Wynwood University
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 Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann)

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MessageSujet: Re: Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann)   Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann) EmptyMer 13 Nov 2013 - 16:25




Les couloirs sont très long ici.


La jeune fille me remercia pour mon attention. Ce à quoi je répondis par un léger sourire. Forcé. Je n’avais pas l’habitude de sourire, bien que je le fasse par pure politesse.

Pour moi le sourire c’était émanation de bien trop de joie, ce que je n’avais en l’aucun cas l’habitude de ressentir. Enfin, du moins, en dehors de mes visites que je rendais à ma mère, je ne croyais pas sourire. Si ce n’est l’hypocrisie qui se lisait quand je m’adressais parfois aux élèves. Surtout quand ceux-ci se trouvaient trop malins.

Au fond, c’est pas un sourire que je devrais leur lancer, mais plus un rire bien nerveux. Parce qu’au fond c’était tous des petits cons qui jouaient à m’user les nerfs, à me rendre la vie amplement plus difficile qu’elle ne l’est déjà.

De la compassion ? Evidemment, ils ne sauraient en éprouver à mon égard, ce qui pourrait amplement me faciliter la tâche, mais non, il ne pensait en rien au fait que j’avais une attitude qui reflétait tout simplement mon passé, et la souffrance que j’avais enduré des années durant.

Ca non, évidemment, ils s’en fichaient. Mais alors eux, fallait prendre en considération leurs petits problèmes de la vie quotidienne, parce que c’est des adolescents et qu’ils sont instables. Il faut prendre en compte la tristesse qu’ils éprouvent quand l’un d’eux s’est fait tromper par son copain. C’est sur qu’à leur âge cela a une importance quelconque. Ce n’est pas comme s’ils allaient vivre toute leur vie avec cette personne.

Comme s’ils ressentaient vraiment cette trahison qu’on éprouve quand on est trompé. Non, ce n’est que du faux, du cinéma. Après avoir subi sept ans de tromperie avec une femme, ma femme, avec qui j’avais fais le serment de l’aimer toute ma vie à l’autel, devant le curé, on peut vraiment ressentir ce que ça fait, et vouloir se faire plaindre.

Acceptant ma proposition, nous nous rendions dans la salle des profs, où je commençais à ranger minutieusement mes piles de feuilles. Cours, exercices en tout genre, je les cataloguais en fonction des classes, des niveaux, et de pleins de critères différents me permettant de ne jamais me tromper et d’être à l’aise quand je recherche une feuille en particulier. Le désordre, quelle barbe. Parfois je frémis rien qu’en voyant dans quel état sont les trieurs de mes élèves. Des feuilles volantes de partout, mêlant géographie à français. Aucune logique certaine dans ce bazar, parce que je ne peux même pas appeler ça un rangement.

Du bordel organisé me diront-ils, mais entre nous, ils doivent bien douiller quand ils recherchent quelque chose. Quand ils doivent retrouver un sujet ça doit être encore pire. Parce que les photocopies c’est le meilleur moyen pour eux de la perdre et de venir vous voir, innocent « Monsieur j’ai perdu ma copie. » Du coup, je donne rarement des copies, et quand je le fais je leur rappelle de le coller dans leurs cahiers.

Suite à ça, ils me répètent qu’ils ne sont plus des enfants, mais quand ils ne m’écoutent pas ils la perdent, ce pourquoi je refuse catégoriquement de leur donner une copie, vu comment cela finit à chaque fois.

En appuyant sur le bouton Cappuccino, la jeune élève me remercia, tout en refusant mon offre. Au moins, je ne pouvais pas dire que je passais pour le prof négligeant ses élèves, et j’espère tout du moins qu’elle ne s’amusera pas à rajouter une couche aux rumeurs déjà bien présentes dans ce lycée. Néo-nazi ais-je déjà entendu. Bon sang, on me prenait vraiment pour un antisémite qui anéantit les juifs comme du bétail. C’est sur, j’avais franchement la gueule de l’emploi. Une tronche d’allemand aussi qu’ils disaient. Suisse, s’il vous plait, il y a une nuance certaine entre eux et moi. Ce sont des barbares, aussi bien dans le langage que le reste. Ma xénophobie certaine m’a infligé une peur de ce peuple de brute, et l’image d’Hitler me revient bien trop souvent quand on évoque leur pays. Allez savoir, cela m’a marqué, et on ose me traiter de nazis. Qu’ils aillent se faire voir.

