Wynwood University
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 [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait.

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MessageSujet: Re: [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait.   [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait. EmptyLun 5 Sep 2016 - 23:37

T'as pas envie de t'éterniser. Tu t'es trompée de bâtiment. Ok. Tu t'es trompée de classe. Ok. Tu heurtes quelqu'un. Passe encore. Mais si cette personne est Liam et que tu renverses son café.. C'est emmerdant. De un, ça lui fait une raison de te parler. De deux, t'as pas envie parce que bon dieu, tout le monde sait qu'il est chiant. Alors tu lui réponds. Tu relèves pas ses remarques qui, tu le sais, font référence à votre première rencontre. L'hôtel. Le sexe. La baise. Non. Tu ne relèves pas. Ça serait lui faire trop d'honneur. Tu connais trop bien les types dans son genre. Il est .. insistant. Et lourd. Mieux vaut ne pas lui tendre de perches. Il se débrouille très bien tout seul. Il se les invente les perches, carrément. T'as envie de soupirer. Ça te fait chier, mais il est pas non plus méchant. Tu le tolères. Ce que tu tolères moins, c'est cette fille que tu peux pas saquer, qui déboule, s'immisce entre vous deux, pendant une discussion, sans prendre la peine de s'excuser et qui l'embrasse. Zara. La reine des Eta Iota. Ou autrement dit, la reine des putes. Cette fois, tu ne peux pas cacher ton agacement. C'est pitoyable. Tu fais ta remarque vomitive. Quand elle part, Liam fait une pseudo-blague, sur la courtoisie. Les formes.

"Pas la peine de gaspiller ta salive, elle est limitée."

T'en es persuadée. Tu l'aimes pas et tu l'aimeras jamais. Elle est juste trop conne et vulgaire pour toi. Tu passes. Tu passes aussi au dessus de sa réflexion sur le fait d'embrasser. Enfin, t'aimerais. Mais tu te sens obligée de répondre.

"T'en fais pas pour moi, ma bouche se porte très bien. Je la pose juste pas .. N'importe où. C'est tout."

Tu soupires avant de chercher des pièces dans sa poche pour son café. Plutôt crever que d'aller l'aider à se changer. Tu ne veux pas mettre les pieds là bas. Tu risques la crise cardiaque. Déjà que chez les Eta Iota, c'était limite, non merci.

"Et puis.. J'suis pas coincée, d'abord."

Pourquoi tu te sens obligée de préciser. C'est con. C'est enfantin. Tant pis. Tu changes de sujet.

"Tu veux pas du café, c'est ça ? Tant pis."

Tu lui fais comprendre qu'il est sexy. Tu le laisses sous-entendre. Après tout, c'est la vérité. L'effet t-shirt mouillé, ça a son charme. Mais faut pas exagéré. Finalement, il t'annonces qu'il va se changer et que si tu le cherches tu sais où le trouver. Il te tourne le dos et toi, tu souris. Tu lèves la voix, pour qu'il t'entende quand même.

"Laisse tomber. J'ai jamais su m'occuper des bébés. Apprends à te changer seul. -Puis tu baisses le volume- Et rêve. J'espère qu'on va pas se recroiser aujourd'hui. Ma journée est assez pourrie comme ça."

C'était vrai. Les gens à éviter aujourd'hui ? Zara. Liam. Qui sera le prochain sur la liste ? T'en sais rien. Et tu t'en fous. T'espère ne plus être emmerdé. T'as pris assez de retard comme ça. Direction la vraie rentrée. Et c'est reparti pour une année.

HRP: fini aussi pour Holly, normalement, mais j'garde un oeil sur le sujet :h:
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MessageSujet: Re: [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait.   [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait. EmptyLun 5 Sep 2016 - 14:47

Franchement, soyons honnête. Liam a tellement l'habitude qu'on lui donne tout ce qu'il veut sans attendre une seconde que c'est pour cela qu'avec la jeune Alpha Psi, il fait une fixette. Du coup si au début il était juste lourd, là, il allait finir par devenir complétement obnubilé et elle allait pas kiffer. Quelqu'un pour lui expliquer qu'au final elle aurait mieux fait de céder direct ? Elle en serait déjà débarassée. Non ? Personne ? Vous voulez qu'ils galèrent tout les deux et finissent par s'entre tuer ? Vous avez raison. Ca fera un peu plus d'agitation dans le campus. Bonne idée.

