I'm a princess, an Irish princess ♥ [ 100 % ]

Id Card ÂGE :18 ans DATE DE NAISSANCE : 9 Aout 1995 LIEU DE NAISSANCE : Dublin CLASSE: Senior Year 3 CONFRERIES AU CHOIX EI, AP, Lambda RICHE OU BOURSE D'ETUDE :Riche AVATAR: Taylor Swift ♥ SCÉNARIO OU PI ? PI

Forum's buisness CODE : Ok By Ninou SECRET ENVOYE ? : ✔ | Ok By Ninou SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAIN / MARRAINE : Nope

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→ Taylor Swift [color=red]ϟ[/color] Nawel Norland

« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 200 mots.

Wynwood High School, Miami, USA. Revenir ici, c'est comme rentré à la maison. Enfin, une seconde maison. En franchissant le portail, je me revois plus d'un an et demie avant le franchir pour la première fois. De nombreuses choses se sont passé, et j'ai aussi changé. Tout comme j'avais déjà changé lors de mon précédent retour en septembre dernier. Mes cheveux ont repoussé, tombant dans le creux de mon dos. Avec le soleil qui faisait son come back, ils commençaient à s'éclaircir pour retrouver leur magnifique blond. Ma peau aussi apprécié le retour du soleil. Exit le cachet d'aspirine. Depuis que j'avais posé le pied sur le sol américain, je m'étais constitué un léger hale qui donnait à ma peau une légère teinte pêche. A croquer. J'avais pris aussi l'habitude depuis plusieurs mois de me mettre comme rouge à lèvre une sorte de vieux rose ou de rouge tendre qui chassait alors le côté enfantin ou adolescent que l'on pouvait encore trouver sur mon visage. Peu à peu, je devenais une adulte. Une belle adulte même selon les mots de ma mère. Elle était fière de moi, de ce que j'étais devenue. Elle retrouvait des traits de mon père dans mon visage, mais aussi la silhouette de ma sœur Kathleen en moi. Cela la comblait d'une certaine façon. Mais moi j'étais fière de ressembler à ma soeur. Elle était tout pour moi, et même si aujourd'hui elle n'est plus envie, elle reste toujours aussi importe pour moi, comme une sorte de modèle, de perfection à atteindre. Tout comme elle, j'étais grande, 1m80, et mince maintenant. J'avais une taille svelte, de longues jambes et fines, ainsi qu'une poitrine de taille raisonnable, en accord avec le reste de mon corps. Je suis peut-être grande, mais je ne suis pas gauche pour autant. Depuis l'adolescence, j'essayais de mettre un minimum de grâce dans mes mouvements. Bref, je faisait tout pour plus tard, devenir une femme élégante.

Ha, j'allais oublier ! Au creux de mon poignet, vous pouvez y voir deux tatouages. Entremêlée au tatouage de l’infini que je m’étais faite faire pour mes 16 ans, afin de toujours me souvenir de mon père et de ma sœur, se trouvait un fer à cheval, avec écris Tchouka en dessous.


« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 200 mots.