« - Disons qu’on ne vient que très rarement dans cette salle. Pour discuter de certains élèves, poser quelques affaires ou boire un café. Ou comme moi, juste s’avancer sur le travail. Du coup, on ne retrouve pas de touches personnelles comme dans certains autres établissements. »

C’est vrai, notre salle des profs étaient fade, vide, et je trouvais que c’était toujours plu gai dans un cimetière, mais bon, au moins pas de désordre.

« - Mais au fond, il n’y a pas de bordel au moins, c’est plus agréable déjà. »

Le bip de la machine me rappela à l’ordre et je sortis le gobelet fumant du réceptacle pour y ajouter sucre et une petite cuillère en plastique pour mélanger le tout. C’était brulant, mais agréable. Avec la température extérieure, un café n’était jamais refusé.

« - Tu es en quelle classe ? »

En fait, il me semblait ne pas encore l’avoir eu en cours. En même temps, je venais d’arriver il y a peu, alors je ne pensais pas avoir eu cours avec toutes les classes. Entre université, lycée et fin collège, j’avais de quoi faire, et malgré une mémoire photographie, je n’avais aucun souvenir d’elle.

« - Je ne pense pas t’avoir déjà eu en cours. A moins que ma mémoire me joue des tours. »

Ce qui était possible aussi, n’oublions pas que le nombre d’élèves est quand même franchement impressionnant et il m’arrivait très fréquemment de me tromper de noms notamment entre élèves asiatiques. Je n’avais rien contre eux, mais ils avaient tous la même tête et des noms à coucher dehors, alors pas évident.

« - Tu t’en sors en maths ? »

Question fatidique. Je savais que beaucoup de monde pêchait dans cette matière. Fallait dire aussi que ce n’était pas la plus évidente, et concrètement elle ne servait pas à grand chose plus tard. Quoique. Beaucoup de métiers nécessitent une certaine connaissance dans le domaine des mathématiques, alors il fallait faire attention. Même dans les métiers dont on ne soupçonnerait pas la présence d’une matière aussi casse-tête.

Portant le gobelet chaud à ma bouche, je soufflais m’étant légèrement bruler la langue, et je me dirigeais à nouveau vers le couloir, prêt à fermer à clé la salle.

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MessageSujet: Re: Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann)   Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann) EmptySam 9 Nov 2013 - 16:30



Pv: Gautier A. Hoffmann




Après avoir expliquée simplement qu'elle était perdue, le professeur lui proposa de l'escorter, ce qui surprise la jeune femme qui n'en demandait pas tant mais, elle en fut ravie et accepta poliment son offre:

"-Oui ça serais vraiment très gentil de votre part Monsieur."

Le professeur se retourna brièvement et Jordane suivi le regard du professeur remarquant, surement la même chose que lui, que la porte de la salle des professeurs n'était pas fermée.

La jeune femme lui demanda alors de qu'elle matière ce professeur était chargé:

« - Vous êtes professeur de quoi déjà ? »

Il répondit très simplement sans détours:

« - Professeur de mathématiques. ». Suite à cette réponse, il ajouta: « - Je dois juste ranger mes affaires dans la salle avant de partir, cela ne te dérange pas ? Tu peux me suivre si tu veux, il n'y a personne donc ça ne posera pas de problème. ».

La jeune femme accepta d'un geste de la tête et le suivi jusque dans la salle. Elle y entrait pour la première fois et cette occasion ne se représenterait sûrement pas de sitôt alors, elle observa les lieux, c'était loin de ressembler à ce qu'elle s'était imaginée. Il n'y avait là qu'une simple machine à café et un distributeur. Il y'avait ensuite le minimum une grande table entourée de chaises et des casiers étiqueter chacun du nom du professeur auquel ceux-ci était assigné en bref, rien de très excitant.

Le professeur rangeait soigneusement ces affaires, il semblait être quelqu'un de très organisé et soigneux, une fois que ces affaires furent regrouper, il se dirigea vers la machine à café et, avant d'en prendre un, il proposa gentiment à la jeune femme si elle désirait quelque chose:

« - Tu veux peut-être quelque chose à boire ? ».

La jeune femme refusa poliment en souriant:

" - Non merci, j'ai bu un thé il n'y a pas longtemps", elle ajouta ensuite "Je ne m'attendais vraiment pas à ce que cette salle soit comme ça, j'imaginais plus de... je ne sais pas trop mais, je pensais que cette salle serait moins vide."

C'est vrai que dans son ancien établissement, la salle des professeurs était affreusement bordélique, les murs était couvert de photos, de dépliants de visites qui avaient été faite et autre truc de ce genre mais, ici, il n'y avait rien. Le papier blanc était impeccable.
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MessageSujet: Re: Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann)   Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann) EmptyVen 1 Nov 2013 - 18:10


Les couloirs sont très long ici.

