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 Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa]

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MessageSujet: Re: Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa]   Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa] EmptyMer 2 Fév 2011 - 23:01

Dante me serrai plus fortement dans ses bras. Il me chuchota des paroles réconfortantes à l'oreille et caressa doucement mes joues. Une étreinte. Une simple étreinte. Elle me faisait du bien. J'avais l'impression d'être plus qu'un morceau de chair pour un homme. Malgré le fait que je me sentais salie et souillée, je me sentais bien dans les bras de Dante. Leur chaleur réconfortante m'apaisait. Petit à petit, mes larmes stoppaient leur descente sur mes joues. J'avais froid. Le mal de tête et la fièvre étant toujours présent, je mourrais de fatigue. J'entendais le coeur de Dante battre à travers sa poitrine. J'aurais bien voulu m'abandonner au sommeil, ici. Mais, je ne devais pas. Je savais qu'il réfléchissait. Je n'aurais su dire à quoi. Alors que le silence avait de nouveau empli l'infirmerie, Dante pris la parole.

« Comment tu te sens, Elsa ? Tu penses pouvoir te lever ? Tu veux que je t'amène quelque chose...? Dis-moi, demande moi ce que tu veux. Je ferai mon possible. Promis. »

Le mal de tête et la température n'aidant pas, je dus lutter pour garder les yeux ouverts et écouter mon meilleur ami jusqu'au bout. Une question fit germer une idée dans mon esprit. Si je voulais quelque chose ? Oui, il y a bien quelque chose que voudrait. Mais cela dépendait de Dante. J'éprouvai le sentiment devoir l'aider moi aussi. Qu'il s'ouvre à moi. Qu'on soit quitte.

« N'amène rien, reste ici, plutôt. Je.. J'ai mal à la tête. Je peux pas me lever, je pense. J'ai sans doute de la fièvre. »

Je me sentais horriblement faible. Je m'écartai doucement de l'étreinte de Dante, gardant toujours sa main dans la mienne. Une question me brûlait les lèvres. Je n'osai pas la poser. J'ancrai mon regard dans celui de Dante.

« Je.. Tu n'es pas obligé de répondre, tu sais mais.. Et toi ? Dis-moi qu'est ce que tu caches, ce que tu n'as envie que personne ne sache. »
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MessageSujet: Re: Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa]   Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa] EmptyMar 1 Fév 2011 - 0:02

Il s'attendait à une réaction bizarre, disproportionnée, voire même comme de la bibliothèque. Ou qu'elle le repousse, tout simplement. Au lieu de ça, elle passa ses bras autour de lui à son tour. Dante ne montra pas sa surprise car le moment aurait été mal choisi de faire un commentaire mais il en fut extrêmement touché. Et elle continuait à pleurer, inlassablement, presque inconsolable. Entre deux sanglots, elle murmura :

« Merci... Je t'adore. »


Dante était comblé par ces quelques mots. Son étreinte prit de l'assurance, et il caressa doucement les joues trempées d'Elsa en lui disant des mots réconfortants. Il n'avait vraiment pas l'habitude d'assumer ce genre de rôles mais pour une fois, il trouvait ça plutôt plaisant et il se sentait bien de pouvoir enfin aider quelqu'un qui le méritait. Au bout de longues minutes, ses larmes s'arrêtèrent peu à peu de couler, et le silence reprit ses droits dans la pièce. Dante se souvint d'un passage d'un poème jadis lu quelque part et qui l'avait marqué :

« Lorsque je parlerai d’Elsa
Je désire vos cœurs remplis de respect
Pour celle qui toujours restera
Une âme sœur une partie de moi
Elle qui effaça le mot jamais
De mon credo et de ma foi

Louis Aragon »


Il le trouvait assez approprié à la situation présente et il admirait assez le style du poète en question.

