A bas, l'agoraphobie ! [Pv Maeko et Hunter]

L'Ukrainienne était aux aguets. Selon Yagarev, son neveu était bel et bien, le jeune homme qu'avait choisi son père pour la marié à un vrai soviétique. La belle blonde, savait déjà de quoi il en retourner, et le pauvre allait être déçu ! Après un coup de fil à Hunter, il était question de faire sortir Maeko de sa crypte. Encore cette incompréhension dans la tête de Zen. Pourquoi les gens avaient-ils si peur.  En Ukraine, il y avait tellement de légende et de superstition qu'au bout du compte, les habitants finissaient par devenir Kamikaze. Il n'y avait qu'à voir ce qu'il se passait à Kiev, ces derniers jours. La révolution était proche et Zen était bien heureuse de ne pas être là pour voir ça. Elle était persuader que sa mère priait encore ce fameux dieu, dont elle n'a jamais eu la preuve de son existence. La jolie brune que Zen avait rencontrer était de mèche pour faire sortir un peu leur amie chinoise. Elle était persuadé que Mae louperait beaucoup trop de la vie en restant enfermé.

Devant le bâtiment des Nu Zeta, elle attends Hunter pour qu'elle l'a guide à travers les couloirs. Elle croise un viking, son œil brillant en lui faisant penser aux guerriers du froid, un asiatique le talonne et elle esquisse un sourire de politesse. Arrivant à la chambre de Mae, la jeune Rho Kappa rentre sans cérémonie et adresse un sourire maternelle à la chinoise. « encore enfermée à ce que je vois ! » Son accent russe, lui donnant des airs sévère, il n'était guère le cas. En fait, Zen faisait son possible pour paraître compatissante, malgré son manque sensibilité dans ce domaine. Elle ouvre les fenêtres en grand et l'air froid s’engouffre dans la chambre, renouvelant l'air de la salle. « Aller hop ! On s'habille et on sort, Hunter et moi avons prévus de t'emmener quelque part. » La jeune chinoise rouspète, refuse, et c'est avec désarroi que Zen attrape ses bras pour l'empêcher de s'agiter.

« Bon mademoiselle Matthews ! Je suis doué au Krav-Maga et je te promets que personne s'en prendra à nous, sous réserve de le regretter amèrement derrière ! » Elle lui sourit et lui fait un clin d’œil. « Promis, si on nous attaque, il courra les mains entre les jambes » Écorchant encore une expression qu'elle avait attrapé aux vols sans vraiment comprendre le sens de la phrase, sachant juste que ça voulait dire fuir. Zen avait même prévu de la porter sur son dos et la sortir de force de cette chambre s'il le fallait. Elle n'usera jamais de l'argument fatale, Akiko, comme excuse, pour l'obliger à faire ce que Maeko ne voulait pas. Les enfants, c'était sacré, on ne s'en sert pas !

Au bout d'un combat verbale et l'aide de Hunter. Zen garde de près la chinoise, emmenant ses deux amis jusqu'au parking pour les emmener au village de Noël. La corvette de 1958 n'ayant que deux places, elle dû emprunter la Mercedes noir de Yagarev.

Quelques minutes de conduite, un réel plaisir pour l'ukrainienne, d'ailleurs. Un léger débat avec Hunter sur l'utilisation de la voiture, rien de bien méchant. D'ailleurs, heureusement qu'elle a laissé la corvette au garage, ce vieux modèle consommant plus qu'il ne faudrait. Un vrai trou dans la couche d'ozone à elle toute seule. Elle sort de l'habitacle en rajustant son jean et son sweet. Rien de glamour, car elle avait prévue une activité particulière. Le patin ! Elle agrippe la main de Maeko et la tire dans la foule. « Allez viens, c'est par là. » Son sourire trahis, la joie de revoir la glace. Familier, réconfortant, elle avait beaucoup de peine d'avoir quitter son pays et ses montagnes glacées. Devant un guichet noir de monde, elle se plante derrière le bout de la fil en faisant la gueule, déçue de devoir attendre.

« Maeko ! Hunter et moi avons prévus de te faire patiner ! T'en fais pas, j'ai l'habitude, c'est très facile et on t'aidera ! Pas vrai Hunter ? »