Psychology is everything // Theodore M. White

Age : 40 ans
Date et lieu de naissance : New-York, le 12 Septembre 1972
Classe : Professeur de Psychologie
Confrérie : Personnel
Riche ou bourse d'étude ? Riche

« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots.
Qu'on se le dise, le professeur White est plutôt bel homme. Malgré l'âge, il est plutôt agréable à regarder pour n'importe quelle femme, jeune ou moins jeune. Ses cheveux, d'un blond doré, sont toujours bien soignés, doux au toucher, impeccablement coiffés. Car Mr. White est un homme très soigneux. Il choisit avec soin ses vêtements, fait toujours en sorte de paraître beau, ne s'autorise que très rarement des excentricités vestimentaires. Généralement, il porte un simple costume bleu marine, qui contraste merveilleusement avec le bleu océan de ses yeux. Même comme il est tout seul chez lui, il s'habille bien, par fierté ou bien par simple coquetterie. De manière générale, Theodore est un bel homme qui profite de ses atouts qu'il met en valeur. Ses yeux bleus brillent magnifiquement, ressortant de manière presque mystique de sa peau délicieusement bronzée au soleil de sa New-York d'origine. La mâchoire carrée de l'homme souligne son côté à la fois sérieux, fort, et très attirant. La seule chose qui ne soit pas vraiment belle sur son visage, c'est cette barbe de trois jours qui le rend plus viril, mais qui peut le faire passer pour un homme négligé. Or, c'est bien le contraire. Mr. White est de toute évidence bien propre sur lui, soigneux, ce qui le rend parfois un peu snob peut être. Ses vêtements sont toujours bien repassés, et la plupart du temps il s'agit de véritables costumes italiens importés de Milan, qui peuvent parfois coûter deux mois de salaire. Mais comme Mr. White est un coeur à prendre, il soigne son apparence, pour son plaisir et celui de celles qui aiment le regarder. »

« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots.
Calme. Voici l'adjectif idéal pour décrire Mr. White. Calme dans ses gestes, calme dans ses paroles, le professeur semble ne jamais s'énerver, ce qui peut le faire passer pour un naïf facilement influençable. Mais il n'est pas du tout comme cela. En fait, c'est plutôt lui le manipulateur. Il a beaucoup d'influence grâce à ce qu'il peut faire, et il pourrait facilement faire de vous un simple jouet si l'envie lui prenait, et surtout si cela était nécessaire. Car le brave homme n'est ni susceptible ni impulsif. Il préfère discuter plutôt que de sortir tout de suite les poings ou, pire, utiliser son don de mentalisme. Ah, oui, je ne vous ai pas parler de ça. Mr. White est un mentaliste. Un vrai, pas un charlatan. Et le meilleur du monde. Il peut déterminer qui vous êtes au simple son de votre voix, sans même vous voir, reconstituer votre passé juste en regardant vos gestes, vos regards, vos postures. Il est aussi un expert de la psychologie, ce qui lui a permis d'obtenir un Doctorat dans cette matière vague mais difficile. Il n'y a qu'une chose qu'il ne peut pas faire : découvrir vos secrets les plus profondément cachés ; le genre de secret que vous voudriez oublier (ndlr :sinon, ce serait trop simple ;)). Mais revenons à la description de son caractère. Mr. White est un homme tolérant, à l'écoute, qui n'a aucun préjugés. Il n'est ni raciste, ni homophobe, ni quoi que soit. Cet expert en psychologie est aussi un homme très rassurant à qui l'on peut faire confiance. Tout ce que vous lui direz en privé ne sortira pas de sa salle de classe, ou plutôt cela ne sortira pas de sa tête. Et il a d'ailleurs une excellente mémoire. Pour des choses futiles comme les plus primordiales. Mais dans tous les cas, Mr. White est un homme avec lequel on ne peut que bien s'entendre.»

« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de deux cent vingt mots.
Mon histoire ? Vous voulez la connaître ? Elle n'a pourtant rien d'exceptionnel. Enfin, disons que c'est une histoire banale pour quelqu'un d'exceptionnel comme moi. Non, je ne me glorifie pas, ni quoi que soit ; je suis vraiment quelqu'un d'exceptionnel. Pourtant, le commencement de mon histoire est celui de n'importe quelle histoire. C'est le moment de ma naissance, à la fin de l'été 1972. Le 12 Septembre 1972 à 15h23, pour être plus précis, dans une clinique privée de New-York City. Ma mère, Helen Swamp-White, vingt-huit ans, est la femme d'affaires la plus influente et, surtout, la plus riche de la ville. Mon père, Allan White, trente ans, est l'un des gardes du corps de celle-ci et accessoirement son mari. Durant mes premières années, ainsi, je ne manque de rien, grandissant à l'abri du besoin, obtenant tout ce que je veux grâce au porte-monnaie bien rempli de mes parents. J'aurais pu devenir comme n'importe quel gosse de riche. Un fils à papa bourré de thune se baladant en Porsche. Mais ce train de vie me devint impossible quand mon ''anormalité'' se fit connaître, d'abord dans les limites de mon quartier, puis s'étendant bientôt à tout l'Etat. Quelle anormalité ? Mon don de mentalisme. Dès l'âge de quatre ans, je pouvais deviner presque tout sur n'importe qui, les manipuler grâce à ce don effrayant, tout apprendre et tout retenir à vitesse record. J'étais une sorte de génie, tout simplement. Mais les génies et les gens anormaux sont des marginaux, et personne n'aime les marginaux. Ainsi je passai les premières années de ma vie rejeté, parfois même par mes propres parents, surtout par ma mère qui me traitait de monstre. Mais on finit tous par s'intégrer à un moment où à un autre, et c'est ce qui m'arriva vers mon adolescence. Maintenant, on me respectait, on m'admirait, on me demandait des services que je ne pouvais qu'exécuter grâce à mes dons. Je devenais populaire, et je le devins encore plus lorsque, à vingt-deux ans seulement, je décrochai un doctorat en cette matière facile pour moi, la psychologie. Grâce à mon don, tout ce qui avait rapport à l'humain et à ses paroles, ses gestes, ses pensées, m'était facilement compréhensible. J'avais pu commencé à vivre, enfin, devenu une sorte d'icône dans ma ville. Pendant plusieurs années, j'étais devenu un homme lambda, intégré à la société, gagnant ma vie par plusieurs moyens : mon poste de professeur de psychologie à l'université, quelques services rendus. Mais tout s'interrompit brutalement en ce jour de 2012. J'avais fait une connerie. Une connerie gravissime. J'avais été manipulé pour commettre des actes horribles que je ne peux même pas évoquer ici, car si tout ça ressort, s'en est fini de mon image de gendre idéal un peu anormal. Quoi qu'il en soit, j'étais grillé à New-York. Je devais aller laver mon passé ailleurs. J'ai pensé à Miami, où j'étais déjà allé plusieurs fois avec ma famille. Et puis, qui sais-je ? peut être pourrais-je rencontrer enfin le grand amour, me faire des amis, vivre ma vie comme un homme normal ? Ma vie recommence maintenant. Ou plutôt, ma vie comme elle aurait dû toujours être commence maintenant. En espérant que ne rejaillisse jamais les hontes de mon passé. »