L
Les couloirs étaient vides, mais vraiment vides. Mise à part cet élève, il n’y avait personne, alors que d’habitude certains s’amusaient à enfreindre le règlement et trainaient dans le couloir. Plusieurs fois, j’en ai accompagné certains chez le proviseur pour qu’ils lui expliquent pourquoi ils s’amusaient à rester dans les couloirs. C’était pas super amusant de jouer à la police, et ils étaient très peu réticents à me suivre, généralement ils essayaient de m’amadouer, de me supplier, mais à vrai dire, leurs supplications ne faisaient qu’aggraver leur cas. J’aurais pu être ce prof cool qui laisse passer, mais ce n’était pas dans ma façon de faire, je préférais imposer une certaine autorité, pour éviter qu’ils me prennent pour celui qui ne sait absolument pas gérer une paire d’étudiants. Qu’ils sachent déjà ce qui les attend, et tout se passera à merveille.
La jeune fille en face de moi, m’expliqua son problème. Elle s’était perdue et cherchait le Hall d’Entrée. En même temps, les couloirs ici étaient tortueux, et nombreux. C’est vrai qu’à mon arrivée, j’ai bien eu du mal à trouver mon chemin, mais je m’étais procuré un plan. Pas question que l’un de ces élèves se foutent de ma gueule parce que je n’étais pas capable de me repérer.

« - Oh, je vois. Tu veux peut-être que je t’y conduise ? » Lui demandais-je. Je n’allais pas la laisser perdue ici.

En fait, cela me soulageait de savoir qu’elle n’était pas ici de sa propre volonté et qu’elle me narguait tout simplement en restant exprès dans les couloirs. Pour une fois qu’il y en a une qui est honnête. C’est vrai quoi, lequel d’entre eux avoueraient s’être perdus. Aucun, ils étaient tous trop fiers, et préférais continuer à chercher comme des ânes que demander de l’aide. Enfin, ce n’était pas le sujet actuel.
Remarquant que la porte de la salle des profs était encore ouverte, j’allais devoir informer la jeune étudiante que je devais récupérer mes affaires. Je profitais de ça pour rentrer ensuite chez moi, je travaillerais au calme.

« - Vous êtes professeur de quoi déjà ? »
« - Professeur de mathématiques. » Répondis-je simplement.

En toute honnêteté, je n’aimais pas parler avec des filles en général. Mon métier m’obligeait à être en présence du sexe féminin et cela me mettait quelque peu mal à l’aise. Pourtant j’étais quelqu’un de juste, et quoiqu’il arrive je les traiterais comme n’importe quel élève, et ne baisserait pas leur moyenne parce que ce sont des filles. Cependant, avoir des conversations avec elles en dehors, restait quand même relativement difficiles pour moi.

« - Je dois juste ranger mes affaires dans la salle avant de partir, cela ne te dérange pas ? »

Contrôles à corriger, prochains sujets, à vrai dire j’avais tout à ranger, j’avais tout sorti et étalé en piles égales sur la table.

« - Tu peux me suivre si tu veux, il n’y a personne donc ça ne posera pas de problème. » Rajoutais-je pour éviter qu’elle attende seule dans ce couloir froid. Elan de gentillesse, remarquez.

A l’intérieur de la salle, elle observait les alentours. C’est vrai qu’en tant qu’élève on est toujours curieux de savoir à quoi ressemble cette fameuse salle des professeurs. Pour les jeunes, c’est un halo de paix où tout est regroupé. Tout le monde dit même que nous sommes super équipés, et qu’on ne se fait pas chier. Bon ben à part une machine à café et un distributeur de friandises, ce n’est pas très transcendant. Tout ce qu’il y a, ce sont des tables, des chaises, des casiers et ces deux machines attrape-couillon. Attrape-couillon ? Oui, elles marchaient quand bon leur voulait, et eux s’en mettaient plein les poches.
Rangeant soigneusement mes copies, pour qu’elles ne soient ni pliés, ni mal organisées, je regardais la machine à café, après avoir vu mon gobelet vide. Parfois trop accroc au café, cela m’évitait de fumer comme un pompier, même si m’allumer une clope ne serait pas de refus.
Me dirigeant vers la machine, avant d’insérer une pièce, je me tournais vers l’élève.

« - Tu veux peut-être quelque chose à boire ? » On ne sait jamais, et puis autant être gentil jusqu’au bout. Ma générosité me perdra un beau jour.

Jordane et Gautier
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MessageSujet: Re: Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann)   Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann) EmptyMer 30 Oct 2013 - 15:09



Pv: Gautier A. Hoffmann




Jordane marchait, les yeux fixé au sol, lorsqu'elle entendit une porte s'ouvrir, se fermer suivi de pas rapide. Elle se retourna et vit un homme, surement la trentaine, arriver vers elle.

