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 ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?

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MessageSujet: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 12:19

Bae Kim




Id Card

ÂGE : 18 ans.
DATE DE NAISSANCE : 17/06/1995.
LIEU DE NAISSANCE : Kôbe, Japon.
CLASSE : Senior Year.
3 CONFRERIES AU CHOIX : SM, RK & AP.
RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Bourse.
AVATAR: Taeyang.
SCÉNARIO OU PI ? PI.

Forum's buisness

CODE : Ok by Arwy
SECRET ENVOYE ? : by Sasha
SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAIN / MARRAINE : Non merci.

Code:
→ Taeyang [color=red]ϟ[/color] Bae Kim



My physical is mine


« La salle est vide. Du moins, en apparence. L'immense miroir recouvre l'entièreté d'un des 4 murs. Sur le mur qui lui fait face, une fenêtre haute et large laisse pénétrer la lueur froide de la lune. Elle trace une raie blanchâtre dans la pièce, ce qui suffit à l'éclairer mais lui donne néanmoins un aspect inquiétant. Le parquet est doux, comme si on venait tout juste de le nettoyer. S'y promener à pieds nus est un vrai plaisir, on peut sentir sous la plante de ses pieds qu'il ne comporte aucune aspérité. Aucun bruit... si ce n'est le cliquetis d'une chaîne qui se balance contre la jambe du jeune homme qui vient d'entrer. Il est minuit et demi, et ce jeune homme, c'est moi.
Je m'appelle Bae, prononcez Ba-é, surtout pas « baille » comme je l'ai déjà entendu à de trop nombreuses reprises. Bae Kim. Aka le nom de famille le plus répandu en Corée du Sud. Celui de mon père, et donc le mien, mais cela ne signifie pas grand chose de plus. Je n'allume pas les lumières, c'est inutile. La pleine lune se charge d'illuminer la pièce juste assez pour que je puisse me voir dans le miroir. Mon doigt se pose sur le bouton « play » de la chaîne hifi, ce qui lance une musique au hasard. Peu importe le son, il suffit de fermer les yeux et de se laisser emporter par le rythme, quel qu'il soit. Quand on a ça dans la peau, en tout cas... on se laisse cueillir par la musique, on la rejoint, on se lance. On danse. Je danse. J'adore ça, j'oserais même dire que c'est ma passion.
L'une des mes nombreuses paires de sneakers – je ne porte que ça, pour ainsi dire – rejoint le sol, et je me retrouve à pieds nus. Je plie mon mètre 61 en deux et remonte les jambes de mon pantalon de jogging sur mes mollets. Je sens au passage leur solidité et les muscles qui saillent sous ma peau dorée. Je me redresse, esquissant une vague de tout mon corps et qui vient mourir au bout de mes doigts, après être passée par mes épaules et mes bras. Je sens la musique qui pénètre en moi et vient réveiller le démon de la danse qui m'habite. Ma veste suit le même chemin que mes chaussures, de même que mon tee-shirt... ce qui laisse apparaître mes abdominaux bien dessinés. En revanche, point de pectoraux pour moi. Quand on est asiatique, à moins de prendre des anabolisants, ils sont beaucoup plus durs à développer. Enfin, c'est l'excuse que j'ai trouvée pour expliquer pourquoi ils restent relativement plats, en tout cas. Mais ça, pas question de l'avouer. Le fait d'avoir des origines m'aide aussi à me dire que ce n'est pas grave si je ne mesure qu'un mètre 61. Je ne me prendrai jamais une porte en pleine tronche, c'est un avantage que ne peut pas revendiquer un type qui fait 50 cm de plus que moi. Et puis, j'ai beau être petit, ce n'est que du muscle, partout. Mon corps, je le contrôle à la perfection. J'en fais ce que je veux, comme je veux. J'ai l'impression d'avoir conscience de muscles qui ne doivent même pas être connus de la plupart des gens qui ne pratiquent pas la danse – ou sport similaire – aussi assidûment que moi. La plante de mon pied droit se décolle du sol, et je me laisse emporter. Le reste de mon corps s'aligne et la machine est lancée. J'oublie tout, mes problèmes s'effacent, mon passé s'envole quelques instants, mes soucis disparaissent, mes peurs et mes complexes aussi. Ne reste plus que l'effort physique, le plaisir à chaque mouvement, la satisfaction pleine et totale de me retrouver là, tout simplement.
Après plus d'une heure d’entraînement, je finis par me laisser tomber par terre pour respirer un peu et m'hydrater. Une pellicule de transpiration s'est collée à ma peau, j'ai l'impression d'être une boule à facettes. J'attrape ma bouteille d'eau et bois une longue gorgée rafraîchissante, en essayant de ne pas croiser mon propre regard dans le miroir. Raté. Deux pupilles me fixent, et je me sens obligé de soutenir mon regard. Vu d'ici, mes iris ont l'air noirs, mais je sais que ce n'est pas le cas. Ils sont certes très foncés, mais bruns. Avec une toute petite pastille dorée dans l’œil droit, mais il faut savoir qu'elle y est pour la voir. Être très proche de moi, aussi. Et ne pas me faire rire... quand je ris, mes yeux se plissent et se ferment totalement, traçant ainsi deux fentes dans mon visage typé. En revanche, ma bouche s'ouvre toujours en grand lorsque j'éclate de rire, découvrant une rangée de dents blanches et – j'ai de la chance – bien alignées. Seul dans la salle, je ne peux pas m'empêcher de jeter un coup d’œil vers la porte avant de sourire de façon exagérée au miroir. Je m'arrête deux secondes après. Je n'aime pas, ça me plisse les yeux et j'ai l'impression d'être un cliché à moi tout seul. Quand j'étais gamin, je me mangeais souvent des réflexions à ce sujet. J'imagine que ça m'a toujours un peu fait chier, même si j'affirme le contraire à qui veut bien l'entendre. Tout comme ma petite taille, d'ailleurs. Si je cherchais une explication psychologique à deux balles, j'imagine que je vous dirais que c'est parce que je ne connais pas mon père, et que c'est la seule chose qu'il m'a laissée : un héritage génétique qui m'a fait penser pendant des années que j'étais adopté, malgré ce que ma mère se tuait à me répéter. Bref. Je continue l'inspection, c'est au tour de mon nez d'être passé au crible. Lui, je l'aime bien. Un pur héritage de ma mère : il est droit, fin et plutôt petit. Mes oreilles aussi sont petites. Et percées. Je porte souvent des boucles d'oreille, de mec évidemment. Des anneaux ou des piercings, tout simplement. Enfin, je passe une main – petite, elle aussi – dans mes cheveux. Mon crâne est rasé sur les côtés, ce qui fait que les cheveux qui se dressent au sommet de ma tête forment une crête pas mal grande. Je les laisse pousser, et quand ils auront atteint 15 centimètres, je les teindrai. En attendant, ils sont noirs. Comme l'encre qui recouvre ma peau. Un tatouage ? Oui, mais un faux. Je suis trop indécis pour me décider sur un modèle qui resterait gravé dans ma peau toute ma vie, alors je me fais de temps en temps des tatouages temporaires. Actuellement, c'est une grande croix qui recouvre tout mon flanc droit. Je l'ai faite il y a un peu plus d'un mois, alors elle est encore bien nette. Elle restera en place pour un peu près 6 mois, comme d'habitude avec les tatouages éphémères. Juste le temps que je me lasse d'elle. Comme du reste. Je me laisse tomber en arrière et mon dos étroit touche le sol frais, ce qui me fait un bien fou. Je suis épuisé, après cette séance d'entraînement... mais encore plus par cette inspection que je me suis imposée que par la danse. Je déteste avoir à affronter mon image dans un miroir.