Gentille, douce, agréable, aimante sont des adjectifs qui me décrivent bien. Littéralement, je ne ferais pas de mal à une mouche, je serais même plutôt du genre à aller aider les gens qui en ont besoin. Je ne peux pas sciemment faire du mal à une personne, que ce soit physique ou mentalement. Peut-être cela est-il du au fait que jeune ado, j'ai était bizzuté par Charlott Waldorf en même temps que mon cher et tendre ami Soma Akane. Car oui, vous ne le saviez peut-être pas, mais pendant l'âge ingrat, j'ai été bizzuté et maltraité par celle qui plus tard allait être ma suppléante en tant que chef de confrérie. De petite obèse à la grande chef de la confrérie des roses, j'en avais fait du chemin. Mais ce n'est pas le moment de vous raconter cette histoire, je garde ça pour plus tard. Donc oui, où en étais-je ? Oui, c'est ça ! Je suis presque incapable de faire du mal à quelqu'un, de me moquer d'une personne juste parce que sa tête ne nous reviens pas ou qu'elle ne correspond pas à certains critères. On va mettre ça sur le fait que j'ai moi étais brimée. Du coup, à chaque fois que je vois ce genre de chose, c'est comme si je revivais les scènes d'humiliation de Charlott. Du coup, quand j'étais chef, j'ai comme développée une sorte de caractère maternelle, chouchoutant toutes les filles de la confrérie, comme une mère l'aurait fait avec ses filles, ou bien une grande soeur faisant découvrir pour la première fois du maquillage à sa petite soeur. Oui, c'est ça. J'avais pris l'habitude de prendre des gens sous mon aile, alors que j'étais moi aussi sous l'aile de quelqu'un. Mon cher Samoussa, grand dieu que tu m'as manqué quand j'étais en Irlande. Tout comme toi Nina. Je n'oublierais jamais ses après midis passées dans notre chambre dans la confrérie, à parler, se faire belle, rire, ou bien t'écouter jouer de la musique. Entre Ryan et Noah, nous ne savions plus où tourner de la tête. Que cela me manque, les papotages de filles, les ragots, le plaisir d'observer un mec sexy tout en buvant une tasse de chocolat chaud ou bien en lisant un livre. Hm, que de petits plaisirs, que j'avais petit à petit retrouvé lors de mon tour des Etats Unis. Le soir, je sortais, je me baladais, je prenais un bain de minuit. J'y ai rencontré des hommes, avec qui j'ai flirté, danser pieds nu dans le sable ou bien papoter sous les étoiles, en échangeant des baisers au gout salé. Hum, grand dieu que cela était bon. Si j'avais su, j'aurais fait cela plus tôt. Mais je ne pouvais pas, j'étais aveuglé par le prince charmant et le mythe qui l'entoure, tout comme Ryan était resté dans mon esprit. Mais le temps passant, j'avais appris à laisser couler, à ranger l'idée du prince charmant bien au fond de mon coeur en prévision du jour où je rencontrerais un homme dont je serais amoureuse, tout comme Nina a pu l'être de nombreux mois avant moi. Une nouvelle Nawel. Je vous avez prévenus non ?

Mais ne vous en faites pas, je reste sur certains points la même Nawel que vous avez pu croiser dans les couloirs du lycée ou bien rencontrer en cours. J'aime toujours lire, dessiner, rêvasser sur un banc dans le parc du lycée ou m'enfoncer dans le sable au fur et à mesure que la marée monte, m'engloutissant peu à peu. Certaines valeurs ne me quitteront jamais par contre, tel que le shopping ou le fait de prendre soin de soi. Ayant trop souffert des brimades des autres élèves, j'ai toujours du mal à me laisser aller sur ce point là, et je passe toujours un petit temps à prendre soin de moi, à veiller sur mon corps, à l'entrainer. Le fait d'aller courir plusieurs fois par semaine m'aide également à faire le vide, à m'apaiser, mais aussi mieux réfléchir. Voir empirer l'état de ma mère au fur et à mesure de son traitement n'a pas était simple, et cela m'a fait grandir. Au début, je courrais pour fuir, puis petit à petit, je me suis mise à courir par habitude, pour éliminer les gourmandises que j'engloutissais dans la semaine et me vider l'esprit.

Je me suis aussi développé un vrai style vestimentaire, propre à moi. Je passe aussi comme je vous l'ai dit avant, du temps dans la salle de bain, à me pomponner et à prendre soin de moi. On ne peut pas dire que je sois une grosse adepte du maquillage bien voyant et bien pimpant, mais plutôt une grande fervente du nude. Je trouve cela beaucoup plus discret, mais aussi, que cela met plus en valeur la fille qui le porte. Mais cela n’est que mon simple petit avis personnel.