« Comment tu te sens, Elsa ? Tu penses pouvoir te lever ? Tu veux que je t'amène quelque chose...? Dis-moi, demande moi ce que tu veux. Je ferai mon possible. Promis »
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MessageSujet: Re: Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa]   Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa] EmptyDim 30 Jan 2011 - 12:39

Je tremble. J'ai froid. J'ai mal à la tête. J'ai de la fièvre, je crois. Mes mains sont glacées. Et je serre la main Dante fort dans la mienne. J'ai besoin de lui. Mes larmes coulent et finissent leur course sur les draps blancs. Alors que j'essayai moi-même de calmer mes tremblements, je sentis deux petites gouttes d'eau tomber sur le dos de ma main. Non... J'éprouvais tout à coup un énorme malaise. Dante était entrain de pleurer. Par ma faute. Je ne savais pas comment réagir. J'hésitai entre le prendre dans mes bras ou ne rien faire et attendre que ça passe. Je me contentais juste de serrer sa main fortement dans la mienne, en signe de réconfort. Plusieurs minutes s'écoulèrent. Nous restâmes là, à pleurer. J'essayais tant bien que mal de me contrôler, sans succès. Je voulais que Dante s'arrête de pleurer. Je ne voulais pas qu'il soi trise à cause de moi. Je l'entendis s'éclaircir la gorge. Il prit la parole malgré sa voix légèrement tremblotante.

« Elsa... Je ne sais pas quoi dire... Je... Je ne pensais pas que c'était à ce point... Je suis désolé. Tellement désolé... Je te fais le serment que quoiqu'il arrive, je ne t'abandonnerai jamais. Retiens ça. Seulement ça. Tu n'as peut être plus de famille, mais tu m'as, désormais, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'en ma compagnie tu connaisses le bonheur que tu n'as jamais vécu... »

Je n'eus pas le temps de rélféchir. Dante se pencha vers moi. Il me serra dans ses bras. Ce geste m'arrache quelques larmes. Je sentais son souffle sur ma peau. Il s'approcha de mon oreille.

« Je suis désolé, pour ce contact qui ne te plaira peut être pas forcément... Mais je ne voulais pas que l'infirmière m'entende te murmurer que je t'aime autant que j'aurais pu aimer une soeur... Tu comprends, c'est un peu le genre de paroles que je souhaite ne partager qu'avec le creux de ton oreille... »

Je ne savais quoi répondre. J'étais destabilisée, non seulement par son étreinte, mais aussi par ses mots. Les mots de Dante. Ils me faisaient du bien. Oui, je voyais bien une sorte de grand-frère lorsque je voyais Dante. Il essayait de soigner mes plaies. Il était là lorsque j'en avais besoin. Je nouai mes bras autour de son torse, et le serrai contre moi. Ce mec est vraiment type bien. Je posai ma tête juste en dessous de son menton. Je me laissai aller à mes pleurs, mes hoquetements et mes sanglots. Je me sentais si bien dans les bras de Dante. Je savais qu'il ne me ferait pas de mal.

« Merci... Je t'adore. »
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MessageSujet: Re: Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa]   Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa] EmptyDim 30 Jan 2011 - 1:22

Elsa soupira, comme si elle était agacée, puis commença son récit, au plus grand étonnement de Dante. Apparemment, ses paroles l'avaient touchée et elle avait l'air décidé malgré sa pudeur à se confier enfin à lui. Il en déduisit donc que les sentiments qu'il pouvait avoir à son égard étaient réciproques, sans quoi elle n'aurait jamais fait cet effort pour lui. Et cette déduction engendra évidemment un certain soulagement.

Elle parla, pendant de longues minutes. Et à mesure que les paroles s'écoulaient, les larmes d'Elsa se répandaient sur ses joues. Petit à petit, Dante serra le poing qui ne contenait pas la petite main de la jeune fille, et sentit lui aussi les larmes perler au coin de ses yeux. Quand elle eut fini, elle se laissa aller, et pleura à chaudes larmes, en serrant le plus possible la main du jeune homme. Il tenta en vain de retenir ses larmes mais deux petites gouttes d'eau vinrent tomber sur la main de la petite.

N'y tenant plus, il se mit à pleurer lui aussi. Il n'avait jamais été sensible au malheur des gens. Jamais. Venant même à en rire parfois. Mais cette fois, c'était différent. C'était sa meilleure amie, c'était son histoire affreuse. Il en était complètement bouleversé. Mais le fait qu'il pleure ne la rassurerait pas et il essaya de reprendre ses esprits. Au bout de quelques minutes, il s'éclaircit sa voix enrouée par les larmes, et lui bredouilla :

« Elsa... Je ne sais pas quoi dire... Je... Je ne pensais pas que c'était à ce point... Je suis désolé. Tellement désolé... Je te fais le serment que quoiqu'il arrive, je ne t'abandonnerai jamais. Retiens ça. Seulement ça. Tu n'as peut être plus de famille, mais tu m'as, désormais, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'en ma compagnie tu connaisses le bonheur que tu n'as jamais vécu... »

