I miss you so, seems like it's been forever... [Mini-rp] Pv Nat'

Nat avait rappeler à 7heure du matin après avoir mis un réveil à son téléphone. Et malgré sa voix fatiguée, elle avait été contente de lui rendre la pareille pour le nouvel an. Ne pas vivre sur le même continent ou le même pays était nul. Puis elle était repartie dans un sommeil profond, bercé par des rêves doux et romantiques. Mine de rien, par sa présence et sa personne, Zacc avait pris une telle importance dans son esprit qu'il avait gommé tout le mal de son agression. Elle ne voyait que les bénéfices d'une telle atrocité. Sans cet incident, il continuerait à l'ignorer du fond de sa chaise alors qu'elle lui lançait des petits regard furtif en se rappelant la saint valentin. Elle s'était tellement trompé sur lui. C'était bon de se sentir attaché et avoir un retour.

Le 4 décembre. Nat était exténué, le voyage dans l'avion après deux longues semaines au pays de tout les efforts. Elle avait même attrapé un rhume. Vivement la chaleur de Miami. Elle regardait depuis son siège toute ces photos que Zacc lui avait envoyé. Détaillé son visage, son corps, relire ses messages. Elle n'avait qu'une hâte, le retrouver. Plus que son frère... Quel sœur indigne. Mais il comprendra non ? Elle avait confié à Jewel tout ce qui se passait entre eux et elle était optimiste. La veille, elle avait même appeler Sergueï pour lui dire qu'elle avait déjà un chauffeur. Même si c'était qu'un taxi, Zacc viendrait la récupéré et c'était ce qui comptait. Puis, son sac était rempli de cadeaux, de petits souvenirs, pas très cher, évidemment. Le porte monnaie de Nat a toujours été restreint par la réalité des petits gens. Pour Sergeï, un pull, en poils de yak, rien que cette petite fantaisie lui avait coûté la moitié de son argent de poche. Pour Zacc ? Et bien elle lui montrerait bientôt à Zacc.

En sortant de l'avion, elle suit les longs couloirs, arrivant jusqu'au tapis roulant pour récupérer sa valise. C'est long, tellement long. Valise noir avec bandeau rouge ! Ca y est, c'est là. Elle attrape le bagage, le met sur ses roulettes et presse le pas vers la sortie.Elle le voit. Il est là. Il est beau, c'est tout ce qu'il lui vient en tête. Elle se dépêche, elle avait même lâché sa meilleure amie qu'elle avait pourtant collé toutes ces vacances. Planté devant lui, son cœur s'arrête, elle ne sait pas quoi dire, juste sourire, presque essouflé, à cause de sa poitrine qui commence à paniqué. Son estomac est rempli de papillon et l'air est presque irrespirable tant elle est heureuse.

- T'as pas un peu maigri ?

Elle rit bêtement, nerveusement. Elle ne s'attendait pas à cette phrase. Elle se regarde, enrouler dans son manteau, encore son écharpe autour du coup. Ses cheveux tombant en cascade sur ses épaules, électrique, eux aussi chauffés par les 17 heures d'avion. Puis il la prend dans ses bras. Elle l'enserre aussitôt. Elle ressent le poids de son corps qui prend appuie sur elle. Mais il ne se fait pas vraiment lourd. Elle fourre son nez dans son cou, elle sent son parfum, sa chaleur. Elle se sent si bien dans ses bras qu'elle ne veut plus le lacher. Serre la fort, c'est tout ce qu'elle désire. Non ne la relâche pas. Ne t'écarte pas. Elle le regarde, ses joues sont déjà chaudes. Il est si près, plus près qu'il n'a jamais été.

« Oui tu as maigri, un peu trop... »

Elle fait la moue. Elle en avait pas l'impression. Elle se regarda en quatrième vitesse, mais rien lui paru changer. Elle rentrait toujours bien dans ses jeans et ne se servait pas encore de ceinture. En tout cas pour une danseuse c'est bien de maigrir non ? Bien merde, elle veut pas penser à ça maintenant elle. Il caresse son visage, c'est le contact le plus agréable de la terre. Jewel les dépasses mais se contente de faire un sourire complice à Nat et lui faire un clin d'oeil avant de partir avec les autres à l’extérieur. Il était encore en béquille, oui, elle le savait, sa prothèse n'arrivait pas avant février. Déçue, elle ne pourra pas tenir sa main pour sortir de la. Puis, un détail.