J'ai également, lors de mon retour en Irlande emmenait avec moi ma guitare, qui depuis ne me quitte plus. J'ai d'abord galéré dessus pendant un bon moment, pour ensuite pouvoir réussir à en sortir quelques trucs plutôt sympas qui faisait sourire ma mère. Mais moi je pensais à Nina et sa guitare, aux sons qu'elle arrivait à faire avec. Je voulais faire comme elle, pour que si un jour je revenais à Wynwood, je puisse partager cela avec elle. Tout comme quand je courais, jouer de la guitare, même quelques heures tous les deux trois jours m'aidait à faire le vide dans ma tête, de même que l'équitation. Mais j'ai également rapporté une dernière chose avec moi d'Irlande : ma tendre candeur, qui parfois refait surface, me faisant redevenir alors la douce Nawel qui n'a pas souffert de la maladie de sa mère.


« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 300 mots.

Mon histoire ? On peut dire qu’elle est assez compliqué, voir même très compliqué. Jeune, j’ai vécu des choses que certains jeunes de mon âge ne vivront peut-être jamais. Mais bon, commençons par le tout début. Je suis née le 9 Aout 1995 à Dublin, en Irlande. D’après ma mère, j’étais un beau bébé bien bruyant. Mais ça, c’est ce qu’elle dit ! Après ma naissance, j’ai vécu presque deux ans à Dublin avant de migrer dans la lande irlandaise, plus loin les terres, mais plus proche de la nature. J’ai alors vécu là-bas pendant longtemps, jusqu’à la mort de mon père et de ma sœur dans un accident de voiture. Mais je crois que ce n’est pas le moment d’en parler pour l’instant. C’est une période de ma vie dont je parlerais plus tard.

Donc, je disais que j’ai vécu longtemps là-bas, et je crois que cela a été une des périodes les plus heureuses de ma vie. J’ai scolarisé à la maison, ce qui faisait que j’avais beaucoup de temps libre. Je passais mon temps dehors, à monter à cheval en pleine nature, sur le dos de Tchouka, ma ponette gris pommelé dans l’immense propriété familial des Norland. Car oui, si je suis riche, c’est qu’il y a bien une raison. Ma famille fait partie des grandes familles irlandaises qui autrefois étaient noble. Nous avons peut-être perdus nos titres de noblesses, mais certaines choses restent : une grande demeure en plein milieu de la lande, très ancienne ; plus petits domaines éparpillés dans l’Europe, une certaine renommé dans l’univers de l’économie et du commerce, ainsi qu’une place très importante dans le domaine des courses équestres. Car oui depuis toujours, les Norland sont de grands amateurs équestres. Tout le monde dans ma famille monte à cheval, et a déjà brillé dans les différents domaines de compétition. A peine 7 ans, j’avais déjà remporté plusieurs compets’ en régional et j’étais même allé jusqu’en national. J’ai aussi depuis toujours aussi un bracelet, enfin, une chaine en argent sur lequel j’ai plusieurs pendentifs qui me rappelle toutes mes passions : un livre en argent et en émail, un ruban de soie violet, un petit cheval et le symbole de l’infini. Ces symboles sont des repères pour moi, et Kathleen, ma sœur ainée, l’avais bien compris. Elle me l’avait offert pour mes 10 ans.

Mais, on peut dire que j’ai eu une belle enfance heureuse. J’étais entourée de mes parents, de mon frère Tristan, mon ainé de 6 ans, qui est devenu un officier de marine, ainsi que de ma sœur, Kathleen, qui fut mon ainé de 4 ans. Oui, fut. Elle est morte à l’âge de 17 ans dans un accident de la route. Oui, c’est l’accident dont j’ai parlé avant. Il tua aussi mon père. On revenait tous d’une audition pour ma sœur dans une prestigieuse école de musique. Ma mère et mon frère ont passé quelques jours à l’hôpital à cause de leur blessure, alors que moi non. Rien, je n’ai rien eu. Ma sœur c’est plus ou moins sacrifié pour moi. Elle c’était jetée sur moi pour me protéger du choc, et elle morte plus tard de ses blessures, alors que mon père est mort durant l’accident même. C’est lui qui a reçus le choc de plein fouet. Longtemps je m’en suis voulu, car pour moi, j’étais responsable, que si je n’avais pas été là, ma sœur serait toujours en vie. Mais un jour, j’ai compris. C’était grâce à elle que j’étais en vie, que je lui devais cette chance, et qu’à cause de cela, je devais vivre et profiter à fond de cette vie qu’elle m’avait offerte. Pour toujours, je crois que je lui en serais reconnaissante à jamais.

