J'ai arrêté d'avoir des idées de titre à Scarlett [Terminé]

Id Card ÂGE : 18 ans DATE DE NAISSANCE : 17 avril 1996 LIEU DE NAISSANCE : Port Hedland, Australie CLASSE: Senior 2 CONFRERIES AU CHOIX Lambda RICHE OU BOURSE D'ETUDE : écrire. AVATAR: Adam Brody SCÉNARIO OU PI ? PI

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→ Adam Brody [color=red]ϟ[/color] Stephen Wills

11h, un dimanche matin, je viens de me lever et mon premier geste quotidien est d'aller dans la salle de bain. Je me regarde dans le miroir et passe ma main sur ma barbe de trois jours, je la porte souvent, ça me vieilli un peu et sans j'ai vraiment une tête de gamin. Après quelques secondes, le temps que mon cerveau se réveille, je me rends compte que ça se voit que je suis sorti hier, mes yeux bruns sont cernés et on peut encore lire de la fatigue dedans, en fait, on peut lire beaucoup de choses dedans, mais là, c'est surtout de la fatigue. Je m'étire en baillant avant de passer une main dans mes cheveux qui, là ne ressemble à rien, à moitié bouclé et surtout pas coiffé. Je les ébouriffe un peu. Je continue de fixer mon reflet dans le miroir et j'ai une révélation, comme ça, je ne semble pas très grand, alors que je suis dans la moyenne avec mon mètre quatre-vingts.

Je finis par me redresser et retire mon t-shirt. Je n'ai pas honte de mon corps, je ne suis pas le mec le plus musclé du monde, d'ailleurs, je n'ai pas vraiment d'abdo ou autre, mais je ne suis pas non plus comme ces vieux avec le ventre de bière. J'ai une corpulence normale pour un jeune de dix-huit ans. En m'éloignant un peu du miroir pour retourner dans la chambre, je vois rapidement mes jambes musclées, mais je les connais, je retourne donc dans ma chambre et ouvre mon armoire.

Je fouille dans mes affaires et sors une chemise ainsi qu'un jean. Je porte beaucoup de chemises, en fait, c'est ce que je possède en majorité puisque je suis presque tout le temps en chemise et en jean. De temps en temps, je mets un haut à manche longue par-dessus, mais c'est déjà moins souvent. Une fois mes affaires sorties, je les pose sur mon lit et retourne dans la salle de bain.



Une fois tout ceci fait, je file à la douche. La douche, quel endroit merveilleux, sûrement l'un des seuls endroits, avec les toilettes, où l'on est capable de philosopher sur tout et rien. À moins que je sois le seul qui fasse ça... Enfin, pendant que je me douche, je commence à réfléchir sur ce que je suis. Je ne pense pas être quelqu'un de difficile à vivre. Je suis presque toujours de bonne humeur, même si comme tout le monde, il arrive que j'aie des moments où ma seule envie c'est d'être seul. Mais ça, c'est plus en journée, le soir, j'aime sortir avec des amis, me rendre dans des bars en leur compagnie pour nous changer les idées après une journée de cours. La famille et les amis sont sûrement ce qui compte le plus pour moi. Après, il est vrai que je ne suis pas du genre hyper généreux, sauf quand il s'agit de sujet qui m'ont touché ou me touche personnellement. Pr exemple, je ne donne pas d'argent aux associations, sauf si il s'agit d'aider les orphelins. Et encore, si je dois faire des dons pour des orphelins, je préfère donner l'argent directement au centre d'accueil. Sinon, on ne sait pas où peut partir l'argent. Parce que oui, je suis assez fan, inconsciemment sûrement, de la théorie du complot. Je pense que le gouvernement nous cache toujours quelque chose, après ce que c'est précisément, je ne sais pas et je ne veux pas le savoir, mais je ne suis pas assez fou pour en parler.

Il y a une chose, autre que de donner de l'argent, que je ne peux pas supporter, ce sont les femmes. Et oui, je suis gynéphobe, c'est-à-dire que j'ai peur des femmes. Attention, ça ne veut pas dire que je suis gay, je ne suis pas attiré sexuellement par les hommes, ils ne m'attirent d'ailleurs même pas du tout. Mais dès que je suis en présence d'une femme ou plusieurs, je fais une crise. Le degré de ma crise dépend du nombre de femmes, de la distance qui me sépare d'elle et de si l'on est dans un lieu clos ou un lieu ouvert. Ça peut aller de la simple crise de panique à l'hystérie, qui le plus souvent se traduit par l'évanouissement. Mais cela ne m'est arrivé qu'une fois, en cours alors qu'il n'y avait que des filles autour de moi. Depuis, je me mets souvent au fond de la salle, du côté où il a le plus de garçons. La seule femme qui peut m'approcher et me toucher sans que je fasse de crise, c'est ma mère adoptive et personne n'a jamais su d'où ma peur pouvait venir. Je fais d'ailleurs une allergie aux psychologues vu le nombre que l'on m'a envoyé voir en Australie pour tenter de découvrir la source de mon malaise. Je ne suis pas normal et je le sais, mais c'est comme ça, je n'y peux rien. D'ailleurs, pour tenter d'être un peu positif par rapport à ma maladie, je me dis souvent que c'est drôle de voir la réaction des gars qui ne connaissent pas assez pour savoir, lorsqu'ils me voient faire une crise pour la première fois. Bien-sûr je le pense une fois que ma crise est fini parce que pendant... J'ai un petit peu autre chose à penser comme fuir le plus vite et le plus loin possible.