Liam était donc, bien sur, agacé d'être sali et mouillé mais il était bien content qu'elle lui donne une sacrée excuse pour lui parler de nouveau. Liam n'essayait même plus de la séduire comme il avait tenté dans le bar. Il avait compris que ça ne marchait pas. Donc il se contentait de l'asticoter un petit peu sur sa maladresse, sa tenue, sa coiffure, son cursus... tout ce qu'il pouvait trouver sous la main. Elle lui demanda si il avait aimé sa demonstration d'enthousiame. Il répondit au tac au tac :

- Oui, c'est sympa, la prochaine fois qu'on se verra j'espère que tu me saliras mais pour une raison plus... productive.

Il sourit en coin et ajouta comme précipitemment :

- Non, non, calme toi, pas ici. Y'a des hôtels pour ça.

Il lui fit un clin d'oeil. En deux phrase il avait retourné la blague de la jeune fille, fait une référence à leur premiers échange et une référence au sexe. Ca, c'était être efficace où il ne s'y connaissait pas !  Il avait faillit se faire avoir concernant son cursus. Juste faillit. Si elle avait pas hésité, il aurait gobé, mais finalement, l'hésitation poussa Liam a jeter un coup d'oeil à son emploi du temps. Journalisme hein ? Oh, tiens, elle remontait un peu dans son estime. Mais il ne dit rien, il acquiesça juste, il se servirait surement de cette info plus tard. Un autre jour. De toute façon il n'aurait pas eut le temps de réagir. Il n'avait pas fait attention aux bruits de talons, toutes les filles dignes de ce nom en portaient à Wynwood. Mais celle qui attira l'attention de Holly n'était autre que Zara. Il allait la saluer mais n'en eut pas le temps. Elle l'attrapa, l'embrassa quelques secondes (pas assez au gout de Liam bien sur) et lui assura que c'était dans son interet. Il grommela quand même avant qu'elle parte :

- Ouais, ben bonjour déjà nan ?


Mais visiblement, la cheffe Rose avait des projets pour ce matin. Elle était déjà partie. C'est en voyant la tête de la jeune artiste qu'il se rendit compte que c'était VRAIMENT PAS dans son interet. Bordel. Elle venait de casser le peu de chance qu'il avait de conclure avec Holly en 3 secondes. Elle abusait putain. Seul problème... Liam était bien incapable de se facher contre son amie. Holly fit un petit cinéma en mode j'ai la nausée. Il haussa les épaules :

- Ca va hein, t'as jamais embrassé quelqu'un ? Pas souvent sinon. Tu devrais t'y mettre parce que ça te décoincerait un peu...

C'était pas méchant, juste un peu boudeur. Elle lui tendit des pièces en lui expliquant qu'elle ne viendrait pas dans sa chambre et qu'il était assez sexy comme ça pour aller en cours. Il ne prit pas l'argent, n'y jeta même pas un coup d'oeil. Et finalement, mi sourire mi boudeur il répondit :

- Ouais, mais chez nous en droit on a un minimum de classe donc on évite ce genre d'entrée. Je vais mettre autre chose. Si tu changes d'avis tu sais ou me trouver. Et sinon, on se revoit plus tard.

Un dernier clin d'oeil et Liam tourna des talons. Si il se dépechait, il pourrait arriver cinq minutes en retard et se foutre dans le fond de l'amphi discretement. Mais d'abord, un SMS à Zara pour lui sonner les cloches. Enfin... faire semblant.

HRP : C'est finit pour Liam ! Mais si d'autres veulent poster je laisse ouvert jusqu'a la fin de ce défi :lov:
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MessageSujet: Re: [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait.   [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait. EmptyLun 5 Sep 2016 - 12:32