Ideas in my head


« Le sujet l'a évoqué précédemment, mais revenons à ce petit détail. Voulez-vous ? « Juste le temps que je me lasse d'elle. Comme du reste ». En effet, nous avons remarqué chez lui une indécision chronique qui l'amène à commencer de nouvelles choses sans jamais les terminer. Que cela soit des sports qu'il a envie de tester mais abandonne toujours au bout de quelques semaines, des relations qui se terminent aussi vite qu'elles ont commencées – amicales ou amoureuses – ou encore des objets de décoration qu'il bazarde à la poubelle quand il en a marre de les voir traîner dans sa chambre. Presque à tous les coups, le processus est le même. Bae voit une chose/activité/personne qui pourrait l'intéresser. Il l'observe, de loin. Il tente d'y réfléchir, d'analyser et de se projeter dans l'avenir afin de ne pas faire d'erreur concernant le nouvel objet de sa convoitise. Il faut toujours du temps pour se décider. Il hésite beaucoup. Et enfin, il se lance... pour se rendre compte des semaines plus tard que, non, il n'aurait finalement pas du parce que tel ou tel détail l'emmerde. Ou plus simplement, parce qu'il a trop vu/fréquenté/pratiqué et que l'attrait de la nouveauté s'est déjà estompé. C'est ainsi que se terminèrent pour le jeune homme de nombreuses relations. A la question « qu'est-ce que j'ai fait de mal ? », il se trouvait toujours dans l'incapacité de répondre. De mal ? Rien. Il en avait juste assez de sentir précisément cette main dans la sienne, ces lèvres contre les siennes. L'indécision, la lassitude. Le besoin de changement ou de nouveauté. La peur de s'attacher, peut-être un peu. Mais cette dernière option reste encore à prouver, car il ne s'est jamais réellement attaché à qui que ce soit, amoureusement parlant. Cette indécision se remarque également dans sa vie de tous les jours. Face à sa garde-robe, le matin, par exemple. Ce tee-shirt large à motif en triangle, ou ce débardeur noir à l'effigie d'un groupe qu'il ne connaît pas mais dont il apprécie le logo ? A la cantine : pommes dauphines ou purée ? Face à son choix d'options : maths ou théâtre ? Bae est formellement incapable de se dire « débardeur ; purée ; théâtre » car il a toujours l'impression que son choix va en conditionner d'autres, et qu'il ne doit pas prendre cette décision – aussi futile soit-elle – à la légère, au risque de se retrouver bien embêté s'il se trompe. Si je mets le débardeur, qu'il y a trop de soleil aujourd'hui et que le prof nous oblige à faire cours dehors : est-ce que je ne risquerais pas de me prendre un coup de soleil sur les épaules ? Coup de soleil qui m'empêcherait par la suite de réaliser les portés au club de danse, parce que j'aurais mal aux épaules dès que ma partenaire viendrait s'y appuyer... et si on ne peut pas s'entraîner correctement, ce championnat dont on parle sans arrêt, ne risque-t-on pas de le perdre ? Voilà un peu près ce qu'il se passe dans la tête de Bae, au moment de prendre une décision. Il envisage les choses, imagine comment la situation pourrait dégénérer à la suite d'un mauvais choix... et en oublie totalement de se rappeler qu'il n'a plus eu de coup de soleil depuis près de 12 ans, à force de traîner sous ses rayons depuis sa plus tendre enfance. J'appellerais également cela : l'art de se prendre la tête pour pas grand-chose.