J’étais vraiment très proche de ma famille : on vivait tous ensemble, et c’était vraiment le bonheur. La personne dont j’étais le plus proche, c’était ma sœur. Elle m’a apprise beaucoup de chose : lire, me maquiller, monter à cheval. On dormait dans la même chambre et on avait vraiment un lien très fort entre nous. On était très souvent ensemble, voir tout le temps même. Elle remplaçait presque ma mère, cette dernière n’étant pas vraiment là pour moi. Oui, Kathleen a été ma mère de remplacement, me prodiguant tout l’amour que ma mère ne me donnait pas. Mon père était tout le contraire de ma mère. Je me souviens très bien qu’il passait son temps, avec nous, ses enfants. Donc oui, quand il y’a eu cet accident, j’ai perdu plus que ma sœur et mon père. J’ai perdu les deux membres de ma famille que j’aimais le plus. Mais je crois que cela a été un bien pour un mal : ma mère, mon frère, et moi-même, on c’est vraiment rapproché, soudé, créant alors une vraie famille qui se soutient dans les épreuves. Ca a été dur, vraiment dure, mais depuis, je suis proche de ma mère. Moins de mon frère, car étant officier de marine, c’est dur d’voir des nouvelles, mais dès qu’il peut, il nous en donne.

Tout ce que je peux dire, c’est que cet accident a vraiment changé le cours de ma vie. Depuis, je ne vis plus en Irlande. Ma mère devenait folle à rester là-bas, dans cette grande demeure qui lui semblait bien vide. Alors, c’est là que mon grand périple à commencé. On est tout d’abord partis aux Etats-Unis, tout d’abord New-York, puis on c’est déplacé petit à petit vers l’ouest des USA. On ne restait pas souvent plus d’un an au même endroit, en tout cas, ça quand même était de bonnes expériences pour moi. J’ai rencontré un véritable ami à NYC : Soma. Franchement, vous ne pouvez même pas imaginer ma joie quand je l’ai revu à WHS l’an dernier. C’était hallucinant. On c’était quitté sans se prévenir, et là, boum, je tombais dessus par hasard dans un couloir. Mais il n’y a pas que lui que j’ai retrouvé à WHS. Il y avait aussi Charlott, mon bourreau dans ma première école à NYC. J’y ai vécu un véritable enfer à cause d’elle. Mais ça, c’était avant. Avant que je ne parte, elle était ma sœur de confrérie, et aussi ma déléguée chez les Eta Iota. Et oui, j’ai été chef des EI. Oui, moi la petite timide, rêveuse et naïve. Puis je suis partie. Durant l’été, ma mère m’a appris qu’elle avait un cancer des poumons. Depuis la mort de mon père, elle c’était mise à fumer, dans de grosses proportions. Jamais ni mon frère ni moi avons pu la faire arrêter. Et là, elle a finis par tomber malade. J’ai cru devenir folle quand je l’ai appris. Mais je n’ai pas hésité. Je suis partie pour la rejoindre, pour la soutenir alors qu’elle allait commencer son traitement à base de chimio. Il ne lui restait que moi, mon frère étant en mission. Je ne pouvais pas la laisser seule, tant pis pour les cours. Je rattraperais, j’étais intelligente, du coup, ça irais. J’ai tellement eu peur pour elle. Je l’ai vu changer, perdre ses cheveux un à un, puis tousser, se décharner. Maintenant, elle va un peu mieux. Mon frère est rentré, il s’occupe d’elle. Je retournerais la voir aux vacances, et dès que je pourrais. J’essaie de la faire venir sur Miami, au soleil, pour que je sois plus proche d’elle, mais elle s’obstine. Mais je la comprends. Elle est enfin rentrée en Irlande. Pour la première fois depuis des années, notre maison famille a retrouvé ses véritables propriétaires. J’y ai passé tous l’été avec elle, et je l’ai vu petit à petit reprendre pieds et affronter en même temps que sa maladie les fantômes de son passé. Plusieurs fois, je l’ai vu s’effondrer devant un portrait de nous cinq il y a des années, alors, je me glissais à ses côtés, la prenais dans mes bras et pleurer avec elle. Mais ce séjour a aussi été dur pour moi tout en étant bénéfique. J’ai retrouvé mes racines que j’avais quittées en catastrophes jeune. J’ai aussi retrouvé ma lande irlandaise, ainsi que Tchouka, ma petite ponette gris pommelée. J’ai pu la montée une dernière fois, même si j’étais bien trop grande pour elle. Elle était vieille, et peu de temps avant mon départ, elle c’est éteinte. J’étais triste, très triste, mais c’était le cours de la vie. Rien ne la ramènerais, comme rien ne ramènerais mon père et ma sœur. Je devais juste l’accepter, comme tout. En tout cas, cet été fut vraiment étrange pour moi. J’y ai beaucoup appris, et j’ai aussi beaucoup évolué. Tout cela m’a fait murir et grandir. Je suis presque une adulte maintenant, beaucoup plus sage et mature. J’y ai aussi perdu ma naïveté, mais je ne crois pas que ce soit vraiment une grosse perte. Alors oui, maintenant je suis de retour, et je pense bien vous en mettre la plein la vue. La nouvelle Nawel est là, alors attention à vous petits élèves de WHS ! ♥