Malgré la répugnance d'Elsa à se laisser toucher, Dante ne réfléchit pas, se pencha lentement sur elle, et la prit dans ses bras. Et il lui murmura à l'oreille :

« Je suis désolé, pour ce contact qui ne te plaira peut être pas forcément... Mais je ne voulais pas que l'infirmière m'entende te murmurer que je t'aime autant que j'aurais pu aimer une soeur... Tu comprends, c'est un peu le genre de paroles que je souhaite ne partager qu'avec le creux de ton oreille... »
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MessageSujet: Re: Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa]   Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa] EmptySam 29 Jan 2011 - 0:58

Dante me regarda dans les yeux avec un regard que je ne lui connaissais pas. Il me transperçait. Je savais qu'il allait me dire quelque chose d'important. Je l'entendis s'éclaircir la gorge. Et prit la parole. D'abord, il me parla de ce qu'il s'était passé à la bibliothèque. Il m'expliqua les raisons pour lesquelles il voulait passer du temps avec moi. Je l'écoutai attentivement. Il me dit avoir compris, décrypter certaines choses me concernant, sans même que je lui en parle. Bon, en même temps j'avais fait une légère allusion à ce qu'il s'était passé lors de l'épisode de la bibliothèque. Mais je me demandais ce qu'il avait bien pu déceler d'autre. Mes mains se refroidirent légèrement. Et si... Non, je ne pense pas. Ça ne se voit pas. Ça ne peut pas se voir.

Je chassai ce souvenir de mon esprit et me concentrai à nouveau sur Dante. Puis, il me dit que jamais il à quelqu'un autant qu'à moi. Et en aussi peu de temps. Que ça le rongeai de savoir que je lui cachais des trucs. Qu'il avait la constante impression que je ne lui faisais pas confiance. Que faire ? Chase savait en grande partie ce qu'il s'était passé. Mais... je n'avais pas dit le plus important. Ce que j'avais fais. L'après. Dante me faisait clairement comprendre qu'il voulait que je lui raconte. Tout. Dante m'avoua que j'étais la personne la plus importante à ses yeux. Cette phrase. Celle que Sid m'avait dite avant mon départ. « Sache que tu es la personne la plus importante à mes yeux... » Le souvenir de Sid me submergea. A l'évidence, il me manquait. Je me force à chasser cette pensée. Je ne devais pas laisser la nostalgie me gagner. Ensuite, Dante me parla de mon malaise de ce matin. Il m'expliqua qu'il n'avait plus ressenti l'inquiétude depuis un bout de temps, déjà. Que d'habitude, il n'en était rien. Et que moi, j'étais en quelques sortes... une exception. Que pour moi, il avait arpenté les couloirs du lycée. Qu'il avait saouler les gens de questions. Qu'il aurait pu assommer l'infirmière pour me voir. Il me demandait d'en prendre conscience.

Il est vrai que je commençais à connaître Dante. Mais, je n'avais pas encore vraiment remarqué, qu'il avait vraiment tout essayer pour me trouver. Qu'il s'était vraiment inquiété pour moi. Chose que je n'avais pas vraiment vu chez lui jusqu'ici. Alors oui, maintenant, je me rendais compte que Dante tenait à moi. Autant que je pouvais tenir à lui. Il me dit qu'il avait fait tout ça pour moi. Que j'étais sa meilleure amie. Il voulait à tout prix que je me confie à lui. Que je lui accorde ma confiance toute entière. Il voulait que je lui avoue les faits passés. Que j'arrête de lui cacher cet horrible souvenir. Qu'il voulait m'aider. Il stoppa son long monologue. J'étais profondément touchée pas les paroles de Dante. Des paroles que jamais personnes ne m'eut prononcées. Des mots. Des mots qui m'apaisaient. Qui petit à petit me poussaient à m'ouvrir à Dante. Je soupirai un grand coup. J'allai me lancer de mon récit, moi aussi. Lui raconter tout du mieux que je pouvais. Même si rien ne pourra décrire ce que j'ai ressenti. Je pris une grande inspiration.