Il n'y a qu'une exception qui confirme la règle : la danse. A l'âge de 4 ans, dans la cours de récréation. Bae traînait avec Jules, sa « petite copine », comme il aimait à la considérer – pour faire comme les grands, même si ce concept lui échappait quelque peu, mais passons –. Accroupis tous les deux un en face de l'autre, à la recherche de jolis cailloux, Jules révéla à son camarade qu'elle allait à un cours de danse après l'école. A cet âge, le petit Bae n'avait pas encore autant de mal à se décider... et il décréta donc, sans doute pour l'impressionner, qu'il l'accompagnerait. Quand sa maman vint le chercher à l'école, l'après-midi même, il la supplia presque de le laisser aller à ce cours avec elle... et ce fut pour lui une véritable révélation. Tout paru fantastique à ce gamin haut comme trois pommes, que cela soit la musique, la façon dont le corps de leur prof de danse s'accordait à la mélodie ou l'énergie positive qui éclatait dans cette toute petite salle de quartier, une fois que tous se mettaient à danser ensemble. Bien entendu, il n'en fit pas l'analyse aussi précise, mais sentit simplement qu'il avait bien fait de venir et qu'il s'amuserait beaucoup, ici. Au désespoir de sa maman – qui avait peur que son fils finisse comme Billy Elliot –, il demanda toutes les semaines pour y retourner... les semaines se transformèrent en mois, puis en années. Même lors de leur déménagement, qui les amenèrent de San Francisco à Miami, Bae ne laissa pas tomber et demanda à être réinscrit dans une salle de danse. Ainsi naquit sa belle passion, son unique véritable amour... et le look street qui va avec. Ce dernier rassura définitivement la mère de Bae, Carrie. Son fils ne porterait jamais de tutu : elle arrêta net d'allumer une bougie à l'église tous les dimanches, en se disant que ses prières avaient été entendues.

Passons au côté social de la chose. Comment se comporte le sujet en société ? Nous l'avons évoqué un peu plus tôt : la phase d'approche commence inévitablement par une longue observation, de laquelle résultera – ou non – une relation quelconque. Bae déteste les rencontres qui sont le fruit total du hasard, parce qu'avec elles, il n'a pas le loisir d'observer la personne et de se faire une idée à son sujet. Il est par conséquent totalement dans le flou la concernant, et cela a toujours tendance à le mettre un peu mal à l'aise. Ainsi, il peut paraître très froid quand on fait sa connaissance sans qu'il ne s'y soit attendu. A l'inverse, lorsqu'il peut satisfaire sa curiosité et analyser son objet de convoitise, le jeune homme a tendance à se faire très rapidement une idée de cette personne, basée sur quelques détails qu'il a observés. Il juge rapidement les gens, et il est plutôt rare que son idée change par la suite en positif, même si la personne prouve par A+B qu'elle n'est pas comme Bae se l'imaginait. En revanche, il est très facile de le décevoir. Ce trait de caractère n'est pas anodin, ni apparu « comme par magie » chez le petit brun. Une mauvaise rencontre, à Central Park, deux ans plus tôt, lui a appris à se méfier du monde qui l'entoure, alors qu'il n'avait pas spécialement cette tendance auparavant. Une fois cette conséquente barrière franchie, pour les personnes désireuses de finir dans les petits papiers de Monsieur Kim : une belle amitié s'annonce. Celle-ci peut se révéler courte mais intense au possible. Bae donne tout aux gens qu'il apprécie réellement... avant de se lasser de leur présence, le plus souvent. Ainsi, il a eu un nombre incalculable de meilleurs amis, mais aucun n'a su garder cette place plus de deux ans. Et deux ans, pour Bae, c'est déjà énorme. Quand un aventurier des temps modernes arrive à pénétrer dans l'univers de l'adolescent, ce dernier se révèle tout à fait différent qu'avec les personnes lambda. Prêt à tout pour profiter de chaque instant avec ses amis, Bae ne dit jamais non à une petite folie. Il ne se met aucune limite... consciente, en tout cas, pour profiter de la vie à fond. Son passé lui a fait comprendre que la vie était courte, et qu'elle pouvait s'arrêter à tout instant. Ainsi, il faut la vivre pleinement et ne refuser aucune nouvelle expérience qui se présente. Mais attention, les personnes qui le connaissent bien le savent : ne proposez jamais au jeune homme d'aller sauter dans la mer depuis les falaises OU de voler un jet-ski à ces riches touristes pour aller faire un tour en mer ! En effet, face à un choix qui pour lui se révèle toujours cornélien, il lui faudrait 3 heures pour se décider et la belle occasion filerait aussi vite qu'elle s'est présentée. En revanche, dites-lui « et si on allait nager à poil dans la piscine de la voisine ? », il vous suivra les yeux fermés... après s'être souvenu rapidement qu'il ne devait pas se mettre de limites au risque de le regretter par la suite.