Est-ce que tu pouvais qualifier cette journée comme étant "une journée de merde" ? Tu te posais honnêtement la question. Il y avait certains jours où la réponse était "oui", et où c'était évident. Mais, assise là, dans cet amphithéâtre, il n'y avait aucune raison particulière à bannir cette journée. À l'exception près que c'était .. La rentrée. Ça n'était un plaisir pour personne. Et encore moins pour toi. Tu détestes ça. T'en as jamais vraiment eu l'habitude en plus. Quand t'étais gosse, t'étais coupée du monde, t'avais tes cours à la maison, alors ta première rentrée, si certains l'ont fait à quatre ans, toi, t'en avais déjà seize passée. La honte. Ça s'était pas trop mal passé dans ton souvenir. Enfin. Tu sais plus trop. Niveau souvenir, c'est une période de ta vie assez creuse vu comme t'as bousillé ton cerveau pendant ce temps là. Tu lèves les yeux au ciel. Qu'est-ce qui te prends d'y penser ? T'as décidé de laisser ça derrière toi, et c'est bien mieux ainsi. Aujourd'hui, c'est une nouvelle vie que tu veux vivre alors tu te débarrasses des souvenirs parasites et tu te concentres sur le prof. De toute évidence, t'es pas au bon endroit, et ça c'est la merde. Tu soupires mais avant de te tirer, tu crois bon d'interroger les pouffiasses à ta droite histoire d'être sûre de ton erreur. Elles ne manquent pas de te le faire savoir avec tout le mépris dont elles sont capables. Connasses. Ça t'exaspère. Comment t'as pu être aussi conne ? Aussi distraite. Pas la peine de rester plus longtemps. Tu prends tes affaires et tu détales. La littérature, c'est pas ton truc.

Comment, en ayant finalement le bon emploi du temps en ta possession, t'arrives à te planter ? C'est pas dur de lire pourtant .. Tu ne sais plus faire ? En tout cas, t'es déjà gavée. T'as qu'une envie c'est retourner à la confrérie et déchirer toute la moquette. Madone. Cette moquette t'obsède. Et pour cause, elle est dégueulasse. Est-ce que tu peux vraiment te permettre de sécher des cours pour refaire la décoration ? Tu pourrais. Mais tu vas pas le faire. Au fond, tu te motives un peu. Ne pas empirer et commencer l'année encore plus mal que ça. Tu laisses tomber l'idée. Tu vas te pointer gentiment, bien qu'en retard, à ton cours prévu et on n'en parlera plus. Enfin, si seulement c'était si simple. Pourquoi ne regardes-tu jamais devant toi ? Pourquoi fonces tu toujours en hâte, tête baissée ? Pourquoi ne fais-tu donc jamais attention ? C'est comme ça qu'arrive les accidents. Tu le sais bien. Mike en a été victime. Ça n'aurait pas pu te servir de leçon non ? Évidemment que non. Faire l'erreur deux, trois fois, histoire d'être bien sûr que c'est une connerie. Tu sens la chaleur s'incrustait dans ton corps de manière dispersée. Au dessus de ta poitrine. À gauche de ton nombril. Sur ta main droite. Et ton emploi du temps. C'est chaud. Ça picote. Mais c'est rien. Non, c'est absolument rien quand tu vois l'état du type en face de toi. Pas lui, bordel.

"Hollichérie" ? Tu frissonnes. Quelle horreur. Tu pourrais lui vomir à la gueule. Mais tu vas pas en rajouter. Le café, ça suffit largement. Sa chemise est tachée. Elle lui colle à la peau. C'est transparent. Tu peux pas t'en empêcher, tu regardes. Tu mattes ? Non. Tu apprécies, c'est tout.

"Liamd'amour. Comme je suis heureuse de te voir. Je trouve toujours des façons originales de montrer mon enthousiasme. T'as aimé ?"

Pour ce qui était de ta façon de t'habiller, tu lèves les yeux au ciel mais ne dis rien. Pas la peine de relever. Tu sais que ça fait moins chier de tacher un jog qu'un costard.

"J'suis pas vraiment en .."

Tu t'arrêtes net. Si, si tu l'es. Et tu vas mentir.

"Ouais. C'est ça. Les littéraires. Ceux qui fument la drogue créée par les scientifiques et vendue par les commerciaux. Tu vois le genre."

