Nolan Bruce Pierce
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ÂGE : 23 ans DATE DE NAISSANCE : 02/01/1991 LIEU DE NAISSANCE : Manchester, New Hampshire CLASSE: L3 Arts 3 CONFRERIES AU CHOIX Alpha Psy, Sigma Mu, Lambda RICHE OU BOURSE D'ETUDE : programme de réinsertion (:P) AVATAR: Eminem SCÉNARIO OU PI ? Scénario de Lila March. | Forum's buisness
CODE : Ok by Sasha SECRET ENVOYE ? : Ok by Sasha SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAIN / MARRAINE : Non merci
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→ Eminem [color=red]ϟ[/color] Nolan Pierce
My physical is mine
J'suis pas très grand. Mais assez imposant, par mes épaules larges et ce que la musculation m'a laissé. J'ai des cheveux coupé très courts, mon crâne est presque rasé, ils sont noirs, mes yeux le sont aussi. J'essaie de passer inaperçu, je fais tout pour me fondre dans le décor. Mes vêtements, des sweat, des pantalons larges, un bonnet ou une capuche, je reste jamais la tête sans rien dessus, j'aime pas que les gens puissent me reconnaître de dos, quand je m'y attends pas. J'ai pas un style de fou, mais j'en ai rien à battre, j'estime que mon originalité n'a pas besoin d'être trimbalée partout avec moi. J'ai rien à prouver. Ma démarche, j'avoue qu'elle n'est pas engageante, donner envie de venir me parler, c'est pas mon genre. Mes deux bras sont remplis de tatouages, faits après mon séjour en prison, une sorte de souvenir que je garde tout le temps sur moi. Les seuls visibles en permanence sont sûrement celui du poignet, un motif tribal qui en fait le tour, puis celui qui débute de mon épaule et s'étend sur tout le bras : un immeuble en feu avec un œil, un champignon, sûrement pour représenter ce motel merdique et l'addiction. Je l'ai ai tous dessiné moi-même, pour exprimer ce que je ressens, je n'ai besoin de personne, un crayon me suffit, et c'est vital.
Ideas in my head
Une des mes nombreuses mères m'appelait quand j'étais gamin « la petite bombe ». Toujours calme, mais prêt à exploser à tout moment. J'avais cette colère en moi, envers le monde, envers moi, envers le gouvernement, envers ma mère...toute cette rage non exprimée, cette tristesse aussi de n'avoir jamais eu de famille, de stabilité, d'amour. Violent, agressif, voilà ce qu'on a dit de moi toute ma vie. Pourquoi personne ne s'est donné le mal d'essayer de me comprendre. Voilà ce que j'étais gamin : un incompris. Le dessin était ma seule échappatoire, la seule chose qui me rendait heureux. Au début, c'était abstrait, je laissais mes émotions guider mon crayons, puis c'est devenu une passion à part entière. Où je suis devenu de plus en plus bon. La communication n'étant pas mon fort, je dessinais pour créer un lien avec le monde, un lien avec ceux qui m'entouraient. La plupart du temps je recevais des « oh ! C'est joli ce que tu fais »...parce qu'évidemment, personne ne pouvait comprendre que ce visage en pleur, ce n'était pas seulement un dessin.
Je n'aime pas me mélanger avec les gens. Les fêtes tout ça, j'évite en règle générale, sinon, je reste dans le fond, sur mon Ipod. Pure solitude je dirais. Je reste constamment froid, impassible, à moins qu'ils me cherchent trop, qu'ils me blessent alors je ne réponds plus de rien. Me maîtriser, c'est mon point faible.
Story of my life
-Lâchez moi...lâchez moi putain !
Un violent coup de poing. Le mec était au sol. J'avais frappé trop fort. J'avais pas réussis à me maîtriser. La plupart du temps, je sens quand ça commence à partir en couilles. Quand les limites deviennent flous, que mon monde se confonds avec le leur. D'habitude, j'ai pas de problème pour me mettre des barrières. Mais là, j'ai pas réussis. Je vous jure. C'est pas de ma faute. Mon collègue me regarde, on est dans la merde tous les deux. Un coup dans la nuque et dans les genoux, me voilà par terre. Les trois flics nous font monter dans leur caisse. On est dans la merde. Je regarde Kyle, il devrait pas être là, lui il veut nourrir sa famille, il a besoin de ce fric. Moi j'ai personne.
-Violation de domicile et vol et agression d'un représentant des force de l'ordre. Quelque chose à dire.. ?
On regarde nos chaussures tous les deux. Qu'est-ce qu'on pourrait dire ? Qu'on a besoin d'argent ? Que est fauchés ? Qu'on veut du shit parce qu'on est accros ? Non. On ferme nos gueules et on regard nos chaussures parce qu'on est lâches.
-Vos noms, vos âges.