Bae aime à penser qu'il est fonceur et ne recule devant rien... mais en réalité, quand on l'observe, on se rend compte qu'il a bel et bien certaines limites, même s'il n'en est absolument pas conscient. Premièrement, le fait qu'il ait besoin d'analyser les gens et de se décider quant à leur fiabilité est un gros frein. Il ne voit pas les choses ainsi, mais c'est un fait avéré. S'il était plus spontané et réellement « sans limites », Bae filerait faire des conneries avec le premier trou du cul croisant sa route, sans se poser de questions... pour de bon. Or, il en est parfaitement incapable, il a besoin d'avoir confiance dans les gens qui l'entourent pour se laisser aller aux pires idioties. Deuxièmement : le manque de confiance en lui. Résultant de ses complexes physiques, ce manque de confiance l'empêche parfois de faire ce qu'il a envie... et une fois de plus, Bae ne se rend pas compte que cela va à l'encontre de sa règle ultime, « profite de la vie ». Comment en profiter sans complexe quand on a pas confiance en soi ? Sans aucun doute, il faudrait que quelqu'un – qui connaisse assez bien le jeune homme – puisse lui en faire prendre conscience... mais pour cela, encore faudrait-il qu'il se confie, et ce n'est pas gagné. Il n'aime pas parler de son passé et le laisse le plus souvent sous clé, particulièrement lorsque cela concerne les quelques 6 mois de son adolescence passés à New-York. De ce fait, le jeune homme se voit comme un rebelle... mais il n'en a les caractéristiques que quand il est en terrain sécurisé. Ou quand il se lance dans la violence. Il lui arrive de se montrer teigneux, agressif voir bagarreur lorsque certains touchent les points qui font mal. L'absence de père, sa différence physique avec « ses parents » – sa mère étant remariée à un pur américain, Bae n'a rien de lui physiquement même s'il le considère un peu comme un père de substitution –, sa petite taille, ses yeux qui disparaissent lorsqu'il rit,... lorsqu'un de ces sujets est abordé par qui que ce soit, Bae perd très facilement son calme et, comme il ne sait généralement pas quoi répondre pour garder la face, il attaque de la seule façon efficace qu'il connaisse : insultes, méchancetés... et quand cela ne suffit pas, un poing dans la gueule et on en parle plus. Le jeune homme n'est pas du genre patient, il n'est pas mou du genou non plus – au contraire, c'est un garçon très vif, à la limite de l'hyperactivité – et de ce fait, est prédisposé à la bagarre facile. Ce manque de subtilité lui a déjà joué des tours par le passé, mais quand il est énervé, Bae n'arrive décidément pas à rester zen. D'autant qu'il sait qu'il est bon au corps à corps ! La danse l'a musclé, son manque de confiance en lui et ses complexes lui ont appris à se défendre lorsqu'il se sentait attaqué, sa petite taille et sa vivacité lui permettent également d'esquiver plus facilement des adversaires lourds et moins rapides... ce qui fait de lui un bagarreur plutôt expérimenté.

Et pour finir sur une note un peu plus positive, ajoutons à cela quelques petits détails le concernant : il fume de manière occasionnelle ; ne tient pas du tout l'alcool ; est adroit et agile ; a le sommeil très léger ; n'est pas rancunier mais pas reconnaissant pour la cause ; aime le rouge ; ne mange pas de viande mais adore le poisson, les fruits et les légumes ; déteste les sodas sucrés et mauvais pour la santé, ainsi que la bière ; boit beaucoup d'eau et de boissons énergisantes, ainsi que de la vodka red bull en soirée ; a peur des chevaux ; ne sortirait pas avec une fille plus grande que lui, préfère les petites blondes sportives ; aime les serpents... et son endroit préféré est sans aucun doute une grande salle de danse dans laquelle une musique street résonnerait, parce que c'est ce qu'il préfère !



Story of my life


« 1939, au Japon.

Une très jeune femme, vêtue d'une blouse d'infirmière, s'occupait des blessés évacués du front le matin-même. La Guerre sino-japonaise faisait rage depuis près de deux ans, pour des raisons qui lui échappaient sans aucun doute. Il fallait faire face, avec les moyens vétustes de la petite bourgade dans laquelle elle vivait... et aider le Pays, coûte que coûte. A à peine 14 ans, elle était déjà marquée par la Guerre : ses traits tirés faisaient foi de la dure vie qu'elle menait, comme tout le reste de son Peuple.

1941, base militaire chinoise.

Un commando d'américain, parmi lequel se trouvait Howard Smith, fut envoyé dans le camp ennemi, au Japon. Mission suicide ? Peut-être, mais tous avaient signé pour cela. Ils savaient dans quoi ils s'engageaient, en faisant leur service militaire... et l'alliance des USA et de la Chine contre les nippons les obligeaient à se battre pour la Patrie et obéir aux ordres, au prix de leur vie s'il le fallait. L'attaque mythique de Pearl Harbor se préparait, et avec elle la défaite de ces foutus japonais.

1941 toujours, Japon.

Foutus japonais ? Qui était cette intrigante jeune femme, de qui Howard tomba immédiatement sous le charme ? Sa peau laiteuse lui donna immédiatement envie d'y poser les lèvres, ses grands yeux effarés fit monter en lui le désir de la protéger, ses longs cheveux soyeux appelaient ses mains à s'y glisser... Une simple infirmière, jeune, éblouissante. Lui, son statut de militaire lui conférait un certain respect... mais elle avait l'air de s'en moquer comme d'une guigne. Il se promit de la séduire.

1950, San Francisco.

Howard Smith et Yuna Akane convolèrent en juste noces. Elle avait 25 ans, il en avait 30. Blessé de guerre, Howard avait perdu l'usage d'une jambe... mais son infirmière était là pour lui, et il se sentait le plus heureux des hommes.

Octobre 1973, San Francisco.

