Wynwood University
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 I fell twice before my bounce back was special * Holly/Issaco*

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MessageSujet: I fell twice before my bounce back was special * Holly/Issaco*   I fell twice before my bounce back was special * Holly/Issaco* EmptyMer 14 Sep 2016 - 21:47

Son bagage était enfin prêt. Il avait bien mit deux semaines à faire sa valise, qu'il remplissait bien sûr par intermittence. Cependant elle ne contenait pas grand chose, seulement le strict nécessaire : des vêtements propres, son ordinateur portable, ses cours, une trousse de toilette, un parfum, quelques livres et des objets de second plan. Il avait hâte de découvrir son nouveau chez lui. Ou plutôt chez "eux", car il allait vivre en colocation avec une jeune femme de la même confrérie. Il avait également hâte de faire plus ample connaissance avec elle, et il espérait secrètement pouvoir s'en faire une bonne amie. En effet, il ne connaissait pour le moment pas beaucoup d'élèves, et il n'était intime de personne. Il profitait de sa solitude pour dessiner et composer des musiques reflétant son humeur, sa mélancolie. Depuis qu'il avait quitté l'Italie il était méconnaissable, autant physiquement que moralement. Peut-être avait-il mûrit. Il se sentait plus "lui-même", plus calme, son arrivée aux Etats-Unis lui avait fait réaliser qu'il se trouvait exactement où il devait être. Il s'était débarrassé de ses dreadlocks, jugées hideuses par sa grand-mère, il s'habillait de façon plus élégante et moins provocante. La révolte qu'il avait ressenti en lui adolescent s'était évanouie. Il était à présent fier de la personne qu'il était, et il s'assumait.

Le bus enfin arriva. Issaco déposa son bagage en soute puis se dirigea vers la porte du véhicule, une femme âgée peinait à montait. Il lui proposa son aide, qu'elle accepta, non sans une certaine surprise. Elle le remercia et s'épouvanta sur " la jeunesse actuelle, qui n'a généralement aucune pitié pour les personnes âgées ", mais lui signifia qu'il était une exception à la règle. Issaco ne releva pas, bien qu'il n'était pas vraiment d'accord avec la vieille dame. En descendant du bus il salua le chauffeur et récupéra sa valise, qui avait souffert de trajet " J'aurai dû en choisir une plus solide, même si le prix était plus élevé ", regretta-t-il. Il se dirigea vers l'université, s'émerveillant une fois de plus devant sa grandeur " Les Etats-Unis... ", son cœur battait plus vite qu'à l'accoutumée, une sorte d'euphorie l'avait envahie. C'était ici qu'il allait passer les prochaines années de sa vie. D'autres auraient été effrayé à cette idée, mais pas lui. Il savait ce qu'il voulait, et ce qu'il désirait c'était ça .

Il resta immobile un long moment, observant les élèves aller et venir dans l'allée parfaitement entretenue, se demandant quel âge ils avaient, d'où ils venaient, quels cours ils suivaient, quels pouvaient être les événements marquant survenus dans leurs vies. Il abandonna sa rêverie et s'engagea à son tour sur le chemin menant à l'imposant bâtiment. Une fois à l’intérieur il interrogea une élève, sans doute une Rho Kappa au vu de sa tenue vestimentaire composée d'un simple jogging fushia, sur où se trouvait les chambres universitaires. Elle lui indiqua la direction avec une bienveillance non feinte, il la remercia chaleureusement et suivi ses consignes à la lettre. Il arriva ainsi à destination mais un autre dilemme s'imposa à lui : Trouver sa chambre. Il était déjà venu en chercher les clefs la semaine précédente, mais n'avait pas eu le temps d'aller la visiter. Il chercha une bonne dizaine de minutes avant de la trouver.

Il pénétra dans la chambre, sobre mais fonctionnelle. Elle était équipée d'une kitchenette, de deux lits simples, d'un bureau en bois, d'un petit dressing et d'un horrible tapis à frange, contrastant avec la décoration impersonnelle de la pièce. " Quelle atrocité, une telle chose ne devrait pas exister, pensa le jeune homme ". Il posa sa valise sur le lit de gauche et l'ouvrit. Il en sortit quelques vêtements qu'il rangea dans le dressing, prenant le soin de laisser de la place pour les affaires de sa colocataire. Une fois ses affaires parfaitement pliées et rangées il décida d'inspecter la salle d'eau. Il regretta bien vite l'idée, elle s'avéra sale, comme si la personne ayant fait le ménage au préalable avait nettoyé la chambre de fond en comble mais avait oublié l'existence de la salle d'eau. Issaco soupira. Heureusement il avait pris quelques produits ménagers avec lui " Au cas où, s'était-il dit ". Il retourna alors à sa valise et en sortit lesdits produits. Il entreprit alors de récurer les toilettes, où des traces de substances dont le jeune homme ne souhaitait pas connaître l'existence demeuraient. Il frotta, s’efforçant de ne pas penser à ce qu'il faisait et priant pour que sa colocataire ne choisisse pas ce moment inopportun pour faire son entrée.
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MessageSujet: Re: I fell twice before my bounce back was special * Holly/Issaco*   I fell twice before my bounce back was special * Holly/Issaco* EmptyVen 16 Sep 2016 - 23:08