S'il était plus intelligent, il jetterait un oeil sur l'emploi du temps que tu tiens dans ta main. C'est écrit en gros dessus. B2, journalisme. Abruti. Mais tout était dans le sourire. Forcément. Tu te dis qu'il est charmant. Voire mignon. Mais tu t'arrêtes immédiatement. C'est un Pi Sigma. Forcément qu'il est craquant. Ils ne savent faire que ça. Et pourtant, tu peux pas lui empêcher de lui rendre son sourire, même si le tien et bien moins net. Puis immédiatement tu soupires et tu ne caches pas ton agacement. T'aimerais répondre. D'ailleurs, t'es sur le point de le faire quand des bruits de talons qui martèlent le sol attirent ton attention. Tu te décales légèrement. Suffisamment pour voir au dessus de l'épaule de Liam.

"Oh non..."  

Cette fois. Entre la rentrée, le café renversé, les éclaboussures et elle, c'est définitivement une journée de merde. Heureusement, elle ne semble pas prêter attention. Elle se contente de se mettre entre toi et lui, te bloquant la vue. T'aurais pas pensé qu'elle ferait ce qu'elle a fait et pourtant. Un bon baiser. Digne d'une Eta Iota. T'as

"Non de dieu. Quand est-ce que je suis censée vomir ?"

T'as l'air jalouse. D'un point de vue extérieur en tout cas. Toi, tu sais que c'est pas le cas. Tu t'en fous. C'est juste.. Irrespectueux ? Ouais. Autant pour toi, que pour elle même. Toi, tu ne ferais pas ça. Elle parle de réputation, mais au final, la sienne ne vole pas haut. Tu choisis de ne rien dire. C'est le mieux à faire. Tu fouilles dans ta poche, pendant qu'elle s'en va et t'en sors deux trois pièces que tu tends au jeune homme encore un peu surpris, t'imagines.

"Tiens. Tu comptais vraiment sur moi pour t'accompagner dans ta chambre et changer ta chemise ? Tu veux pas que j'porte le gobelet à tes lèvres aussi ? Demande à la pouffiasse. Elle s'en fera une joie, c'est moi qui te le dit."

Tu lui souris. Après tout, il n'est pas si .. Méchant, lui.

"J'aurais du faire plus attention. Mais tu sais quoi ? Tu devrais aller en cours comme ça. L'effet t-shirt mouillé, c'est sympa. C'est .. sexy."

C'est bien ce qu'il voulait entendre non ? Un Pi Sigma, ça se contente de peu, tant qu'il est beau.
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MessageSujet: Re: [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait.   [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait. EmptyLun 5 Sep 2016 - 10:35

Pardon pour l'incruste, c'est pour mon Defi EI

Ca y était, cette fois-ci sa confrérie avait bien démarré et ses petites idées mises en place fonctionnaient plutôt pas mal. De quoi décoincer un peu ces nouvelles têtes et leur montrer que chez les Eta Iota, il fallait mettre sa timidité de côté. Il y avait encore quelques trucs à revoir, mais Zara était confiante. Des petits jeux sympas qui permettraient de se faire connaître et ce, tout en douceur. Pour ce mois-ci, chacune avait un gars dans le viseur et chaque gars valaient un nombre de points définis au préalable. Celui qui valait le plus ce mois-ci n’était autre que Liam et ce fut sans aucune réelle hésitation que l’italienne avait mis le grappin sur cette cible-là. Durant tout le mois de septembre et jusqu’au 5 octobre, Liam allait avoir des surprises et puis les mois suivants, d’autres prendront sa place. De quoi être déroutant pour un gars, non ? Ce qu’elle espérait à chaque fois qu’elle tournait cette roue de défis, c’était de ne pas tomber sur ce défi qui valait le plus de points et qui demandait à se taper sa cible. Avec d’autres gars elle n’aurait probablement aucun problème à y parvenir, mais Liam étant Liam, Zara avait plus de réticences. Il était mignon, sexy, il n’y avait pas à dire, mais ça restait dans la facilité et malgré tout, elle n’avait pas envie de se retrouver au même stade que toutes ses filles qui ont déjà accepté d’écarter les cuisses pour le beau chef des Pi Sigma.

