I believe I can fly ! [FINIE]

Cher journal,
Je reviens du coiffeur avec ma 50éme nourrice.Oui il faut que j’enlève cette ''horreur'' que j'ai dans les cheveux comme dirait ma mère. Il faut que je m'arrange un peu avant d'entrer dans la 100éme école de gosses de riches que je fréquente.
On a donc fais les boutiques de long en large pour sortir avec des articles d'une laideur sans pareil. Je ne comprends pas pourquoi mes minis short et mes débardeurs moulant de suffisaient pas. Ma mère dit que c'est un look trop déjanté et décalé pour ce genre d'école. Mais bon me connaissant, une fois là bas je revêtirai mes chers vêtements. J'ai besoins de montrer mes jambes de sauterelles ainsi que mes formes généreuses. La nature m'a gâté et je ne compte pas m'en privé, à la limite de la garce attitude bien sûr !
Maintenant, j'ai les cheveux bruns qui retombent en cascade sur mes épaules, je trouve ça ridicule, ça n'a même plus de forme, ma mère dis que la frange c'est vulgaire, il faut croire qu'elle vit dans un monde parallèle très bizarre.
Quant au maquillage n'en parlons même pas, sous les ordre du tyran qui réponds au nom de maman, ma nourrice n'a pas pu m'en acheter. Pour me consoler elle m'a dit que mes yeux couleurs noisettes,mon sourire resplendissant, mes fines lèvres roses et mes pommettes hautes n'avaient aucunement besoins de maquillage. Je lui ai mentionné mes dizaines de petits boutons sur le fronts mais elle n'a pas relevé.
La seule chose que j'ai et que ma mère ne m’enlèvera pas car elle n'est même pas au courant, c'est ce petit tatouage que je me suis fait pendant mon escapade à Paris. Deux petits mots sur mon avant bras gauche qui à tout son sens pour moi, dès que je les vois des bons et des mauvais souvenirs se bousculent dans ma petite tête. Ces simples mots composé de sept petites lettres que tout le monde peut apercevoir sur mon avant bras c'est FOREVER YOUNG

Cher journal,
Aujourd'hui s’achève tristement mon périple d’aventurière. Paris et mes vieux amis de fugue ne sont plus qu'un vulgaire souvenir et la voix perçante de ma mère me fait revenir à la réalité.
"Tess ! Tess, regarde moi quand je te parle et éteint moi cette musique zoologique. Tu es inconsciente !
-Jeune rectifiais-je
-Tu es jeune ?! C'est ça que tu appelle la jeunesse ? Moi à ton âge..
-Toi à mon âge tu étais déjà sur les planches .. je la connais l'histoire. Mais toi à mon âge tu été adulte. Moi j'ai juste envie de profiter de ma vie, de m'amuser sans me soucier de l'image que les gens ont de moi. J'ai envie d'être Tess et pas la fille de la cantatrice. Tu comprends ça ?
-Et tu trouve que ton insolence envers ta mère te ressemble ?
-Mais arrête tu ne me connais même pas ! Allez laisse moi !"

Puis elle sortie sans demander son reste. J'avais enfin réussi à lui dire tous ce que j'avais sur le cœur. Enfin pas totalement tout, je ne m'étais pas totalement livrée sur qui j'étais. Peut être que je ne savais pas moi même qui j'étais. Ma mère dis que je suis insolente, mon beau père que je suis rebelle et ma nounou que je suis encore une grande enfant. Il faut croire qu'il y a a une part de vérité dans ce qu'ils disent tous. Je suis rebelle et insolente, en fait, c'est la seule manière pour moi de m'exprimer, mes mots, ceux-ci parfois durs mais toujours venu du cœur. Voilà encore un point de ma personnalité qui ne plaira pas à tous mais je m'en fiche un peu, j'ai l'habitude te toujours dire tout ce que je penses parfois même sans que je m'en rende vraiment compte. C'est assez flippant mais c'est comme ça et si ça ne plait pas à quelqu'un et bien qu'il me le dise en face. On réglera ça de façon adulte, parce que par moment je suis mature. Je sais quand il faut rire, pleurer, crier et être "sage". En fait j'ai beau faire la dure, au fond je ne suis qu'une petite fille qui cherche à être aimée, j'essaie juste de trouver l'amour maternelle que je n'ai jamais vraiment reçu si ce n'est de mes nourrices.