Kyle me regarde... Puis il prend la parole, il donne son nom, il donne son âge, il essaie de faire passer la chose en disant qu'il a deux gosses de 2 et 4 ans. Mais il fait qu'empirer son cas. Puis vient mon tour. Je dis mon nom, je dis que j'ai 18 ans. Puis rien. J'ai bien une sœur, enfin je crois. J'ai pas de famille. Je suis un enfant de la rue, une de ces personnes qui ont tiré les mauvaises cartes à leur naissance. Dans un accès de courage, je dis que c'est moi qui ai fait pression sur Kyle. Qu'il n'y est pour rien. Que c'est de ma faute.
Mais ces salauds ont démantelés tout le réseau en plus de cette histoire, et notre petit trafic, c'est pas passé inaperçu.
2 ans de prison ferme. Un an de sursis. Avec obligation de rester en Floride et de se présenter à son contrôleur judiciaire une fois pas semaine. Puis je me retrouve à Wynwood par l'intermédiaire d'un programme de réinsertion visant à me re-scolariser. Ils ont vu que j'aimais le dessin. Ils m'ont collé en art.
Finalement c'était qu'un passage obligé. La prison, c'était ma case départ. Je suis un enfant de la rue, une de ces personnes qui ont tiré les mauvaises cartes à leur naissance. Je suis né dans le New Hampshire puis ma mère et moi avons migré au Canada. Ma mère ? C'est ce qu'on peut appeler une belle salope. Le genre de mère qui te demande de préparer la seringue et d'attendre sagement qu'elle revienne de son « grand voyage » sur le fauteuil de la salle à manger. Elle avait 23 ans, elle faisait les trottoirs pour vivre. Je me souviens pas de grand chose d'elle. Seulement de son visage. Son visage inerte sur la moquette crade du Motel. Elle était partie pour un « Grand Voyage » sur le fauteuil du salon, sauf qu'elle est devenue blanche, toute blanche, prise de convulsions, un liquide blanc sortant de sa bouche. Moi je la regardais, je protégeais le regard de ma sœur de 1 ans. Alors que j'en avais 5. Mais je regardais. Je la regardais s'étouffer en espérant qu'elle allait y rester. En espérant qu'elle ne revienne jamais de son « Grand Voyage ». Parce que rien ne pouvait être pire que notre vie. Tout ce qui me retenait dans ce motel, c'était ma petite sœur. Judy. Judy, pour elle, j'aurais tout fait, c'était ma seule famille, mon seul bonheur, le seul truc qui me faisait dire que ma vie n'était pas si merdique. Puis ma mère est morte. Elle a crevé devant nous. Judy a crié. Le voisin est arrivé. Et ça a été le festival : les services sociaux, les tribunaux, l'orphelinat. J'ai jamais revu ma sœur. J'ai même oublié son visage. Tandis que le visage blême de ma mère sur la moquette restait gravé dans ma mémoire.
J'ai été élevé par des familles d'accueil en tout genre. J'ai multiplié les familles, parce que ça n'allait jamais. Il fallait toujours changer, pour les services sociaux, la stabilité, c'est mal. Moi, tout ce que je voulais, c'était retrouver ma sœur, à défaut, trouver une vie normale. Une famille, des parents, des frères et sœurs. Mais non, il fallait changer. Prendre sa valise, remonter dans la voiture de l'assistante sociale et découvrir de nouvelles personnes, en faisant comme si ils comptaient pour moi. Je me suis finalement isolé. Je ne parlais plus, j'ai arrêté de mangé pendant un certain temps. Je ne réclamait qu'une feuille et un crayon. Et je dessinais. Des motifs abstraits au début, mes dessins, petits, ressemblaient à de grandes lignes emmêlées. Puis ça s'est affiné, j'ai commencé à prendre des modèle, à refaire la réalité. Jusqu'à ce que je sois capable de faire de jolies choses. Mais le résultat, c'était pas ce qui m'importait. Je voulais juste m'exprimer sur la feuille. Comme je ne pouvais le faire nulle part ailleurs. C'est fou comme mes dessins ont évolués avec le temps, comme ils étaient naïfs quand j'étais enfant.
A 17ans, je me suis retrouvé seul. A la rue, sans toit, sans bouffe, sans personne. Avec cet bouillonnement intérieur, cette rage qui m'habitait. Contre le système, contre la politique, contre tous ces gens qui nous manipulent, j'avais cette colère qui ne demandait qu'à sortir, qu'à être évacuée. J'ai trouvé une famille, je m'en suis créé une. Des marginaux, des gens comme moi. Pour la plupart petit dealers, essayant de survivre. Survivre, c'est ça que nous faisions. Des petits trafics en tout genre, pour se payer à bouffer. Et un jour on a eu envie de plus gros. Un cambriolage ça avait l'air d'un plan parfait. Ca n'a concerné que Kyle et moi et vous connaissez la suite...
Depuis ma vie, c'est dessiner, esquisser des croquis pour ne pas me sentir seul. Pour libérer cette énergie si forte qu'elle est prête à défoncer tout mon intérieur.
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Prénom/Pseudo : Loulou Âge : 17 ansOù as-tu connu le forum ? : D'une amieUne remarque particulière? : je vous aime
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(c) Suika