Une vie s'était écoulée, heureuse... ne manquait à ce bonheur qu'un enfant. Yuna et Howard pensaient ne jamais avoir cette chance un jour, étant donné leurs tentatives infructueuses pendant de très, très nombreuses années. Le 4 octobre, cependant... une petite fille vit le jour. Yuna avait 48 ans, la grossesse avait été difficile. Elle mit ses dernières forces dans l'accouchement, et décéda quelques heures après des suites de son hémorragie. A 53 ans, l'ancien militaire se retrouva père, et veuf. Une situation qu'il eut beaucoup de mal à accepter. Il prit une nourrice et, quelques mois plus tard, alla retrouver sa tendre épouse. Le chagrin l'avait emporté, laissant ainsi la petite Carrie, puisque tel était son prénom, orpheline. A deux ans, elle fut adoptée par les Steevenson, de Miami. Elle n'avait pas hérité grand-chose de sa maman, mais ne ressemblait en rien physiquement à sa nouvelle famille.

1991, Miami.

A 18 ans, Carrie apprit qu'elle était adoptée. Cela ne remit en rien l'amour qu'elle portait à sa famille... mais le besoin de savoir d'où elle venait fut le plus important, et elle quitta Miami, sur les traces de son passé. Ses recherches l'amenèrent à San Francisco, d'abord. Elle fouilla les registres, fureta partout et finit par mettre la main sur ses origines asiatiques. Ses yeux très légèrement en amande auraient pu la mettre sur la piste, cependant elle n'avait jamais imaginé une seule seconde qu'elle aurait pu être adoptée et n'y avait par conséquent jamais vraiment réfléchi. Certes, elle ne ressemblait pas au reste de sa famille : la génétique, vous savez, c'est compliqué. Il suffit d'un gêne récessif, et on y est. Mais non. Adoptée, et asiatique par dessus le marché.

1993, aéroport de Seoul.

Il avait fallut 2 ans à la jeune femme pour toutes ces recherches, et dès qu'elle avait appris ses origines, elle avait sauté dans le premier avion pour l'Asie. Ce qui l'amena en Corée. Sans doute la pire, et la meilleure idée de sa vie.

1994, Gumi, Corée du Sud.

Un an plus tard, entre petits boulots et galères en tous genres, la jeune femme n'en savait pas plus sur sa mère. Loin de là, mais elle vivait sa vie à fond sans penser au lendemain. Elle trouvait une satisfaction légèrement perverse dans cette vie de bohème et se laissait porter au gré du vent. Les joins aidaient sans doute pas mal au fait qu'elle ne réfléchissait pas au futur et se laissait simplement vivre. Elle était serveuse dans un bar quand elle fit la connaissance d'Il Kwon Kim. Plus âgé, séduisant... charmant et charmeur : Carrie le trouva tout de suite à son goût. Et lorsqu'il remarqua qu'elle le fixait depuis qu'il était entré dans le bar, l'homme fit ce que tout homme qui repère une cible facile fait : il se leva et alla lui proposer un verre. Un contact suffisant pour appâter l'américaine. Il Kwon avait alors 34 ans, elle en avait 21. Naquit entre eux une idylle qui ravagea Carrie autant qu'elle la passionna. Kim avait cette faculté étrange de se faire haïr dès qu'il partait... et pardonner au moindre sourire. Ainsi, il pouvait lui poser un lapin 4 fois de suite : quand il se présentait la cinquième fois, elle lui tirait la tronche et il s'arrangeait toujours pour qu'elle change d'avis et retrouve le sourire. Il maintenait la flamme en lui envoyant des messages sans arrêt, en lui promettant monts et merveilles, en lui confiant des choses qu'il n'avait soit disant jamais osé avouer à personne... La jeune femme se sentait unique, et cela suffisait à la jeter dans le bonheur le plus total. Jusqu'à la déception suivante. Arrivaient alors crises de larmes, remise en question, désespoir. La passion dévorante qui la liait à Il Kwon était néfaste. Elle le savait. Carrie eut alors l'idée de le retenir auprès d'elle d'une façon plus radicale. Stupidement, elle arrêta de prendre sa pilule. Il ne lui fallut qu'un mois pour tomber enceinte. C'était à la fin de l'année 1994. Quand elle l'annonça à Il Kwon, il disparut de la circulation, purement et simplement. Ravagée, Carrie osa songer au suicide... mais l'idée qu'elle emporterait avec elle ce petit être qui grandissait déjà dans son ventre la maintint en vie. Son instinct maternel, malgré son jeune âge, était déjà bien présent.

1995, Kôbe.

La mère adoptive de Carrie, en apprenant cette histoire, décida d'aider sa fille à se remettre sur les rails et reprit ses recherches concernant ses origines. Elle dégota un vieux registre dans lequel figurait Howard, le père biologique de Carrie. Il y était indiqué qu'il avait épousé une japonaise. Yuna Akane. Nouvelles recherches, Molly en apprit plus sur cette femme qui avait donné naissance à sa fille. De fil en aiguille, elle parvint à mettre la main sur un nom. Une ville. Kôbe. Elle partit rejoindre Carrie en Corée et, en mars de l'année 1995, les deux femmes arrivèrent sur le sol japonais. Le sol des ancêtres de Carrie... qui avait fini par se faire à la Corée et découvrait une nouvelle culture, tout à fait inédite, qui aurait pu être la sienne. Elle était alors enceinte de 6 mois.

17 juin 1995, Kôbe.