« - Serait-ce toi qui vient de frapper à la porte ? » demanda-t-il « Besoin de quelque chose ? ».

Physiquement, il n'avait rien d'un apollon mais, il émanait de lui un certain charmes, surement son regard. Cet homme était intrigant, son allure et ces vêtements sombre le rendais presque invisible. Si Jordane avait croiser cet homme dans la rue, elle ne l'aurait peut être même pas vus. Mais il avait sans doute une forte personnalité, c'était écrit sur son front: "je ne suis pas banal", il était là, face à Jordane, de marbre et ça plaisait assez à la jeune femme. Elle aimait rencontrer des gens qu'elle ne comprenais pas en un seul coup d’œil, elle gens qui, à leur façon, sorte du lot. Mais quoi qu'il en soit, elle l'avait sans doute dérangé alors qu'il faisait quelque chose d'important ou d'agaçant:

"Oui c'est moi qui ai frappé à la porte, excuser moi de vous avoir dérangés , c'est assez bête à dire mais, je me suis perdu dans les couloirs et je ne sais pas comment regagner le hall d'entré. " Expliqua-t-elle.

En effet c'était bête, c'était bien la première fois que la jeune fille se perdait dans un établissement scolaire mais, il fallait aussi avouer que celui-ci était vaste.

De son instinct de dragueuse, une envie de flirte la submergea, mais elle se dit que là, elle n'avait pas à faire à un minet de son âge mais, à un homme, elle devait la jouer classe. Elle prit une mèche de cheveux entre ses doigts et la fit tourner lentement:

"-Vous êtes professeur de quoi déjà?" Demanda-t-elle poliment.

Elle devait d'abord l'aborder tout en finesse, faire un peu connaissance puis, passer aux hostilités. C'est vrai que si elle réussissait à l'avoir dans ses filets, ça serait une supère victoire pour elle mais, vus la complexité qui émanait de cet homme, ça n'allait sûrement pas être évident.

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MessageSujet: Re: Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann)   Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann) EmptySam 26 Oct 2013 - 21:06


Les couloirs sont très long ici.