Aujourd’hui, elle avait un nouveau défi le concernant, mais encore fallait-il mettre la main dessus. A chaque tête qu’elle savait connaître Liam, Zara leur demanda où elle pouvait le trouver, prétextant quelque chose d’urgent à lui demander. Certains lui répondirent qu’elle pouvait l’appeler sur son portable, lui envoyer un texto, mais non. C’était ce genre de chose qu’on devait demander de vive voix et non pas à travers une technologie quelconque. Enfin, elle se retrouva dans le bâtiment de littérature. Bâtiment où elle n’avait encore jamais mis les pieds puisqu’il ne s’agissait pas du sien et qu’avant ça, elle se trouvait encore au lycée. Alors qu’elle traversait le couloir d’un pas décidé, elle reconnu la silhouette qu’elle cherchait depuis maintenant une bonne dizaine de minutes avec… cette Alpha psi. Ce gars était désespérant. Zara leva les yeux au ciel, et continua son chemin jusqu’à les rejoindre. Elle fit abstraction du café renversé… - oui, vraiment désespérant – et se glissa entre les deux personnes ne faisant pas attention à la cruche qui s’était ramenée chez les Eta quelques jours plutôt et comme le voulait son défi, embrassa le chef des Pi Sigma . « C’est pour sauver ta réputation. A force de te voir avec la même cruche tout le temps, tu risques d’en perdre ta crédibilité, darling » Un léger sourire. Elle se tourna vers Holly, un air satisfait. Zara se retenu de lui dire qu’elle avait beau prendre l’eta iota pour la fille la plus débile du monde, elle au moins savait traverser un couloir sans se faire arroser de café, mais ne dit rien et continua son chemin comme elle était arrivée.
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MessageSujet: Re: [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait.   [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait. EmptyDim 4 Sep 2016 - 23:04

Campus de Wynwood, UFR Littérature
Lundi 5 Septembre 2016, 9 heures.


Le réveil sonne. Sonne. Sonne encore. Adam grogne un bon coup, assez pour que Liam percute que c'est SON réveil qui sonne et que c'est à LUI de se lever. Cette fois c'est Liam qui grogne en éteignant la musique qui sort de son téléphone. Il l'aimait cette musique à la base, mais maintenant, il ne la supporte déjà plus. Et dire que c'est la première fois qu'il l'utilise en réveil... Il allait devoir se prévoir pas mal de morceaux à ce rythme. Après 15 minutes de comatage complet, Liam se lève, vaseux, et rejoint la salle de bain qu'il partage avec Adam et ceux de la chambre d'à côté. Vide. Merveilleux.

Tout en se lavant le corps et les cheveux, Liam essaye vaguement de se rappeler pourquoi il se sent en mode gueule de bois. Les souvenirs émergent doucement, en même temps que lui enfaîte. Adam avait proposé un nouveau jeu d'alcool et ils étaient plusieurs à avoir testé avec lui une sorte de roulette qui se jouait avec des jetons et des teqpaf. Un truc bien sympa. Le seul truc, c'est qu'Adam avait bien joué son coup. Il n'avait pas cours avant 14 heures. Liam, lui, commençait à 9 heures par deux heures et demi de droit des affaires et autant vous dire qu'il était pas en état, là maintenant.

Quand il sorti de la douche, il se rendit compte qu'il avait prit son temps. Il avait vraiment, TROP, prit son temps. Heureusement, Liam n'est pas le plus long pour se préparer. Un costume, comme tout les étudiants de l'UFR droit, un peu de parfum, un coup de brosse et de cire dans ses cheveux. Il a toujours une gueule de déterré mais au moins, il avait l'air présentable. C'était mieux que rien. Et ça irait vite mieux. Après un café et un truc à manger. Mais là, c'était franchement trop tard.

Liam attrapa deux pains aux laits dans la salle commune, sa sacoche et hop, il était parti pour rejoindre son amphi. Il devait passer par la grande place du campus, traverser le bâtiment C des littéraires et rejoindre le bâtiment D. Facile. Super facile. En même temps au bout de trois ans il connaissait cette université comme sa poche. Même si (pour lui non plus) l'évaluation du temps était mauvaise. Il avait presque quinze minutes d'avance quand il regarda sa montre dans le bâtiment C. Parfait. Il en profita pour en prendre un dans une des innombrables machines du campus. Le café brulant, il entama une petite marche arrière et avanca d'un pas dans la bonne direction. Trop occupé à regarder son café qui était à ras bord mais encore trop chaud pour être bu, il ne vit pas arriver le boulet de canon (oui oui, Holly c'est autant d'un boulet qu'un canon...) qui lui fonça dessus.