« On rentre ? »

Elle comptait bien partir le plus vite possible. Mais c'est vrai qu'elle était exténuer et qu'elle rechignerait pas contre un peu de repos. Tout ce qu'elle veut, c'est passé les prochaines heures avec Zacc. Elle lui ramasse ses béquilles. Quelque chose cloche, quelque chose qu'elle avait envie de faire depuis Noël facile. Elle lâche sa valise et s'approche de lui en se tenant à ses béquilles aussi. Elle passe sa main sur sa nuque, l'oblige à se pencher alors qu'elle hausse les pointes des pieds. Elle l'embrasse. Enfin, un baiser long, amoureux, victorieux, lent, doux. C'est la meilleure chose qu'elle a osé faire depuis des millénaires. La magie se rompt doucement. Ses yeux s'ouvrent sur le regard de Zacc. Elle manque de tomber devant tant de sérieux. Elle esquisse un sourire penaud. « J'y ai pensé depuis des jours... » Elle rougit, enfin, elle avait rougit depuis longtemps en faite. Si bien, qu'elle avait oublié qu'un publique se gênait pas pour les regarder..

Essoufflée, la polonaise sort de la patinoire, le visage rougit par l'effort. Elle cherche ses affaires parmi l'amas de sac que tout ses camarades on fait près de la sortie. Elle trouve enfin son sac et son premier réflexe, sortir son téléphone. Elle y voit le symbole de l'enveloppe. Un sourire radieux l'illumine, sachant pertinemment qui était l'auteur. Elle entend les rires des autres derrière elle, surement en train de s'amuser sur la patinoire. Elle sort son porte monnaie pour piocher quelques euros et se payer une bouteille d'eau. Assise sur le banc, elle ouvre sa bouteille d'une main et de l'autre tape le code pour déverrouiller l'iphone. Et le goulot de son eau n'aura jamais le temps d'atteindre ses lèvres, tant son visage se décompose au fur à mesure de sa lecture. Ne comprenant en rien la réponse de Zacc, elle était remonté dans ses messages pour se remémorer ce qu'elle avait pu bien dire. Avant de tomber sur un message complètement hors de propos, mettant en photo, un décolleté, loin d'être le sien. "C'EST PAS VRAI !" Elle lève la tête, cherche le coupable, cherche un visage qui aurait l'air de se moquer d'elle. Mais trop de monde dans les environs, des visages inconnus et connus. Elle fronce les sourcils, elle est loin d'être heureuse de la blague.

Elle est rouge pivoine, quand elle relit les mots de Zacc, elle se sent con. Pire on a violé son intimité. Si elle attrape le coupable, elle jure de lui faire passer le plus sale quart d'heure de sa vie.

(Passage éludé, la suite au prochain post !)

Le soir venue, Nat avait raconter l'incident à Jewel, elle s'était plaint et inquiété certainement pour rien. Elle avait essayé d'analysé ce que Zacc lui avait dit pendant sa première réponse. Il trouvait ça sensuelle... Elle se mord la lèvre. Elle n'aurait jamais fait ça d'elle même. Cela voudrait-il dire qu'elle manquait de sex-appeal. Elle repense aux mots de son professeur de danse, sans cesse à la poussé à devenir plus "sexy". "Tu danse encore comme une petite fille Natasza. Jamais tu ne progressera si tu refuse d'embrasser ton côté sensuelle" Avait-elle déclaré du haut de son accent italien. Ce qui était marrant dans sa bouche. Maintenant, elle se demandait si être sensuelle consistait à montrer plus de son anatomie ou pas. Elle portait des shorts assez courts à Miami, ce n'était pas suffisant ?

Avec les autres, à l'extérieur, emmitouflé dans son manteau et son écharpe, elle tire sur son bonnet pour couvrir ses oreilles. Elle regarde les aurores boréals, activité de Noël alors que tout le monde s'étaient offerts leurs cadeaux respectif. Elle regrettait de ne pas avoir offert de cadeau à Zacc avant de partir. Et malgré la gène de l'après midi. Elle sortie le téléphone. Elle venait de se souvenir de son cadeau de la maison du père noël. Un sourire aux lèvres, elle pianote sur le clavier tactile.

Son sourire se fait plus large et pas même le vent gelée du nord, ne pourra lui retirer sa bonne humeur. Si elle avait hésité qui emmener avec elle. La réponse lui paraissait plus que clair. Elle s'y voyait déjà. Plage et cocktail. Espérons qu'il puisse voyager non ? Merde, espérons, elle se faisait des films trop vite.