais s'il te plait reste avec moi.

Je sentais dans ses mots un sorte de tristesse, elle ne voulait pas rester seule. Je pouvais la comprendre, peut être qu’au final elle était amoureuse de Chase. Même si aujourd’hui elle se rendait compte que son amour n’était en réalité qu’une sorte d’admiration pour le blond… Je fus interrompu rapidement par le flots de pensées qui m’aspergeait. Quand elle me dit sans que je comprenne la fin de sa phrase ses lèvres viennent se poser sur les miennes. Sa main vient se poser sur ma nuque. Le baiser commençait à s’enflammer, et je ne pourrais pas tenir bien longtemps, les hormones ne jouent en aucun cas en ma faveur, bien au contraire. J’approfondi le baiser, passant mes mains libres sur ses hanches. Je les remonte pour caresser son visage dont les traces traitresses d’il y a quelques minutes avaient disparu. Est-ce que je peux? Nous étions seuls, dans une chambre, fermé à clef. C’était pas bon arrête de penser James. Je quitte ses lèvres pour tomber dans ses yeux, elle me souriait tristement. J’aurais voulu qu’elle se sente mieux, qu’elle ne pense plus à ce qu’elle peut vivre. Qu’elle regarde vers l’avenir et reste dans le présent, et qu’elle ne dirige pas ses pensées vers le passé qui ne fait que rendre les gens malheureux au final. Mes mains toujours sur ses hanches, je laisse ma bouche aller près de son oreille.

- Ma puce, va de l’avant, vie le jour présent, carpe diem en latin cueilles le jour…

Je descend mes lèvres dans son cou, sa respiration se coupe. J’avance un pas entre ses jambes pour l’emmener jusqu’à son lit, je la laisse tomber délicatement sur le matelas, pour me retrouver au dessus d’elle. C’est une mauvaise idée James, tu vas le regretter si tu continus… La brune se laisse faire à mon étonnement. Pourvu qu’elle ne croit pas que je profite de la situation. J’avais envie d’elle à l’instant, elle venait de me dévoiler l’une de ses facettes, qu’elle ne dévoile à personne en règle général, je ne la prenait pas en pitié, j’étais fasciné. J’admirais que par ses quelques larmes, elle me faisait confiance même si elle-même n’en avait pas conscience. Elle m’avait touché… Pourquoi suis-je artiste, c’est bien connus que les artistes sont hyper sensibles. Je n’aurais pas pu être chez les Pi Sigma, je ne serais pas en train de regretter ce geste. Digne d’un homme sans cœur, sans scrupule, laissant prendre le dessus ses hormones, et brisant le cœur des jeune filles. Je laisse mes lèvres remonter jusqu’à son oreille.

- Arrêtes moi si cela ne te va pas.

Je n’aurais peut être pas du lui demander si elle sortait avec Chase. Elle me répond une réponse très vague et elle commence à pleurer. Laissant tomber son joint à terre. Je suis sur le point de m’approcher d’elle quand une odeur de cramer se fait sentir putain le lino est en train de fondre. J’attrape le joint et le pose dans le cendrier avant d’écraser le lino avec mon pied pour que ça cesse de fumer. Alie eu le temps de se lever pour aller à la fenêtre. Sans réfléchir je m’approche de la jeune fille et passe mes mains sur son ventre couvert. Son dos contre mon torse, je dépose de doux baiser sur le sommet de son crâne. Ne voulant pas perturber les larmes de mon ami, je restais silencieux. Je la tourne face à moi pour embrasser ses yeux remplient de larmes.

- Ma puce, s’il te plaît arrête de pleurer. Ça ne sert à rien.

Elle dépose son visage au creux de mon cou. Je caresse ses cheveux lentement la rassurant le plus que je le pouvais. Je n’étais pas très doué pour réconforter les gens. Aliénore relève son visage et je tombe dans ses yeux humides. Je suis attristé pour elle mais je ne peux pas en vouloir à Chase je n’y arrive pas. Je lui souris et caresse de mon index les quelques larmes rebelles qui rendait son visage si beau. Je suis pris d’une envie irrésistible de l’embrasser. Je ne sais pas pourquoi mais je baisse mon visage vers le sien et je prend ses lèvres. Elle fut surprise au départ mais quémanda un autre baiser que je lui offris volontiers. Je pénétra sa bouche de ma langue et sa semblable viens s’accrocher à la mienne. Je me recule.

- Je suis désolé Ali je n’aurais pas dû.

Je m’étais comporter comme un idiot. J’avais l’impression d’avoir profité de la situation. D’avoir profiter de son moment d’égarement. Elle s’était laissé aller devant quelqu’un, devant moi et moi je venais de lui voler un baiser alors que. Non j’étais vraiment horrible.

- Excuse moi je crois que je vais y aller.

Je voulais voir Aliénore, cela faisait un p’tit moment que je ne l’avais pas vu et je m’inquiétais un peu. Enfin c’était une grande fille mais quand même. C’est alors d’un pas décidé que je me dirige vers sa chambre. Je frappe une fois, pas de réponse, puis deux et enfin une réponse. La brune me regardait dans le vide un joint à la main. Parfait j’aimais ça… J’entre dans sa chambre et ferme à clef pour ne pas que quelqu’un entre et découvre que nous sommes en train de fumer quelque chose d’illégal. Je lui fais la bise et lui souris.

- Ça faisait longtemps Alie… Tu me fais tirer?

Je n’étais plus avec Sacha aujourd’hui et j'avais bien vu l'artiste au bal mais je n’ai pas vraiment eu le temps de lui parler en même temps je n'étais pas vraiment en état. Je soupçonnais que quelque chose se passait avec Chase, mais bon je n’étais pas vraiment sûr et je n’avais pas eu le temps de le lui demander. Ça me faisait du mal pour elle car je savais que Chase n’éprouvait aucun sentiment amoureux vis-à-vis de la brune, peut être amicaux enfin j’en étais même sur le blond était ami avec tout le monde, c’était dans sa nature. C’est pour ça que j’aimais Chase, peut être comme un frère, plus qu’un ami. Je sourit à ma pensée et sortit mon bout de shit de ma poche arrière, des feuilles slim et je me mis à rouler un pète. Mon amie fumait de la beuh, l’odeur de l’herbe séchée me titillait les narines. J’aimais bien aussi Aliénore pour ça elle ne se prenait pas la tête pour rien.

- Dis moi Alie Est-ce que tu sors avec Chase?

Je voulais qu’elle soit sincère avec moi, et surtout savoir si elle était amoureuse de lui. Je ne cacherais à personne que mon amie me plaisait drôlement autant physiquement que mentalement. Elle faisait partie des gens qui ne me prenait pas la tête au bout de dix minutes. Une fois ma cigarette si je pouvais l’appeler comme ça roulée. Je l’allume avec mon zippo qui se trouvait dans ma poche arrière. J’attendais patiemment que ma belle brune me réponde.