« Le monde est un grand bal où chacun est masqué » || Victoria Adèle Rose De Belfort

Id Card ÂGE : 17 ans DATE DE NAISSANCE : 30.03.1997. LIEU DE NAISSANCE : Paris, France. CLASSE: Junior Year. 3 CONFRERIES AU CHOIX Êta Iota, Rho Kappa, Sigma Mu.   RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Riche. AVATAR: Clara Alonso. SCÉNARIO OU PI ? PI.

Forum's buisness CODE : Ok by Eric. SECRET ENVOYE ? : ✔| (à remplir par un administrateur) écrire. SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAIN / MARRAINE : Oui x)

Code:

→ Clara Alonso [color=red]ϟ[/color] Victoria De Belfort

« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 200 mots.

Mon regard se promène sur les contours flous de mon corps. La buée s'évapore peu à peu, révélant mon reflet dans le miroir ancien style Romantique, dont le cadre dorée est ornementé de feuilles et de fleurs sculptées. Encore une œuvre d'art, comme tout ce qui ce trouve dans cette pièce. Comme moi. N'est-ce-pas ? Mes cheveux châtain cendré tombent en vagues souples sur mes épaules, déjà lavés, séchés, brossés avec les meilleurs onguents, crèmes et shampoings que le monde ait inventé de nos jours. Je prends une pause de mannequin : une main, manucurée avec soin d'un vernis de marque couleur rouge carmin, posée sur une hanche fine. Mon corps simplement appuyé sur une seule jambe longiligne, fine et sculptée par le sport. Je soupire, reprends une posture plus naturelle. La vie de mannequin recommencera quand j'aurais finit mes études « au cas où ». Au cas où quoi ? Au cas où je sois une vieille peau à 35 ans ? Pff, plutôt mourir. Ce serait horrible de vivre dans le corps d'une moche. En attendant, je suis belle alors, quelle importance ?
Mes pas se dirigent d'eux même vers le dressing. Je contemple les étagères de vêtements chics, mis pour la plupart qu'une seule fois. Probablement achetés sur un coup de tête. Mon regard s'arrête sur une minijupe noire doublée et une blouse blanche au col évasé. Des escarpins noirs au bout ouvert pour laisser apercevoir le verni de mes orteils, assortis à celui des mains. Classique. Mes yeux verts « huitre » scrutent de nouveau le miroir avec sévérité avant de s'en détacher, satisfaits. Je me dirige vers la salle de bains. Je m'applique à poser le fond de tain de façon très légère à dissimuler mes cernes. Je recourbe mes cils de mascara noir, dessine le contour de l'œil à l'aide d'un crayon, ajoute une touche de poudre brune sur la paupière supérieure, épaissit les cils d'un trait eyeliner avant d'apposer une touche délicate de rouge à lèvre rose sur celles-ci. Je me redresse, comblée, choisis un petit sac à main et sors.



« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 200 mots.

« L'apparence n'est rien ; c'est au fond du cœur qu'est la plaie ».

Le rouge... Surement la couleur la plus ambiguë qui soit. Elle joue sur les paradoxes, se complète en contradictions. Amour, colère. Sensualité, courage, danger, ardeur, interdiction. Triomphe. Elle remue les sentiments, les mêlent, les nouent. Elle embrouille l'esprit de son paradoxe. Sa chaleur enveloppante, rassurante contraste avec sa force, son énergie. Horreur ou Douceur ? Luxure ou Crime ?
Hautaine. Voilà ce que tu es. Méprisante, Superficielle, Agaçante. Égocentrique. Oui, tu es tout ça. Alors maintenant cesse de chialer Vicky et relève toi. Relève toi putain ! Les autres vont le voir. Ils vont se faire un plaisir de te faire subir ce que toi, tu leur a infligé depuis le début. Ils vont te dévorer, te jeter. Te laisser en miettes. Tels des loups affamés dont tu serais le chef tout d'un coup à portée de crocs. Si tu t'effondres comme ça au moindre petit problème... Mais merde quoi ! Il y a des gens qui meurent de faim dans le monde. Des gosses oubliés qui peuvent pleurer. Mais toi... Tu es faible. Allez, écoute moi, petite fille, sèche tes larmes, remaquille-toi, enfouis toute ta douleur au fond de toi. Ne laisse pas les autres voir ta souffrance. Et n'oublie pas que je fais ça pour toi. Maintenant, sors, va retrouver tes amies. Allez ensemble marcher d'un pas conquérant dans les larges couloirs, le bruit de vos escarpins tapant contre le carrelage étouffé par vos rires et vos discutions incessantes. Sans offrir rien d'autre au reste du monde qu'un regard conquérant de jeune fille pourrie gâtée.
Allez, sois forte, suis moi. Viens on va faire du sport. Tu manges trop. Beaucoup trop. C'est moi, Ana, je vais t'aider. A maigrir jusqu'à ce que tu puisses t'envoler.



« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 300 mots.

« Le monde est un grand bal où chacun est masqué »

Victoria est née dans un hôpital de Paris d'une mère top modèle, Rose De Belfort, et d'un père chef d'entreprise, Louis De Belfort. Autant dire tout de suite qu'il s'agit d'un mariage « arrangé » par les deux conjoints. Mais ça leur convient : le plaisir d'amener une belle femme à ses soirées ; l'attrait de l'argent et d'une vie sure. La famille De Belfort est constituée uniquement de gens de qualité, n'est-ce-pas ? Et les deux mariés s'aiment passionnément, c'est évident. Ce qui ne les empêche pas de se tromper mutuellement. C'est pratique d'être très souvent en déplacement avec le boulot.

Et leur petite fille, perdue au milieu des histoires des grands ? Rien qu'une enfant pourrie gâtée, entourée de jouets, de vêtements, de nounous et de femmes de chambre. Oubliée par ses parents. Elle s'accommode mal de la situation, malgré l'amour que lui porte le personnel -plutôt arriviste, comme amour.

Victoria étudie dans les établissements les plus prestigieux de France. Elle apprend à parler couramment l'anglais et l'allemand, se débrouille en espagnol. Elle obtient de bons -voir très bons- résultats à l'école mais s'en désintéresse totalement. Elle adore le sport. Surtout la gymnastique. Il lui arrive de faire deux ou trois tours à cheval par-ci par-là.

Elle commence tôt le mannequinat, poussée par sa mère. Heureuse de l'intérêt soudain que celle-ci lui apporte. Elle brille sous le feu des projecteurs, illumine la piste de son sourire. Ça lui va bien. Elle aime être sur scène. Elle aime être le centre de l'attention. Si jeune, on se rend pas bien compte. Petite fille, les gens ne s'intéressent pas à toi. Juste à ton image. Qui tu es n'a aucune importance.

Elle oscille entre régimes draconiens et crises de boulimies. Chaque matin scrutant la balance d'un regard plein d'espoir. Cesse de manger, avale tout ce qu'elle trouve, vomit, prend des médicaments, fait du sport. Sa journée est rythmée par son obsession pour la maigreur, ravie de pourvoir toucher ses omoplates ou la pointe de ses épaules, dépassant tels des cintres en acier.

C'est au divorce de ses parents, à l'âge de 16 ans, qu'elle est envoyée en pensionnat à Wynwood High School. Elle arrive en classe en milieu d'année, alors que les classes sont déjà faites. Elle sourit, oublie un instant le masque hautain qu'elle s'est forgé depuis sa naissance, merveilleux bouclier face à l'indifférence du monde. Juste le temps de comprendre que rien a changé, finalement. « Les apparences suffisent largement à faire un monde », n'est-ce-pas ?

Prénom/Pseudo : Alice mais sur les fow' c'est Lily (;. Âge : 15. Où as-tu connu le forum ? : Je cherchais un forum RPG sur les humains « normaux ». Une remarque particulière? : Ce forum est vachement agréable à regarder et actif c'est nickel **.