Je suis né en Australie, à Port Hedland. C'est ce que l'on m'a dit en tout cas, car je suis né sous X, je ne sais rien de mes parents biologiques, ce sont donc mes parents adoptifs qui m'ont raconté. J'ai eu la chance d'être adopté peu de temps après ma naissance, j'ai donc toujours connu ceux qui pour moi sont mes uniques parents. J'ai donc grandi avec eux, dans une petite ville à, à peine une heure de Melbourne, en gros, à l'autre bout de l'Australie. Je ne suis jamais allé dans ma ville de naissance, en fait je n'ai jamais voulu y aller, c'est comme si cet endroit ne faisait pas partie de ma vie.

Ma vie avec mes parents adoptifs a été tout ce qu'il y a de plus normal. Jeune, je ne savais pas que j'étais adopté et rien ne pouvais me le laisser penser. Après mon adoption, mes parents ont et un enfant, un garçon que je verrais toujours comme mon frère, même si nous n'avons aucun lien du sang. Mon frère à 4 ans de moins que moi, bien-sûr au début j'acceptais mal l'arrivé de ce nouvel enfant dans la famille et j'étais devenu insupportable et il m'a fallu du temps avant de m'habituer. Mais quand ce fut fait, tout redevint plutôt normal à la maison, comme à l'école où j'étais devenu plus que turbulent.

La plupart des membres de ma famille ne semblaient pas être gênés par le fait que j'ai été adopté. Pour eux j'étais quand même un membre de la famille et il n'y avait pas de problème sur ça. En cours, après le petit moment de turbulence, et lorsque j'ai commencé l'école obligatoire à six ans, j'étais devenu un élève plutôt sérieux, même si c'est à ce moment que j'ai commencé à avoir peur des filles. À l'époque, j'étais jeune et qu'un garçon puisse avoir peur des filles, c'étaient sûrement encore plus mal vu qu'au collège et au Lycée. Parce qu'à l'époque, je paniquais facilement, et je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Mes parents se faisaient régulièrement convoquer concernant ma phobie des filles, les enseignants pensaient qu'il se passait quelque chose à la maison. J'ai commencé à voir des psy à peu près un an après quand j'avais sept ans.

Les années s'enchainèrent ensuite plus ou moins normalement, hors mis les railleries des uns et des autres. J'ai fait des efforts pour les ignorer, mais quand on est un adolescent, c'est difficile. À ce moment, ma famille proche était la seule chose qui me gardait la tête hors de l'eau. Je dois être un des seuls adolescents qui n'a pas haï sa famille pendant sa crise d'adolescence. Moi, je haïssais tout le monde sauf ma famille. Heureusement pour moi, à la fin du collège, mes parents nous firent déménager aux États-Unis où mon père avait trouvé une possibilité d'emploi. On s'installa près de Los Angeles. Là, la vie changea du tout au tout pour moi, j'avais 14 ans.

J'avais toujours cette peur bleue des femmes, mais je tentais de la dissimuler. Mes crises de paniques étaient fréquentes, mais j'arrivais à faire croire que c'était la foule qui me faisait peur. Ça n'étonnait donc personne que je me mette toujours au fond de la salle et personne ne remarqua que je ne m'approchais pas des filles. Bien-sûr, j'eus le droit au fait qu'on dise que j'étais gay parce que je ne fréquentais pas de fille, mais ça, ce n'était rien comparé à ce que j'avais pu avoir en Australie. Ça ne m'affectait donc pas vraiment. Et là, il y a à peine un an, mes parents m'ont appris que j'avais été adopté. Ça m'a perturbé au début, je ne voulais pas le croire, mais je n'ai pas eu le choix. Je dois avouer que je leur en ai voulu au début, mais c'est rapidement passé, j'ai compris qu'ils ne me l'aient pas dit et je leur ai pardonné. Quand je leur ai pardonné, ils m'ont expliqué ce qu'ils savaient de moi et m'ont dit que si je voulais, ils pouvaient m'emmener là où j'étais né, pour des vacances, mais j'ai refusé, car ils se sont occupés de moi, ce sont eux mes parents et personnes d'autre. J'ai ensuite décidé de tout de même m'éloigner un peu, pas parce que j'étais gêné ou autre chose. En fait je ne sais pas pourquoi j'ai voulu m'éloigner, mais donc j'ai fini mon année et ils m'ont inscrit à Wynwood pour ma dernière année de lycée.

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