Bae poussa son premier cri à 8h35 du matin. Les cerisiers étaient en fleurs. En hommage à ce père qu'il ne connaîtrait jamais mais que Carrie aimait encore profondément, elle choisit pour son fils un prénom coréen et lui donna le nom de famille de son père biologique, plutôt que le sien. Elle ne voulait pas qu'il ignore ses origines, comme cela avait été le cas pour elle. Elle envoya un tas de lettres à l'adresse que lui avait donnée Il Kwon, à l'époque où il sortait plus ou moins avec elle. Toutes ces lettres restèrent sans réponse, Carrie ne sut jamais si son premier vrai amour savait qu'il avait un fils.

1996, Kôbe.

Carrie découvrait, admirative, les joies de la maternité. Ce n'était pas facile tous les jours, d'autant qu'elle devait beaucoup travailler et laisser son fils à la crèche très souvent, mais elle était heureuse. Quand il fit ses premiers pas, avant même d'avoir esquissé le moindre son qui ressemblerait de près ou de loin à « maman », la jeune maman hurla de joie et appela directement sa mère pour l'en informer. Cette dernière était retournée à Miami, rejoindre son mari et le frère de Carrie. La femme de ce dernier venait de mettre au monde un petit Samuel, ce qui faisait de Molly une grand-mère comblée.

1998, San Francisco.

Bae venait de souffler sa 3ième bougie, et Carrie décida qu'il était temps pour eux de rentrer au pays. L'Amérique lui manquait. Mais il n'y avait pas que cela : on lui avait proposé un poste à San Francisco, de professeur de coréen. Elle avait postulé tout à fait par hasard, en voyant l'annonce sur un site internet. Les candidats étant rares, elle avait été acceptée – sous réserve de passer une agrégation en rentrant au pays, ce qu'elle fit directement –. Bae commencé à fréquenter la maternelle. C'était un petit garçon fort vif, qui ne parlait pas beaucoup mais était en revanche très remuant. A l'école où elle enseignait, Carrie fit la connaissance de Tom Gardner. Cela faisait des années que la jeune femme n'avait pas fréquenté d'homme. Plus depuis Il Kwon, en réalité. Tom lui plut immédiatement, et elle sut qu'elle était guérie définitivement de son amour pour le coréen et père de son fils.

1999, pont de San Francisco.

Un genou posé sur le sol, un an jour pour jour après leur rencontre, Tom demanda à Carrie de l'épouser. Ce qu'elle accepta en pleurant de joie et en imaginant le bel avenir qui s'offrait à eux. Ils emménagèrent quelques semaines plus tard, avec Bae, dans un bel appartement de San Francisco. Tom acceptait le fils de sa fiancée comme si c'était le sien. Ce fut lui qui convainquit sa femme d'accepter la demande de « leur » fils d'aller avec Jules à la danse. Après tout, pourquoi pas ? Qu'il s'amuse, il n'a que 4 ans !

2000, dans un avion entre San Francisco et Miami.

Bae endormi dans les bras de Tom, Carrie enceinte de quelques mois... et un nouveau déménagement. Tom avait reçu une proposition pour travailler dans un lycée de Miami, où il pourrait enseigner à des enfants de riches cette noble matière qu'est la biologie. Il ne fallut pas beaucoup de temps au couple pour se décider : meilleur salaire, et en plus ils se rapprochaient de la famille de Carrie. Ils emménagèrent tous les trois dans une maison sur la plage, un peu en dehors de la ville. Un petit coin de paradis pour la famille Gardner.

31 janvier 2001, hôpital de Miami.

Une petite Betty vit le jour, blonde comme les blés. Comme son papa. Bae, du haut de ses 5 ans et demi, vit cette arrivée dans la famille comme une intrusion. Pendant plusieurs jours, il refusa de manger... avant de se rendre compte que cette petite chose ne sortait jamais de sa cage et qu'elle ne prendrait par conséquent pas ses jouets adorés.

De 2001 à 2009, Miami.

Une enfance presque paisible, durant laquelle Bae apprit à se défendre lorsque ses camarades se moquaient de sa petite taille, de ses yeux bridés ou du fait que le papa qui venait le rechercher ne lui ressemblait pas du tout. Les enfants sont méchants... et la vérité sort souvent de leur bouche, c'est bien connu. Le gamin n'y avait jamais vraiment réfléchi, parce que pour lui, Tom était son père. Il commença à se poser des questions, à demander à Carrie s'il avait été adopté. Cela le tracassait beaucoup, et il ne parvenait pas à comprendre, tout enfant qu'il était, pourquoi son « papa » n'avait pas les mêmes yeux, les mêmes cheveux que lui, ni la même couleur de peau. Il rentrait souvent avec des mauvaises notes dans son journal de classe, pour s'être bagarré notamment. Carrie se faisait beaucoup de souci pour son fils, elle en était même venue à remercier le Ciel d'avoir glissé la rencontre avec Jules et, par conséquent, la danse, dans la vie de Bae. Il canalisait énormément son énergie durant les cours de hip-hop et cela rassurait un peu Carrie de voir qu'il arrivait à s'investir dans quelque chose, sans tenir compte de l'opinion des gamins de sa classe.

2010 à 2011, Miami.