« Ma mère est morte lors de l'accouchement, nous laissant seuls, mon père et moi. Il n'y a pas survécu. Mentalement parlant. Il a sombré dans l'alcool et la dépression. Malgré tout, j'essayai d grandir du mieux que je pus. Je vivais dans une petite ville paumée. J'essayai d'avoir de bons résultats scolaires afin de rendre mon père fier. J'espère surtout qu'un jour, il s'en rende compte. Je n'ai jamais eu d'amis, à proprement parlé. Comme j'étais dans un petit village, tout se savait. J'était le pauvre petite fille de Monsieur Vicious. Tout le monde savait qu'il était alcoolique. Les parents interdisaient leurs enfants de m'approcher.

J'ai passé mon enfance seule, me renfermant sur moi et dans les livres. Je grandis dans cette petite ville. Je restai indifférente au jugement des autres. Mes notes étaient bonnes et sa me suffisait amplement. Tout les soirs, en rentrant du bahut, du lycée lorsque j'étais en première année, je sermonnai mon père, en lui disant de moins boire. Sans résultat, évidemment. Et il y a une dizaine de mois, à peu près, je... Je suis rentrée assez énervée et j'ai crié un peu fort que d'habitude sur mon père. Il était là, allongé sur son lit. Comme un loque... »


Nouveau soupir.

« J'ai voulu partir de la chambre, exaspérée. Mais.. Il m'en a empêché. Il sentais l'alcool à dix mètres à la ronde. Il me tenait ferme les poignets sur son lit. Et...»

Je tentais de toutes mes forces de contrôler ma voix, mes émotions. Mes larmes. C'était bientôt la fin du récit il ne fallait pas que je craque maintenant.

« Il.. m'a violé. De sang froid. Je ne pouvais plus le regarder en face. Ni même le voir. Seulement la maison dans laquelle nous étions était le seule toit que j'avais alors je m'obligeai à rester dans ma chambre les moments où je n'étais pas en cours. »


Ça y'est. Mes larmes dévalaient mes joues sans s'arrêter. Les souvenirs me submergeaient. Je me retenais de m'effondrer. J'essayai de me montrer forte. Je ne hoquetai pas. Ni ne sanglotai. Je laissai juste mes larmes couler. Parler ne m'était plus possible. Je serrai fort la couette de ma main et celle de Dante de l'autre.


Dernière édition par Elsa Beth. Vicious le Dim 30 Jan 2011 - 11:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa]   Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa] EmptyVen 28 Jan 2011 - 23:47

Le regard qu'Elsa posa sur lui était rempli d'un mélange inquiétant de fatigue et de tristesse et Dante en fut décontenancé. Il savait qu'elle lui cachait quelque chose depuis longtemps, et il avait deviné quelques unes de ses expériences passées, mais il n'avait jamais eu d'explications à ce sujet.

« Rien de très grave.. Un peu de fatigue.. Et puis la crève et le cours de sport dehors en janvier n'ont rien arrangé. Ça va aller mieux. Merci de t'être inquiété. Ça va toi, sinon ?»

Justification en carton. Il savait très bien qu'il y avait autre chose et il ne supportait plus de ne pas savoir quoi. La regardant bien dans les yeux, utilisant son regard qui se voulait perçant, il s'éclaircit la gorge et lui dit, d'une voix la plus sincère possible :

« Ecoute, Elsa. Plusieurs semaines se sont écoulées depuis l'épisode désastreux de la bibliothèque. J'ai souhaité passer du temps avec toi parce que je te trouvais intéressante, et je suis certain aujourd'hui de ne pas m'être trompé. Sans me vanter, je suis assez doué pour décoder les personnes que je fréquente, et j'ai compris certaines choses sur toi sans que tu ne me les dises. Je sais que tu as un tempérament très solitaire, et j'ai le même.

Seulement, avec toi c'est différent. Je me suis rarement attaché à quelqu'un autant qu'à toi, et jamais en aussi peu de temps. Et ça me bouffe de savoir que tu me caches une tonne de trucs, à tel point que j'ai constamment l'impression que tu ne me fais pas confiance et que je ne suis qu'un garçon parmi tant d'autres à tes yeux, alors que pour moi, tu es la personne la plus importante. J'ai toujours voulu avoir une amie comme toi, qui me ressemblerait et avec qui je partagerais tout. Et maintenant que je pense l'avoir, je ne veux pas que ça me pourrisse l'existence pour des bêtises.