Résultat ? Un café renversé, un Liam arrosant sa chemise blanche d'un liquide marron foncé, un torse un chouilla brûlé, une jeune femme arrosée également mais de façon moindre (bon, de quoi la tacher quand même sinon c'est pas sympa hein !) et un Liam qui faillit s'énerver. Eh oui, ça aurait pu être n'importe qui qu'il se serait emporté, mais il reconnu Holly, la fille du bar, avant même gueuler. Il en profita :

- Tiens, Hollychérie ! Charmante façon de saluer un bon copain. T'es aussi tâchée que moi je vois... Quoi que, tu dois pas t'en soucier des masses vu ta façon de t'habiller.


Il avait remarqué que la jeune femme était en jogging, les cheveux éparpillés sur ses épaules. Ce n'était pas la pimpante Holly de la boite avec son petit short moulant en cuir mais elle restait belle. La classe. Enfin... moins avec des tâches de café, mais ça, c'était de sa faute à elle hein. Il en rajouta d'ailleurs une couche :

- Ah ben voila, tu voulais pas me dire ton cursus. Littérature alors ? Oui, je comprend mieux ta façon de t'habiller. Les gens dans les options de ce genre, sans grand avenir, n'ont pas besoin de faire des efforts vestimentaires.

Bien entendu, il avait dit ça sur un ton taquin et avec un grand sourire sur les lèvres. Il ne voulait pas froisser d'avantage la demoiselle. Il secoua un peu sa chemise et du coup lança :

- Bon... Du coup on fait comment ? Tu viens avec moi jusque dans ma chambre pour m'aider à changer ma chemise et tu m'envois en cours ou tu me payes le café que tu m'as renversé dessus ?


Et encore... il était sympa, il lui laissait le choix ...
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MessageSujet: [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait.   [Défi-Ouvert] La rentrée, ça pue la merde. Tout le monde le sait. EmptySam 3 Sep 2016 - 22:17

Cette fois, c'est la bonne. Ça fait chier tout le monde. Toi, surtout. De toute façon, faut être honnête, t'es jamais contente. Toujours en train de râler. Toujours en train de pester. Toujours en train de te plaindre. C'est quoi ton problème ? Comment on peut être aussi chiante que ça ? Tu te le demandes souvent. Mais t'as pas de réponses. Tu te dis que c'est comme ça, et t'assumes ton caractère de merde. C'est déjà bien. T'as fini par retrouver ton emploi du temps. T'as fini par avoir tes vrais horaires. On va pas s'le cacher, t'as soupiré d'agacement. Pourtant, faut avouer qu'il est pas si mal. Il est même plutôt tranquille par rapport à ce que t'as connu à Boston. Tu t'es fait une raison. Après tout, t'as pas vraiment le choix. C'est pas comme si t'allais te pointer au secrétariat et péter ton scandale. T'es pas comme ça. C'est pas ton genre. C'est plus les Eta Iota qui font ce genre de caprices. Toi, tu t'adaptes, tu te plies aux règles, tu joues les caméléons. Après tout, tu perdrais trop de temps à aller râler. Ça sert à rien. T'obéis. D'ailleurs, après leur pré-rentrée ratée, t'es allée acheter deux/trois trucs histoire de tenir l'année. Des stylos. Des bloc-notes. Tu supportes pas les cahiers et les classeurs. C'est pas pratiques. Mais ça serait mieux. T'es pas assez ordonnée pour utiliser un calepin. Tu sais d'avance que tu perdras les feuilles et que tu finiras par apporter ton ordinateur partout avec toi, mais tu t'obstines. Tu t'es toujours entêtée quand t'avais une idée. C'est pour ça qu'aujourd'hui, alors que c'est le vrai premier jour, tu fourres une partie de ce que t'as acheté la veille dans ton sac ainsi que ton emploi du temps. Surtout ton emploi du temps. Après l'emmerde de la vieille, t'as plutôt pas intérêt de le perdre. Ça prendrait des millénaires pour en avoir un autre vu la réactivité et l'organisation de l'administration cette année. Mieux vaut être attentive. Faire attention. C'est pour ça que tu l'as glissé dans la poche intérieure. Il comporte tous les numéros de salles, de chaque manière. À y penser, sans ça, tu serais bien dans la merde, pas vrai ?