S
i j’ai encore à devoir supporter deux heures de cours comme ça, je me jure de tous les pendre. Insupportable. Vraiment.
En plus ce matin là, je m’étais levé avant l’heure du réveil, en parfaite forme. En même temps, j’étais plutôt matinal, et je me réveillais facilement, sans trop de peine. J’en avais profité pour lire le journal, tout en buvant mon latte. La journée commençait bien, si on enlevait le fait que le temps semblait se gâter à l’extérieur. Rien ne pouvait m’enlever ma bonne humeur, enfin, bonne humeur, pas massacrante, pas une humeur prêt à me faire vous descendre en un quart de seconde, une humeur sereine.
Comme indiqué sur mon agenda, je devais démarrer la journée avec deux heures de mathématiques avec les Freshman. Les plus jeunes élèves que j’ai depuis le début de ma carrière, et surtout bien les moins matures. Préjugé ? Vous voulez la preuve, soit.
J’arrive donc dans les couloirs, complètement bondés. Le bruit y était insupportable, et tout résonnait, comme si nous étions enfermés dans une boîte. Déjà, une impression de débarquer chez les fous. Ensuite, arrivé devant la porte, les élèves étaient à peu près organisés comme un troupeau de mouton. Au lieu d’une file soignée, deux par deux, histoire que cela laisse de la place aux autres pour passer, vous aviez des débordements de partout. L’harmonie avait bel et bien était mise de côté depuis des années. Non, vraiment, on aurait dit des animaux parqués, qui n’attendaient que le son de la cloche pour rentrer à l’étable. Et ce n’était pas qu’une impression, une fois la porte ouverte, ils se précipitaient tous à l’intérieur comme si le temps leur était compté. Fort Boyard ? Si c’était le cas, je n’étais pas au courant.
En tout cas, je les laissais s’entretuer entre eux, avant de moi-même m’installer sur la semi-scène, pour m’asseoir à mon bureau. Je les observais se battre, continuer à parler comme s’ils étaient en pause, et au final, en me voyant leur lancer un regard : taisez-vous, où on recommence tout du début, ils finirent par se calmer et me lancer un bonjour. Pas le bonjour enjoué, non, celui tout mollasson qui vous fait mal rien qu’à le dire. Néanmoins, ils l’avaient dis, alors je leur répondis.
Le cours commença donc, et nous continuons le cours sur les statistiques. Cela faisait bien des années que je n’en avais plus parler, puisqu’à partir du lycée, c’était considéré comme acquis, mais avec eux, je devais tout reprendre à zéro.
Alors que j’expliquais consciencieusement à une élève un peu paumée et longue à la détente ce que signifiais moyenne –en gros le résultat de l’addition des chiffres et de la division par le nombre de chiffres présents-, il se mit à pleuvoir et le reste de cerveau qu’ils avaient partit en fumée. J’avais en face de moi de véritables légumes, qui étaient ébahis par le temps extérieur, et ne cessaient de taper du coude leur voisin : « t’as vu il pleut ? ».
Mais où avais-je atterri ?
C’est comme ça, que j’ai fini par légèrement m’énerver, et réussit à les maintenir à l’écoute que par trames régulières. C’est fou ce qu’ils pouvaient être lourds ce matin.
Une fois sorti du zoo, parce qu’en plus pour m’user les nerfs davantage, certains se mettaient à rire bruyamment, et je ne vous décris même pas leurs rires, certains en avaient des semblables aux macaques.
C’était une bande de jojos, fiers comme des paons qui se croyaient tout permis ici. Ben tiens, ils ont vite arrêtés leur cirque quand je leur ai rétorqué : Le directeur recrute pour une pièce de théâtre –regards fiers de la bande de jeunes-, ils ont besoin d’animaux, j’ai entendu dire. Et je pense que vu votre comportement comparable à nos très chers amis les bêtes, vous devriez aller le voir. Allez ouste, dehors !
Une fois les cinq sortis, c’était déjà plus calme, et étrangement, plus personne n’osait piper mot.
A présent dans la salle des professeurs, prenant note des devoirs donnés à ma classe, et commençant à écrire un exercice pour les suivants, j’étais seul, concentré, et paisiblement installé bien au chaud avec un café posé sur la table.
Soudain, j’entendis un bruit, quelqu’un toquait à la porte. Allais-je ouvrir ou pas ? Si c’était pour se plaindre d’avoir été exclus, qu’ils aillent voir ailleurs.
Sur le coup de l’hésitation, je mis bien deux minutes à me bouger et à  aller ouvrir la porte. Personne. Me dîtes pas qu’un de ces idiots s’est amusé à toquer, et veut me faire tourner en bourrique. Regardant à gauche, puis à droite, je vis une jeune fille –de dos- qui s’éloignait. Très vite je la rattrapais.

« - Serait-ce toi qui vient de frapper à la porte ? » Demandais-je une fois face à elle. C’était une étudiante, qui semblait un peu peiné, comme perdue. « Besoin de quelque chose ? »
Jordane et Gautier
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MessageSujet: Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann)   Les couloirs sont très long ici. (Gautier A. Hoffmann) EmptyVen 25 Oct 2013 - 18:11



Pv: Gautier A. Hoffmann




C'était un jour pluvieux et Jordane c'était rendue dans les couloirs du bahut pour être à l'abri parce que ce matin-là, elle avait mis un jean slim, un t-shirt noir ample et des chaussures noires à talons, car le temps était ensoleiller mais, ça s'était ensuite vite couvert et voilà qu'il pleuvait à présent. Elle n'avait donc pas prévue de parapluie et les vêtements qu'elle avait mis ne se prêtais pas vraiment à la situation. Ses cheveux étaient attachés en chignon simple et par chance, ils n'étaient pas trop mouillés puisqu'elle avait eu le temps de se mettre au sec rapidement.

Elle n'avait pas encore eu le temps de s'attarder dans les couloirs et n'avait donc pas encore remarquer qu'ils étaient si longs, d'ailleurs elle commençais à ne plus vraiment savoir où elle était. Elle avait été à droite et à gauche puis,... encore à droite peut être. Elle était perdue dans ses pensées et n'avait pas vraiment fait attention aux directions qu'elle avait empruntées et la voilà maintenant perdue, c'était bien la première fois que cela lui arrivait. De plus, les couloirs étaient vide, en même temps c'était l'heure de la pause déjeuner donc la plupart des élèves était partie manger.

Elle n'avait pas encore de numéro de téléphone de personne d'ici, donc elle ne pouvait appeler personne pour venir à son secours, elle devait donc se débrouiller seule. Elle fit donc marche arrière et s'arrêta devant une porte sur laquelle était écrit "Salle des professeurs". Il y aurait surement quelqu'un qui pourrait l'aider. Elle frappa à la porte mais, aucune réponse ne se fit entendre.

Elle reprit donc sa route, les yeux fixés sur le sol. Elle essayais de refaire le chemin dans sa tête mais, sans résultat concluant.
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