Tu vois, Elsa, quand j'ai appris que tu avais fait un malaise, j'ai ressenti quelque chose que je n'avais plus ressenti depuis des mois, voire des années : l'inquiétude. D'habitude, mon je m'en foutisme primaire prend le dessus sur tout. Mais pas pour toi. C'est moi seul qui ai harcelé tout le monde pour savoir où tu étais, moi seul qui ai couru à toute allure dans les couloirs pour arriver le plus vite possible devant toi, moi seul qui ai failli assommer l'infirmière pour pouvoir te voir. Essaie de te rendre compte de tout ça. Tu commences à me connaître, à savoir comment je suis habituellement. Tu devrais te dire que c'est très inhabituel de ma part.

Mais tout ça, c'est pour toi. Parce que tu es ma meilleure amie, et je tiens à toi plus que tout. Et je veux que tu puisses me faire confiance, être la seule personne au monde à qui tu pourras te confier s'il le faut. Je veux pouvoir assumer ce rôle et obtenir petit à petit la clé de ton passé, de ton présent et de ton futur. Comprends-le. Tu peux compter sur moi, en toutes circonstances, à tout moment du jour et de la nuit. Je suis là. Alors s'il te plait. Parle moi, arrête de me cacher les événements qui t'ont fait devenir ce que tu es. Qui te rendent tristes au point d'en faire des malaises. Je veux pouvoir t'aider. C'est vraiment mon souhait le plus cher. »


Une fois qu'il eut fini sa tirade, il se rendit compte qu'assommer une personne somnolente avec une tonne de paroles n'était pas forcément une bonne idée. Mais il avait besoin de s'exprimer, et de lui parler franchement de ce qu'il ressentait. Mais connaissant la jeune fille, il s'inquiéta réellement de sa réaction...
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MessageSujet: Re: Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa]   Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa] EmptyVen 28 Jan 2011 - 20:43

J'ouvre un oeil. Puis l'autre. J'ai froid et mal à la tête. Je regarde le plafond. J'ai pas l'impression d'être dans ma chambre. Des draps blancs recouvrent mon corps. Qu'est ce que je fous ici, moi ? J'observe légèrement mon environnement. Des murs blancs délavés, tout comme le plafond. Une odeur balsamique me chatouille les narines. Je me lève légèrement. Mon hypothèse se transforme en réalité. Je suis à l'infirmerie. J'essaye de me souvenir de la matinée. Petit à petit les souvenirs me reviennent. Je pose ma nuque contre mon oreiller. Depuis deux-trois jours, je me sentais fatiguée. J'avais mal à la tête, à la gorge aussi. Je dormais mal. Je pensai encore à l'histoire avec Chase. J'aurais peut-être du me couvrir un peu plus, ce jour-là. Enfin, ce matin, je souviens m'être réveillée avec plus de mal que d'habitude. Et ce putain de mal de tête. J'avais un cours de sport. Endurance, si mes souvenirs sont exacts. Je hais l'endurance. Enfin, j'enfilai un vieux jogging avec un sweat beaucoup trop grand et me chaussai de mes vieilles baskets. Je noue une écharpe autour de mon cou et part vers le terrain de sport. J'ai les mains congelé. J'ai froid. je descends les escaliers. Ma tête me tourne un peu, mais rien de grave. Enfin, j'arrive au stade. Il fait mauvais. Le professeur nous demande de faire des tours de terrains en tenant un maximum de temps. J'ai mal au crâne. Il siffle et on se lance. J'ai froid, j'ai chaud. Alors que ça faisait bien cinq minutes que je courrais, je fut prise d'un violent vertige. Je m'arrête. Je vacille quelques secondes, le décor valse. Puis plus rien. Quelques voix résonnent au loin. Et je me retrouve presque allongée dans un lit métallique dans l'infirmerie. J'avais toujours mal au crâne. Et de la température, sans doute. Je fixe le mur en face de moi sans le voir vraiment. Je suis fatiguée. Plusieurs jours que je ne dors pas, notamment à cause de cette histoire avec Chase. Je soupire. Je laisse mes pensées me submerger. Jusqu'à ce que j'entende le bruit d'une porte qui claque. Puis une voix, qui ne m'est pas inconnue. Dante. Qu'est qu'il fichait là ? Mon malaise de ce matin devait être connu de tout les lycées, si Dante était au courant. Je l'entend discuter avec l'infirmière puis le vois arriver. Je me relève un peu afin de poser presque tout mon dos sur l'oreiller. Il s'assit sur une chaise non loin de là et prend ma main doucement dans la sienne. Il me la caresse de son pouce. Je ne réagis pas. Je n'ai pas peur de Dante. Car depuis l'épisode désastreux de la bibliothèque, je me suis aperçue que Dante et moi avons pas mal de points communs. On tisse une amitié petit à petit. Je tiens beaucoup à lui. On échange beaucoup de moments de complicité ensemble. Je pense que c'est mon meilleur ami, ici. Le silence entre nous ne due pas longtemps, brisé par Dante.