STOOOOOOOOOOOOOOP ! Ca, c'était il y a quelques mois, mais ça, c'était avant ! Je ne vais pas dire que j'ai changé énormément, mais tout de même. Je disais donc que la personne, enfin l'histoire que je viens de vous présentais datait un peu. Et il y a eu du nouveau. En début d'année, je suis partie. Encore une fois. Je suis rentrée en Irlande, ma mère n'allant plus aussi bien que quand je l'avais quitté. Mon frère était de nouveau là, prenant enfin les congés qu'il aurait du prendre il y a bien longtemps. Et tous les deux, nous avons remis notre mère sur le droit chemin. Les jours passaient, devenaient des semaines puis des mois. J'avais complètement abandonné l'idée de revenir un jour aux USA et de revoir Miami et le lycée. Je finissais mes études par correspondance, en attendant de les finir en Irlande. Sauf que j'ai eu, comment dire, une sorte d'appel au secours d'une amie qui m'était très proche au paravant. En lisant son mail, je ne pouvais m'empecher de m'inquiéter pour elle. Cette bonne et chère amie a chamboulé tous mes plans, provoquant alors mon retour en Amérique. J'ai pris mon temps pour revenir, pour m'assurer que ma mère irait bien, la laissant au bon soin de mon frère. Si il venait à repartir avant la fin de mes études au lycée, je me débrouillerais afin de faire venir ma mère au près de moi. Mais là, je m'égare.