Pas que t'attendais ça avec impatience, mais presque. En fait, le vol n'avait ni été très long, ni très court. Disons qu'il avait été largement suffisant. L'avion, tu n'as jamais aimé. Quand t'as quitté Sydney, quand tu t'es demmerdé pour rejoindre le sol américain, t'en as chier. Heureusement qu'il n'était plus questions d'autant d'heure de trajet. Heureusement qu'il n'y avait pas eu besoin d'escale. Pour être parfaitement intègre, il fallait admettre que tu ne t'étais pas sentie très à l'aise à chaque changement de vol, à chaque arrêt, à chaque passage de douane. À seize ans, avec une lettre falsifiée et une fausse signature, tu n'avais pu qu'angoisser. Et pourtant, ça n'était pas vraiment ton style. L'adrénaline, le risque, la peur, tu aimais ça. La seule chose qui t'effrayais réellement, c'était de retourner en Australie, chez toi. Ça c'était inconcevable pour tout, et tu remerciais chaque jour tu ne savais trop quoi pour t'avoir permis d'éviter un tel calvaire. Cette fois, c'était différent. Cette fois, tu n'avais eu que quelques heures à tenir et ton ordinateur et un ou deux bouquins t'avais largement tenu compagnie. Pourtant, tu n'avais pas vraiment eu le coeur à la lecture. Disons que ton esprit était ailleurs, un peu perdu. Un peu rêveur. Un peu tourné vers Adam. Et ça, tu n'avais pu l'empêcher, et sans vraiment savoir pourquoi ni comment l'interpréter tu avais ressenti ce petit pincement au coeur. Rien de bien méchant. Juste assez pour le remarquer. Tu ne le reverras surement jamais. C'était sans doute pour ça.

T'avais pris soin de choisir le jour parfait pour ton retour à Miami. Celui où tu pouvais récupérer ta chambre étudiante. Tu voulais faire d'une pierre, deux coups. Tu voulais pas perdre de temps. T'avais tout prévu, presque à la minute près. Cependant, il restait des inconnues dans ton équation, comme l'identité de ta colocataire ou le numéro de ta chambre. Mais tu t'en foutais. En te rendant en bus à l'université, tu n'y pensais pas. C'était pour toi comme un retour au source. Tu connaissais cette endroit. Tu connaissais le bâtiment dans lequel tu allais passer le reste de tes études. Peut-être allais-tu tomber dans la même chambre qu'avant ? Ça serait drôle, à la réflexion. Pourtant, du changement serait le bienvenu. Il ne s'y est pas passé que des choses agréables là dedans. Et puis, la moquette, est-ce toujours la même? Tu grimaces à cette pensée. Tu ne l'a jamais aimé non plus. C'était vraiment une faute de goût que tu n'avais jamais compris. Comment la confrérie des artistes avait-elle pu être si peu inventive sur ce coup là. Tu aurais aimé changer ça, si seulement ça avait été possible à l'époque. Peut-être que depuis l'an passé, les choses avaient changé, qui sait. Tu inspiras grandement en descendant de l'enfer métallique jaune et bouillant. Une cocotte minute. Tu aurait pu frire à l'intérieur. Vraiment.