« Oh, Elsa, si tu savais comme je me suis inquiété. C'est très étrange, ça ne m'arrive que très peu souvent, de connaître ce genre de sentiments mais avec toi c'est déjà la deuxième fois. Tu as le don pour jouer avec mes nerfs ! Raconte moi ce qu'il s'est passé. »

La main de Dante, tenant la mienne, me paraît brûlante. Apparemment, il s'est pas mal inquiété. On va éviter de dire trop de choses afin de ne l'inquiéter encore plus. Je tourne ma tête vers lui et lui lance un sourire fatigué.

« Rien de très grave.. Un peu de fatigue.. Et puis la crève et le cours de sport dehors en janvier n'ont rien arrangé. Ça va aller mieux. Merci de t'être inquiété. Ça va toi, sinon ?»
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MessageSujet: Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa]   Tu vois, je t'avais prévenue que je ne te lâcherai pas [Elsa] EmptyVen 28 Jan 2011 - 0:04

La révélation avait fait l'effet d'un coup de tonnerre. Apparemment, une élève de Sophomore Year avait fait un malaise en cours et était tombée raide inconsciente. Jusque là, rien de particulièrement dramatique dans l'esprit de Dante. Sauf à l'instant où il apprit qu'il s'agissait d'Elsa. Délaissant ses activités, il chercha à tout prix à savoir où elle se trouvait maintenant, pour pouvoir la rejoindre le plus vite possible. Il se dirigea au pas de course vers l'infirmerie où elle devait certainement se reposer.

Leur relation avait réellement évolué depuis l'épisode de la bibliothèque. Elsa avait accepté de passer un peu de temps avec lui, et progressivement, les jours passant, ils se rapprochaient de plus en plus, échangeant de nombreux moments de complicité. Dante avait vu juste la concernant, elle était réellement une fille géniale, mais excessivement mystérieuse. En peu de temps, il s'était beaucoup attaché à elle et savoir qu'elle avait fait un malaise lui rappela le douloureux souvenir de la crise d'hyperventilation où il avait réussi in extremis à réguler la respiration de la jeune fille.

Il rentra à la volée dans l'infirmerie, cherchant impatiemment à voir quelqu'un qui pourrait le renseigner. L'infirmière passa et il se jeta pratiquement dessus, en la mitraillant de questions en désordre. Elle se contenta de lui indiquer la salle de repos, où Elsa se trouvait, en lui rappelant qu'elle était fatiguée et émotionnellement instable et qu'il devrait faire attention à ne pas trop la brusquer.

Il rentra dans la pièce et son regard se braqua instantanément sur le lit placé au centre. La forme familière de son amie était allongée dessus, inerte. Seul le mouvement oscillatoire de la couverture indiquait qu'elle respirait. Elle se redressa un petit peu pour voir qui arrivait, et Dante s'approcha d'elle. Elle était blanche et avait les yeux cernés, signes de sa fatigue toujours grandissante. Il s'assit sur une chaise placée à côté du lit et lui prit délicatement la main en la caressant doucement pour l'apaiser. Il choisit rapidement de rompre le silence :

« Oh, Elsa, si tu savais comme je me suis inquiété. C'est très étrange, ça ne m'arrive que très peu souvent, de connaître ce genre de sentiments mais avec toi c'est déjà la deuxième fois. Tu as le don pour jouer avec mes nerfs ! Raconte moi ce qu'il s'est passé. »

Tout en parlant, son pouce effleurait doucement la peau de la main d'Elsa. Elle était glacée. Tellement froide qu'il se rendit compte qu'à son contact, de longs frissons commençaient à parcourir la longueur de son bras. Mais plutôt crever que de la lâcher dans un moment pareil. Pour la seconde fois, il serait là. Et jusqu'au bout.
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