Tu arpentes le campus. Comme une centaine d'autres élèves et encore "centaines" c'est une approximation. T'es pas trop bonne pour ça. T'as jamais su évaluer des distances ou des quantités. T'as jamais su donner des "à peu près" et des "environs". Trop dur à visualiser. Ça serait plus simple de parler de musique. Plutôt que de mètres ou pieds. T'as toujours su qu'au fond, ça servait à rien. Qui se préoccupe du nombre de mètre qu'il te reste à parcourir avant de mettre le pied dans ton secteur de l'université ? Personne. Même pas toi. Tu le vois déjà. Tu le sens se rapprocher. Ça suffit. Pas besoin d'une distance. Tu t'en fous. L'important, c'est que t'y arrives et c'est plus l'affaire que de quelques minutes. Dix. Peut-être cinq. T'en sais rien non plus. Tu gères mal ce genre de trucs. Vraiment. C'est pas ton domaine de prédilections. T'es loin d'être comme ton petit frère. L'aîné des deux. Lui, il ne jure que par ça. C'est chiant à la longue. Trop intelligent. Trop calme. Trop serein. Mais tu l'aimes. Tu le préfères d'ailleurs. T'attends qu'une chose, c'est qu'il vienne à Miami lui aussi. Que vous puissiez faire vos rentrées ensemble. Que vous puissiez faire le chemin côte à côte. Tu te sens nostalgique. Il te manque. C'est peut-être parce que tu te perds dans tes pensées que tu dévies de ta trajectoire. C'est peut-être parce que t'es pas concentrée que tu t'en rends pas compte, que tu passes à côté. T'as pas l'air con, mais les gens comprennent pas. Comme toi. Ils sont à côté. Ils te voient même pas. Ils pensent qu'à leur premier jour. Ils pensent qu'à eux. Qui peut leur en vouloir? Toi? Sûrement pas. Tu ne vaux pas mieux. T'as oublié qu'ils étaient là. Tu revois l'Australie. Tu revois les plages. Tu revois tes frères. Tu repasses en revu tes souvenirs jusqu'à ce que ta main pousse la baie vitrée du bâtiment. T'y pénètres, mais tu tiltes toujours pas. Tu vois toujours pas que ça n'est pas ton bâtiment. Rien à voir avec le journalisme. Langues et littérature. T'es pas au bon endroit, c'est sûr. Mais quoi. Il est même pas encore huit heures du mat' alors peut-on vraiment t'en vouloir? Tout semble justifie. Il est trop tôt pour que tu sois bien réveillée, pour que tu sois au top de ta forme. D'ailleurs, est-ce encore possible? Être au top, ça n'est plus dans tes habitudes et tu le sais. Tu t'y es fait. Tu le dis toi même. Tu t'adaptes.

Tu t'installes sur une place vide. En même temps, ça aurait été bizarre que tu t'assoies sur quelqu'un. Tu peux pas t'empêcher de sourire à cette idée. Tu peux pas t'empêcher de chercher des yeux quelqu'un sur qui t'aurais pu t'asseoir. Tu sais pas pourquoi. C'est complètement débile. Mais ça te décroche un étirement des lèvres. Et t'as l'air con. T'as l'air puérile à sourire comme ça, comme si t'étais bêtement heureuse alors que c'est pas le cas. T'as l'air d'être contente d'être là où t'es alors qu'autour de toi, ça tire la gueule et.. Ça discute pas journalisme, mais t'y prête pas attention. Ça discute Maupassant, Shakespears. Ça discute littérature en bref. Ça discute du manuel de cette année. Tout sauf journalisme. C'est normal parce que tu t'es plantée ma vieille. Lamentablement. T'aurais pu juste te paumer, mais constater que ça n'était pas ton bâtiment et puis, c'est pas comme si ça n'était pas marqué partout. Espèce d'idiote. Le seul truc qui t'intéresses c'est ce mec, en bas de l'amphithéâtre. Tu le quittes pas des yeux, t'es insistante. Il parle avec ses potes. Il a l'air de déconner, de rigoler. Il a l'air d'être sympa. Pas trop con, pas trop intelligent. Juste ce qu'il faut. T'aimes ses cheveux. T'as envie d'y passer la main. C'est pour ça que tu entortilles les tiens autour de ton index depuis que tu le fixes? Et puis.. Qu'est-ce que tu gribouilles? T'avais même pas remarqué. Une croix. Repassée, encore et encore. Tu sais même pas pourquoi. Une chose est sûre, t'as pas la main dessinatrice. Heureusement que tu sais chanter. Heureusement que tu sais faire autre chose. T'es une Alpha Psi, en même temps. Tu penses qu'il est quoi lui? Pi Sigma, à tous les coupa. Tu lèves les yeux au ciel. Eux, ils puent la merde. Tout comme les Eta Iota. D'ailleurs, t'es presque sûre que les filles à ta droite en sont. T'es en train de juger. Encore. En permanence. Est-ce que c'est parce qu'elles se remaquillent que tu penses ça ? À moins que ça soit à cause de leurs tenues. Des putes, que tu dis. C'est sûr que toi, avec ton jog et tes cheveux mal coiffés, on peut pas te prendre pour une d'elle. Heureusement.