Quant à ma relation avec les gens de mon âge elle varie, avec les garçons je vais avoir tendance à les mettre tous dans le même panier; mélangeant ceux pour qui j'ai des sentiments et ceux que je ne peux pas blairer.

La journaliste est déjà sur le seuil de la porte, la jeune femme d'environ une trentaine d'année qui me sert de mère qui se rue sur la porte pour l'ouvrir et moi qui attends assise dans le salon. J'ai la chance avant de partir dans ma nouvelle école de livrer aux journaliste ma version de ma vie. Oui pour une fois je vais pouvoir dire ce que j'ai sur le cœur. Je n'attends pas qu'elle me pause les question et je me lance dans mon histoire :

"Alors … déjà, c'est assez compliqué pour une fille comme moi de 16 ans surtout que ma vie est assez.. disons .. complexe. En apparence tous est parfait mon beau père le riche homme d'affaire, ma mère la cantatrice et moi même formons une famille unie à qui tout réussi mais ça c'est ce que mes parents s'efforcent de montrer au reste de la population en commençant par vous..les journalistes et les paparazzis qui ne sont qu'à l’affût de scoops de ''LA'' famille la plus enviée d'Alger.-Je marquai une petite pause avant de continuer-Alger, voilà par où il faut que je commence.Alger c'est la ville qui m'a vu naître. Je suis sortie du ventre un 5 octobre 1996. A l'époque, ma mère n'avait que 17 ans, elle s'est battu se mettant à dos toute sa famille pour m'élever. Mais en fait, elle a fait ça disons à moitié. Jusqu'à l'âge de 4 ans elle s'est donnée corps et âme à mon éducation mais après ça les nourrices se sont succédées et m'ont chacune élevée à leur maniére. En fait, au yeux de ma mère la vie parfaite c'était changer de villes tous les six mois, changer d'amis, de langue de pays.. de vie en sommes. Puis à l'âge de dix ans elle a enfin compris que j'en avait marre, elle m'a laissé à Alger en compagnie d'une énième nourrice pendant que elle elle continuait ses allez retours dans le monde entier. Et ça elle ne s'en ai jamais rendu compte mais ça m'a fait souffrir de ne pas vivre avec ma mère. Au début, j'étais sociable mais c'est vrai que de changer tous le temps ça forge un caractère et pour ma part ça ma crée un carapace et c'est dure de percer une carapace en métal.

Mais tous à basculé le jour de mon 16 éme anniversaire. Ma mère trop occupée à répéter son show en à oublié de me le fêter. Un quart d'heure m'a suffit à faire ma valise puis à prendre un avion en direction de Paris. Je vais m'installer dans un de nos quinze appartements. La vie à Paris au début c'était sympa, je me sentais libre. Puis tout à mal tourné je ne saurais vous expliquer le pourquoi tu comment mais je l'ai fait, trafic de stupéfiants, drogue et alcool coulaient à flots dans mon salon, j’arrivais tout de même à en oublier mes tracas quotidiens. Mais au bout de six mois, ma mère, ayant toujours du bon sens à mis la police secrète d'Alger à ma recherche. Je dis bien secrète parce que un scandale pareil dans la famille Di Giacamo qui risque de faire les unes des journaux pour ma mère c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Quand la police m'a trouvé après six mois de fugue, un de mes meilleurs amis de cavale s'est dénoncé à ma place et à pris cinq ans de prison avec surcis.
-Je marque une longue pause ne regarde même pas ma mère qui doit être en train de pleurer sous ses lunettes noires. -Je vous laisse imaginer la raclée que je me suis prise en rentrant à la maison.Et là j'ai eu la surprise d'être placée dans une école de fils à papa à Miami, pour me consoler je me dis que c'est comme la prison, si je suis sage j'en sortirai vite."

Voilà, j'en ai finis avec mon interview, ma mère se lève raccompagne la journaliste à la porte. J'imagine déjà qu'elle va payer une grosse somme la journaliste et qu'elle va lui passer un faux témoignage disant que je suis très heureuse d'être la fille de la grande cantatrice Linda Di Giacamo. Bref elle à menti histoire de ne pas faire de ache dans sa réputation de parfaite cantatrice.