Bae fit ses premiers pas de lycéen dans un établissement non loin de la maison. Pas vraiment réputé, pas spécialement infréquentable non plus. Il se posait toujours beaucoup de questions, et chaque fois qu'il questionnait sa mère... il avait l'impression qu'elle prenait la fuite et détournait la conversation sur autre chose. Les amis qu'il se faisait à l'école, avait-il une petite copine, que dirait-il de faire un stage de danse pendant les vacances scolaires,... ? Si les premières questions ne faisaient pas mouche, le stage de danse – ou la danse, en général – finissait par avoir raison du gamin. Ainsi, elle arriva à éviter de parler sérieusement de son vrai père à Bae pendant de très longs mois. Le fait qu'il ne porte pas le même nom de famille que sa mère, sa soeur et Tom perturbait également beaucoup Bae. Il commença à faire des recherches sur internet. Son prénom, son nom étaient d'origine coréenne. Sa maman était professeur de coréen. Il y avait un lien, il le savait... mais il avait encore du mal à le voir clairement, à le comprendre. A l'école, cela se passait bien. Les notes n'étaient pas mauvaises. Pas spécialement bonnes non plus. L'adolescent se faisait des amis, en changeait fréquemment... il commença à sortir avec des filles à cette période. Cependant, il ne restait jamais bien longtemps avec elles. Toutes partageaient sa passion de la danse, il les rencontrait d'ailleurs durant les cours.

Mars 2012, New-York.

Lassé de ne pas obtenir de réponses claires à ses questions, Bae – avec l'intelligence stupidement naïve d'un gamin de 16 ans – décida qu'il fallait que sa mère réagisse. Un soir, il empaqueta quelques affaires dans un sac à dos, vola un peu d'argent dans le portefeuille de Tom et fit une fugue, purement et simplement. Pas très malin, certes... surtout qu'il ne se rendit pas à San Francisco, comme on aurait pu s'y attendre. Non. Il choisit New-York. La Grosse Pomme, il était sûr d'y rencontrer des tas de gens intéressants. Des gens qui partageaient son amour de la danse et qui pourraient sans doute lui apprendre de nouvelles choses. Bien entendu, Carrie et Tom lancèrent des avis de recherche, des experts en disparition d'enfants furent mis sur sa piste... mais l'adolescent prit soin de se planquer. Il vécut dans des squats, avec d'autres jeunes en galère. Son point d'accroche ? Central Park.

Juin 2012, Miami.

A quelques jours de fêter ses 17 ans, Bae fut ramené chez lui par une escouade de policiers des services spéciaux anti-terrorisme. Ce fut à cet instant précis qu'il décida que sa règle numéro un serait de profiter de la vie, à chaque instant, et de ne s'imposer aucunes limites pour le faire. Il était changé, mais la famille Gardner était plus que soulagée de retrouver leur fils et frère. Carrie lui raconta tout de son passé, quelques jours après qu'il ait fêté son anniversaire. Elle lui expliqua qui était son père – ou du moins, ce qu'elle en savait –, comment elle l'avait connu, et tout ce qu'elle avait réussi à apprendre sur ses propres parents. Bref, son histoire. Leur histoire à tous les deux. Le jeune homme apprit énormément de choses de cette expérience de la rue, les conséquences de celle-ci furent multiples. La seule chose qui ne changea pas : la danse, encore et toujours. Toujours plus, même ! Il commença à haïr ce père qu'il ne connaissait pas, et les complexes qu'il avait déjà depuis plusieurs années se figèrent tout nets, bien ancrés en lui. Il ne voulait pas ressembler à ce type, à ce Il Kwon. Bae demanda même à sa mère pour changer de nom de famille, ce qu'elle refusa tout net. L'adolescent déclara qu'il le ferait dès qu'il atteindrait la majorité, comme elle-même l'avait fait avant lui – pour reprendre le nom d'Howard, à savoir Smith –. S'en suivit une dispute... mais ils se réconcilièrent bien vite. La séparation avait été dure pour tous les deux, et cela ne valait pas la peine d'être en froid pour « si peu ». Il loupa son année scolaire, bien entendu... et du donc la recommencer. Ce qu'il fit, dans l'école de son père. Le vrai, celui qui l'avait élevé et qu'il considérait comme tel : Tom. Celui-ci enseignait la biologie à Wynwood High School, Bae réussit à y obtenir une bourse.

Septembre 2013, Wynwood High School.

Bae se retrouva, une fois de plus, en Junior Year, si ce n'est que cette école-ci était bien différente de l'ancienne. Beaucoup plus stricte, et offrant également beaucoup plus de possibilités artistiques. Il choisit de ne rejoindre aucune Confrérie, n'y voyant à priori pas l'intérêt dans l'immédiat. Bae resta donc un élève Lambda pendant sa Junior, ainsi que pendant sa Senior Year. Ce fut après les examens de Noël qu'il se décida à tenter de rejoindre le Cercle fermé des Confréries. Il en visait trois, en particulier : les Alpha Psi, les artistes. Parce qu'il considérait la danse comme une forme d'art et que dans cette Confrérie semblaient rassemblés des tas de gens partageant sa passion. Les Rho Kappa, les sportifs. Parce que, bien entendu, la danse est un sport... et parce qu'il aimait tester de nouvelles choses. Peut-être rencontrerait-il parmi ces gens quelques bonnes âmes qui pourraient l'initier à des sports qu'il n'avait encore jamais testés. Et enfin, les Sigma Mu. Les rebelles, ceux qui se foutent des règles et profitent de la vie. Son credo.

Avril 2014, Wynwood High School.

Après avoir visité les 3 Confréries, rencontré certains de leurs membres – dont les recruteurs –, Bae s'apprête à passer le test final. Bientôt, il saura s'il est un Alpha Psi, un Rho Kappa ou un Sigma Mu.







Prénom/Pseudo : Pollo.
Âge : 23 ans.
Où as-tu connu le forum ? : Sur un Top-Sites.
Une remarque particulière ? : Je voulais pas dire ça, parce que ça fait vraiment trop cruche... mais je le dis quand même : je vous aime, vous m'avez manqué :') Ecrire m'a manqué aussi alors... me revoilà !