Après avoir pris l'avion et fait escale à New-York, je ne devais prendre l'avion de nouveau que le lendemain. Par nostalgie, je me suis baladée dans la grosse pomme. Pour finir ma journée, je me suis installée sur les marches du MET, une bonne grosse glace à la main, et je regardais les passants, les pigeons, le soleil qui se couchait. Je laissais mon regard divaguait pendant que je me perdais dans mes souvenirs du temps où je vivais ici. Je me revoyais avec Soma manger des glaces et autre gourmandises, ou bien Charlott s'amusait avec moi, comme ce beau jour de Juin, où elle m'a écrasais ma glace dans mes cheveux après que j'ai refusé de lui laisser ma place sur le haut des marches du MET. Que de souvenirs ici. Mais aussi quel malheur et quelle tristesse j'y ai vécu. Mes rares moments de bonheur étaient au près de Soma. Tous les deux, nous n'avons pas été gatés pa l'adolescence. Enfin, moi en partie. J'était grosse. Oui grosse, bien potelée et tout le tralala ! Tiens, prends ça en note sale Voice, ça te fera un truc de plus à dire le mois prochain dans ta chronique pourrie. Je vois ça d'ici :" Nawel Norland, ex chef des poupées barbies du lycée, ancienne grosse ! Les vieilles traces immondes sur ses cuisses et son ventre sont en réalité des vergetures ou de vieilles traces de liposuccion. Oh Mon Dieu !". Oui, j'avais étais grosse, complètement bizuté par celle qui s’avéra être plus tard ma suppléante. Quel beau fruit du hasard.

Mais j'étais là, à y repenser, et à me demander ce qu'aurait pu être ma vie si je n'avais pas sombrer dans la gourmandise au début de mon adolescence. J'aurais pu alors être de ce genre de fille, qui bien fichues, mettent les garçons dans leurs poches, qui écument les soirées, boivent, sont sexy, finissent mannequins et ainsi de suite. Maintenant que j'avais 18 ans et demie, que j'étais comme j'avais toujours voulu être, peut-être était-il temps pour moi de tenter ma chance dans ce monde qui m'avait était interdis ?

Et c'est ce que j'ai fait. J'ai appeler le lycée, dit que j'arriverais au final après les vacances suite à quelques soucis familiaux. J'ai également pris de nouveau billets, pour d'autres endroits. J'allais revisiter tous les lieux où j'avais habités avant d’atterrir à Miami. Dernier jour de folies à Miami avant la rentrée pour immortaliser le tout. Et je commençais maintenant. Je ne vais bien sur pas tout vous dévoiler, ce serait vous confier d'adorables petits secrets, mais je n'en ai pas envie. Voici donc plutôt un résumé :

J'ai dancé avec de parfait inconnus sur une plage sublime, pris plusieurs bain de minuit avec un mec que j'ai dragué pendant plusieurs jours, trainée en boites, eu ma première gueule de bois, pris l'avion et flirtait avec mon voisin pendant tout le vol avant de passer la nuit avec lui, commençait à surfer, fait les boutiques à la recherche d'une robe de soirée sexy, poser pour un photographe afin de me créer un book, tester la clope, le joint pour finalement me dire que ça n'en valait pas la peine. En l'espace de trois semaines, j'ai fait tout ce que je n'avais jamais fait avant, que ce soit dans ma pré-adolescente, ou bien dans les soirées EI/PS. Je me comportais comme certaines filles de ma confrérie avant moi, comme ma chère Nina, qui couhait avec les hommes. J'ai fait comme elle. Je l'admirais tellement. Elle semblait si forte, que l'espace de quelques semaines, j'ai voulu être elle. J'ai mentis sur mon nom, mon âge, me suis incrustée en boite et ainsi de suite, comme pour vivre les moments qu'elle me racontait parfois le soir, quand une fois la lumière éteinte dans la chambre, nous nous racontions quelques petits secrets.

Maintenant, je suis à Miami. Je viens de finir de remplir mes papiers d'inscriptions et de déposer mes affaires dans le dortoir des Lambdas en attendant de me trouver un logement. Vous pourrez me trouver dans le lycée, sur la plage, à un bar en train de boire un café ou bien sur un banc du parc du lycée. Vous pouvez m'ignorer, venir me parler, ou bien me sourire. Je sais celle que je suis maintenant, et je serais ravir de connaître qui vous êtes.

Prénom/Pseudo : Nana Âge : 18 ans Où as-tu connu le forum ? : ♥ Une remarque particulière? : Oui Nina c'est ta surprise ! ♥ Sashette, Shinou, Jenny, Samoussa, Neillette et tous les autres,je vous aime ♥