Quand tu traverses le campus, c'est comme familier. En fait, ça l'est. Tes années 'lycée' te reviennent en mémoire. D'un coup. Comme ça. Tes premiers mois à Miami aussi. Des bonnes comme des mauvaises choses. En tout cas ,tu n'hésites pas, malgré ce que tu crois revoir autour de toi. Certains moments. Certains évènements. Tu sais où tu dois te rendre et tu t'y diriges d'un pas déterminé, ton sac à bandoulière sur une épaule et ton sac de bagages dans la main opposée. On ne peut pas dire que tu aies beaucoup d'affaires. Le minimum. T'as fait un tri en quittant boston. L'occasion de renouveler le tout, que tu disais. Faut bien de temps en temps et puis ta garde robe avait pris un coup de vieux. On ne met pas à vingt ans, ce qu'on portait à dix-sept ans. À moins de ne pas vouloir grandir. Le veux-tu vraiment ? Personne n'est pressé à ce sujet, pas même toi. Mais ça n'est pas le problème. Ce qui te préoccupe, c'est ton envie de pisser. Alors t'accélères. Quand tu débarques à l'endroit indiquer pour ta clef, tu fais face à une bonne femme, avec qui t'essaie d'être aimable. Mieux vaut faire bonne impression. Tu souris, t'es polie. Tu récupères ta clef, le numéro, quelques papiers à remplir et une enveloppe. Pourquoi faire ? Qu'est-ce que c'est ? T'aimerais l'ouvrir mais tu le feras plus tard, ça peut attendre. Après tout, il y aurait écrit 'urgent' en plus de ton nom, si ça pressait vraiment, non ? Tu fourres le tout, sauf la clef dans ton sac et tu accélères le pas. C'est trop. Ça devient intenable.

Quand t'entre en trombe dans la chambre déjà ouverte, tu fais même pas attention à ce détail. Tu captes pas non plus le sac sur le lit à gauche, ni même les affaires qui ont déjà été installés. Pisser. C'est tout ce que tu veux. Tu laisses ton bagage sur le palier, tu laisses tomber ton sac bandoulière en plein milieu de ton chemin et tu balances un grand coup dans la porte de la salle de bain. Plus que quelques secondes et ce sera la délivrance. Tu n'avais juste pas prévu, ça. Tu n'avais pas prévu que la porte heurte un type, à quatre pattes au dessus de la cuvette des chiottes. Tu n'avais pas prévu de te retrouver le jean déjà ouvert, face à un inconnu. Tu n'avais pas prévu de ne pas pouvoir faire tes besoins.

"Mec. J'm'excuse pour les présentations, mais si ça te dérange pas, on fera ça plus tard. J'ai vraiment besoin d'utiliser ces toilettes alors .. Ton .. Attends, tu nettoies là ? Dehors, merci."

Ta sympathie légendaire ne te quitte pas. Pour joindre les gestes à la parole, tu l'attrape, le tire légèrement et le pousse à sortir. Tu fermes la porte et tu finis par te sentir mieux. La vessie vide, tu ressors. T'aurais pu être un peu plus sympa. Et puis, du nettoyage vraiment ? Tu te laves les mains et souris à ton reflet dans le miroir. C'était vraiment un mec ? Tes yeux s'ouvrent légèrement plus grand. Un mec. Alors c'est ça, ta colocation de l'année ? Un type ? À vérifier. Tu ouvres légèrement la porte, et jettes un oeil dans le reste de la pièce. Merde.

"Bon. C'est délicat. Moi c'est Holly. Enchantée. Je suppose qu'on est .. T'es sûr de pas t'être tromper de chambre ?"

Tomber avec un mec lui semblait bizarre. Pas que ça la dérangeait, et puis il n'était pas moche. Disons que ça la surprenait. Après l'année qu'elle avait passé à Boston, sous les restrictions strictes de la directrice, t'étais sur le cul. Pour pas dire sur la cuvette des chiottes.

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MessageSujet: Re: I fell twice before my bounce back was special * Holly/Issaco*   I fell twice before my bounce back was special * Holly/Issaco* EmptyDim 18 Sep 2016 - 16:58


Issaco était concentré sur sa tâche lorsque la porte s'ouvrit brusquement sur une jeune femme, elle paraissait étonnée de le trouver ici, mais des deux c'était bien lui le plus surpris. C'est à peine s'il entendit ce qu'elle disait tant il était choqué et gêné. Elle le poussa vers la sortie et il resta planté devant la porte, la brosse WC rose bonbon dans la main. Il entendit soudain un bruit d'eau, ses yeux s’écarquillèrent un peu plus «  Mais j'hallucine ! Est-elle sérieuse?  ». La jeune femme, une fois son affaire finie se décida à sortir. Il apprit ainsi qu'elle s'appelait Holly.

«  Tout d'abord bonjour Holly, parce qu'il me semble que c'est ce qu'on dit lorsque l'on rencontre quelqu'un pour la première fois ! Sérieusement, personne ne t'as appris à frapper avant d'entrer quelque part ? Je ne sais pas qui tu es ni pour qui tu te prends mais ça ne va pas se passer comme cela avec moi !, rouspéta-t-il en la menaçant de la brosse WC  »

Les secondes s'écoulèrent, puis réalisant le ridicule de la situation il se mit à rire franchement. Ses dents blanches dénotaient par rapport à le couleur, sombre, de sa peau. Il n'était pas énervé contre la jeune femme, non, mais il s'était inconsciemment senti vexé d'être découvert dans une telle posture. Il se ressaisit et tenta de calmer tant bien que mal le rire qui l'avait saisit.