Finalement, quelque chose attire ton attention. C'est le calme plat. Étonnant dans ce genre d'amphi'. Un type est rentré. Pas très vieux. Pas très jeune. Un prof, quoi. Pas très sexy. Loin de là même. Contrairement à ce que les gens peuvent penser, la fac, c'est pas trop ça niveau canon. C'est pas ce qu'on croit. Ou plutôt ce que les petites gamines de 17 ans pleine d'ambition sexuelle croient. Bande de connes. Celui là, il a de la bedaine. Une barbe naissante, peut être même une moustache. Tu vois pas bien. T'es trop loin. Mais toute façon, t'en as rien à foutre. Ce qui t'importe, sur le coup, c'est ce qu'il dit. Littérature anglaise. C'était au programme cette merde. Tu hausses un sourcil. Tu sens, enfin, qu'il y a un truc qui cloche. Tu regardes autour de toi. T'aurais pu t'en rendre compte avant. Excepté deux/trois personnes, ils ont tous la dégaine de personnes qui ont suivi le cursus littéraire au lycée. Au programme: fumette et randonnée dans les champs. Et merde. Tu t'es trompé c'est évident. T'es pas au bon endroit et même si t'en es convaincu, tu te sens obligé de vérifier alors tu sors ton emploi du temps. La salle est la bonne. Le doute, c'est le bâtiment. Alors tu te forces. Tu fais un effort. Tu te tournes vers les pouffiasses à ta droite et tu te penches. Après tout, t'en as rien à foutre de déranger leur conversation sur la manucure qu'elles iront se faire pendant le week-end, t'es en train de rater ton premier cours de l'année alors après tout, qu'elles aillent se faire foutre.

"Eh. C'est quoi le numéro du bâtiment déjà?"

Elles te regardent de travers. Elles te toisent. Honnêtement, tu sais pas ce qui te retiens de leur en mettre une. L'amphithéâtre bondé, peut-être.

"C'est des lettres, déjà. C."

D'accord. Rien à voir avec celui dans lequel, tu devrais te trouver. Tu lèves les yeux au ciel. Tant pis pour le beau mec du premier rang. Rapidement, t'enfonces tes affaires dans ton sac, que tu cales sur ton épaule avant de te lever. Discrètement? Impossible sous le regard d'autant de gens. Les yeux rivés sur tes pieds, tu dévales les escaliers et quitte l'immense pièce, non sans un regard vers le jeune homme. Moche de près, en fait. Tu perds pas grand chose, sauf peut être une bonne partie de jambes en l'air, mais ça aussi, t'as laissé tomber. Tu te respectes, à ce qu'il paraît. C'est beau. Et hypocrite quand on sait tout ce que t'as déjà fait par le passé. Et ce qu'on t'as fait faire. Mais c'est pas le sujet. Le sujet, c'est ta rentrée ratée. Abominable.  La pire de ta vie. Ou pas. En première place, il y a peut-être cette fois où tu ne t'es même pas pointée. Tu sais pas ce qui es le pire. Tu penses à ce moment où tu vas rentrer dans la bonne salle. Tous ces gens qui vont t'analyser, penser que t'es en retard. Espèce de débiles. Au pire, toi, tu t'en fous. L'important, c'est d'y arriver avant la fin. Alors tu fonces. Tête baissée mais tu fonces. C'est ce que t'as toujours fait.


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