(c) Suika



Dernière édition par Bae Kim le Sam 5 Avr 2014 - 23:54, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 12:20

JE T'AIME T'ES LA FEMME DE MA VIE POLLOOOOOOOO  :love: :superman: :disco: :ola: :hip: :craz: :huug: :h: :leche: :dans: :sexy: 
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 12:25

POLLLOOOOO  :calin: 

Rebienvenue, ça fait trop plaisir que tu sois à nouveau parmi nous *_*
Hâte de découvrir de nouveau personnage!

Bon courage pour ta fiche  :coeur1: 

 :ola: :hap: :bouhaa: 
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 12:54

Je t'aime :coeur1: Je vais espionner le moindre de tes gestes, le moindre de tes RP et je vais te forcer à avoir un lien :disco: Hâte de découvrir ta fiche :evy: 
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 13:00

POLLLLOOO  :love: :calin: :coeur1: :biglove: :groslove: :heart1: :craz: 

Content de te revoir ♥️♥️
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 13:01

Isobel W. McCoy a écrit:
JE T'AIME T'ES LA FEMME DE MA VIE POLLOOOOOOOO  :love: :superman: :disco: :ola: :hip: :craz: :huug: :h: :leche: :dans: :sexy: 

Je divorce traitresse !


Rebienvenue POLLO :)
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 13:05

Re-Bienvenue Pollo! Bon courage avec ton nouveau perso et amuse toi bien avec lui. J'ai hâte de lire ta présentation.
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 13:06

Merci les petits loups, hâte de RP avec vous  :evy: 
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 14:09

Oh Pollo !  :evy: 
Ça fait plaisir de te revoir ici !  :ola: 
Rebienvenue en tout cas !
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 14:22

POLLOOOOOOOOOOO
POLLO
POLLO
POOOOOLLLLLOOOO
:wouhou: 

/me court partout et se laisse tomber au sol après une demi heure.

Depuis le temps qu'on t'attendait :beuh:
Rebienvenue parmi nous ! Pas besoin de te dire que je te quémande un lien obligé parce que c'est toi toussa toussa :roll:
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 17:10

Merci les petits chats !
Physique posté  :ola: 
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 17:59

Mon Pissenlit ♥️ Je suis ravie de te revoir parmi nous :evy:
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 18:29

Merci Pâquerette  :leche: ♥️
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 18:41

:ola: 
C'est toujours un plaisir de savoir que tu es ici ! Une référence de WHS quoi ♥️
Hâte de pouvoir rp à nouveau avec toi
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 26 Mar 2014 - 19:10

Merci Hopipolette, plaisir partagé, je suis contente de voir que tu es restée ♥️

On RP quand tu veux  🛏 
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyJeu 27 Mar 2014 - 2:04

Officiellement bienvenue.

Bon retour sur le forum. j'ai hâte de lire la suite ^^
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyJeu 27 Mar 2014 - 21:28

POLLLO LE GRAND RETOUR !

Comme toujours, tu finis par revenir. Whs sans Pollo, c'est plus WHS ^^
Re bienvenue en tout cas :)

PS : c'est Nawel :)
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyLun 31 Mar 2014 - 10:06

Officiellement merci mon petit Ki  :beuh:  ♥️  :coincoin: 

Et merci à toi aussi Nana  :heart1: 

Edit → Début du caractère ; check  :jedi: 
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyLun 31 Mar 2014 - 23:18

Je t'avais pas encore dit rebienvenue <3
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMar 1 Avr 2014 - 9:42

Officiellement rebienvenue ♥
Bon courage pour la suite de ta fiche ! :D
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 2 Avr 2014 - 10:51

Merciii Eric !
Et merci aussi ma Nathounette  :beuh: :biglove: 

Caractère : posté !  :pyramide: 
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyMer 2 Avr 2014 - 11:09

Ton personnage a l'air excellent Pollo comme d'habitude =)

Il me fait penser à Harmony pour ce trait-là : "Ainsi, il peut paraître très froid quand on fait sa connaissance sans qu'il ne s'y soit attendu. A l'inverse, lorsqu'il peut satisfaire sa curiosité et analyser son objet de convoitise, le jeune homme a tendance à se faire très rapidement une idée de cette personne, basée sur quelques détails qu'il a observés. Il juge rapidement les gens, et il est plutôt rare que son idée change par la suite en positif, même si la personne prouve par A+B qu'elle n'est pas comme Bae se l'imaginait. En revanche, il est très facile de le décevoir."
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptyVen 4 Avr 2014 - 12:05

J'espère que ça te donne des idées, mon petit Ki ♥️ :evy:
(Par contre il faut pas qu'il voit Harmony avec un canasson, ça le ferait flipper et il la classerait dans la catégorie "vaut mieux pas s'en approcher de celle-là" /pan)

Edit → Début de l'histoire, posté. Bae est même pas encore né, haha /pan
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptySam 5 Avr 2014 - 4:11

Je vois bien Harmo et Bae Kim qui s'analysent de loin sans jamais s'adresser la parole, paye ton lien de la mort xD De toute façon Harmo, c'est trop dur d'avoir des liens avec elle :roll:

Je me répéte mais j'adore la description de son caractère  :hip: 
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  EmptySam 5 Avr 2014 - 15:02

Mais je suis sûre que toi et moi, même avec une idée de merde comme ça à la base, on pourrait en faire quelque chose :roll:
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MessageSujet: Re: ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?    ♦ Vous reprendrez bien un peu de poulet ?  Empty

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