«  Je... Je suis vraiment désolée... Je ne sais pas ce qui m'a prit... Je m'appelle Issaco, je suis nouveau à Winwood.  »

Il était un peu déçu qu'elle lui demande s'il ne s'était pas trompé de chambre, peut être ne le trouvait-elle pas à son goût ? Peut-être aurait-elle préféré une chambre seule ? Mais Issaco savait se faire discret quand il le fallait, il n'était pas quelqu'un de difficile à vivre au quotidien. Mais si Holly ne voulait vraiment pas de lui il pourrait bien sûr demander à changer de chambre, il pouvait comprendre qu'elle n'avait pas forcément envie de vivre avec lui, un homme et qui plus est un parfait inconnu. Mais il espérait secrètement qu'elle accepterait de faire sa connaissance, d'apprendre à le connaître et peut-être de devenir son amie.

«  Non, je ne me suis pas trompé de chambre. J'espère que ça ne te gêne pas de m'avoir pour colocataire, je sais que c'est pas évident comme situation, tu ne me connais pas, je ne te connais pas et je suis un " mec " comme tu dis, mais crois moi je sais respecter la vie privée des autres. Et ne t'en fais pas, je ne suis pas un gros pervers ou un malade mental ! Mais si tu veux changer de coloc' je comprends, je ne le prendrais pas mal. Ah et je suppose que tu te demandes ce que je fais avec cette brosse à toilettes dans les mains ? Tu as bien raison ! En fait c'est simple, je suis arrivé ici et j'ai découvert que la salle de bain, et particulièrement les toilettes, se trouvait dans un état lamentable. Donc j'ai eu pour idée d'y remédier en les nettoyant. Ce n'est pas une excuse bidon, c'est la stricte vérité alors ne va pas t'imaginer des choses, conclut-il avec un petit rire nerveux. Je t'ai laissé de la place dans le dressing pour ranger tes affaires, si tu en as envie.  »

Il était persuadé qu'elle allait le prendre pour un dingue, et elle n'aurait sans doute pas tout à fait tord.
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MessageSujet: Re: I fell twice before my bounce back was special * Holly/Issaco*   I fell twice before my bounce back was special * Holly/Issaco* EmptyLun 26 Sep 2016 - 22:32

C'est intenable. T'as l'impression que ça va exploser. T'y penses depuis un bon gros moment. T'y penses depuis au moins le moment où l'avion a atterrit sur le sol floridien. T'as envie de pisser et c'est la première fois que tu t'en sors aussi mal avec ça. Tu le gères ultra difficilement comme si a tout moment, tout allait sortir. Ça t'exaspère. Pourtant, tu choisis de patienter, au moins jusqu'à ce que tu aies récupéré ta chambre. Tu passes rapidement à la conciergerie ou ce qui semble s'y apparenter. C'est ce dont ça a l'air, même si ça ressemble aussi un peu à un secrétariat. Franchement, t'as pas le temps de te demander s'ils s'occupent aussi de la paperasse autre que celle des confréries et puis tu t'en fous. Tu prends juste ta clef, ta lettre que tu comptes ouvrir plus tard si t'y penses et tu disparais. Tu fonces vers le bâtiment que tu connais bien. Après tout, c'est pas comme si t'y avais vécu pendant presque quatre ans jusque là. De ton arrivée à Miami jusqu'à ton départ pour Boston l'année dernière. Ça en fait du temps passé à errer dans les couloirs de la confrérie des artistes. D'ailleurs, quand tu y mets les pieds, tu sens cette atmosphère familière mais étrange à la fois. C'est beaucoup trop calme. T'as pas l'habitude. Normalement, certains chantent, d'autres jouent de la musique ... Là, c'est le silence presque absolu. Les bruits extérieurs parviennent jusqu'à tes oreilles mais t'entendrais presque le grincement de la grande porte, tellement c'est vide. Franchement, ça craint.  

Tu montes rapidement les escaliers qui mènent à un des étages auquel on trouve des chambres. Pipi. Vite. Tu connais trop bien le chemin, alors tu réfléchis pas. C'est pas la même chambre qu'avant mais presque. Tu rentres en trombe, en laissant ton gros sac dehors et en laissant tomber ton sac à bandoulière à l'intérieur. Tu déboutonnes ton pantalon et t'es presque en train de le baisser quand tu tombes sur ce type la tête dans la cuvette. Franchement, femme de ménage ou pas, t'as pas le temps. Ça dégage. Aussi vite et aussi clairement que possible, tu le fous dehors et tu fais ta petite affaire. Tu lâche un soupir de soulagement et finalement tu te décrispes. C'est soulageant. Le temps de quelques secondes seulement en fait. Parce que très vite, tu réalises l'embarras de la situation. Bordel. Tu lèves les yeux au ciel, laves tes mains et finalement, pointes le bout de ton nez à l'extérieur. Il est là, avec sa brosse à chiotte rose à la main. Sérieusement ? Tu fais abstraction. Qui qu'il soit .. De toute évidence, il n'avait pas l'air prêt de partir. Du coin de l'oeil, tu remarques finalement les sacs déjà installés. Ton colocataire. Super comme première rencontre. T'essuies les mains sur son jean, avant de lui en tendre une et .. De suggérer qu'il s'est peut-être trompé de chambre. Étonnamment, ça te semble évident. T'es quasi sûr qu'il y a eu un problème à la conciergerie ou .. au secrétariat. Nevermind.

Te faire menacer par une brosse à chiotte ? C'était une première. Tu ne peux t'empêcher de pouffer. Ça craint. Il craint. Ouais. Ça pue cette colocation. Tu arques un sourcil. Sérieusement ? Finalement, c'est lui qui rigole. Il ne se prenait pas au sérieux, tu l'espère. Issaco. Moue. Pour toi, ça reste le type de la brosse à chiotte. Point final. Il poursuit sur sa lancée, sans même que tu ne puisses en placer une. Oh, bor-del. Tu lèves les yeux au ciel et retient un soupire. Quand il se lance dans un monologue, t'as envie de récupérer tes affaires et de prendre un vol retour pour Boston. Comment peut-il avoir un aussi grand débit de paroles. Il parle, il parle, il parle, il parle. Ta gueule. Juste ça. Ferme là. C'est tout ce que tu souhaites mais tu te contentes juste de le contourner et de ramasser ton sac au sol. Il finit par rire nerveusement puis il reprend en parlant du dressing. D'accord. Et sinon ? Qu'a-t-il dit d'autre ? T'en sais rien. C'est fou comme ta mémoire semble fuiter. Changer de colocataires ? Non merci. Ça leur demanderait beaucoup trop d'effort à l'administration. Trop de temps aussi. Tu fais un geste de la main comme pour balayer l'idée.

"Euh .. Tu parles toujours autant  ? Non, parce que .. J'suis pas sûre de pouvoir supporter ce genre de débit tous les jours pendant je ne sais combien de temps."

Sans le considérer plus que ça, tu vas chercher ton sac sur le palier et ferme la porte.

"Le dressing donc.. sympa. Mais j'ai pas beaucoup d'affaires comme tu peux le voir."

En fait, le dressing se résume à une armoire, mais tu ne dis rien. Après tout, tu t'en fous. Tant que ça te suffit. Dans le silence, d'abord, tu sors quelques affaires que tu ranges aléatoirement. T-shirt et jean mélangés. Pas de soucis avec ça. Ça ne t'as jamais préoccupé. Puis, tu prends ta trousse de toilette et retourne dans la pièce que tu avais tant désiré quelques minutes plus tôt. Tu dispatches quelques affaires et finalement, recule légèrement pour pouvoir observer .. Issaco de haut en bas.

"Hum. Nouveau donc ? Bienvenue à Wynwood. C'est .. Non. J'allais dire sympa, mais ça serait pas sincère. Tu verras bien. "

Tu te débarrasses de tes derniers biens en vitesse et tu ne sais pourquoi mais tu vas tester ton lit. Tu t'y allonges pour ne pas utiliser le terme 'jeter' et tu poses une expiration de bien être avant de te redresser et de le considérer.

"Oh. J'ai failli oublié. Trois règles. Numéro une: le matin, pas un mot. Le mieux c'est de pas me parler sauf si tu sens que je vais pas t'exploser la tête sur le bureau. Numéro deux: la douche, j'suis rapide, donc on devrait pas avoir de soucis, mais minimum de propreté et de ce que je vois .. On aura pas de soucis pour ça et enfin ... Numéro trois: Tu m'envahis pas et .. Tu ronfles pas j'espère ?"

Question con, mais essentielle. Si la réponse est oui, on va avoir des problèmes.
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