If you want me, earn me

Un physique à nous montrer



Il parait qu'on doit se décrire. Physiquement. J'ai envie de dire « t'es bigleux ou bien comment ça se passe ? » Non parce que vraiment, quoi de plus ressemblant que la réalité ? On se croirait sur un site de rencontre où l'on doit se trouver un pseudo, mettre sa taille, son poids, couleur de yeux etc. C'est vraiment ça que vous voulez ? C'est d'un stupide. Vous vous rendez compte que vous vous faites passer pour des débiles ? Si si, c'est un fait. Je vais tenter de faire un peu plus original qu'un stupide questionnaire, histoire de rendre la lecture un peu moins barbante que ce que vous devez lire d'habitude. Enjoy.

Jamais au grand jamais je ne sors sans que mes cheveux soient faits. Non parce que moi j'ai pas ce type de cheveux qui reste en pétard et qui rend à peu près sortable quand on n'essaie pas de les dompter un minimum. Les miens, c'est un peu comme un soufflé. Si on ne met pas une pointe de cire, ça retombe et c'est hideux. Non, vraiment c'est pas une blague. C'est super laid. Alors je passe une heure de mon temps dans la salle de bain rien que pour tenter de les dompter un minimum, mais une fois qu'ils sont coiffés, je suis tranquille pour la journée. Vive la cire, abat le gel. Petit truc pour les mecs qui ne s'y connaissent pas en beauté masculine parce qu'ils n'ont pas capté que le physique et l'image sont importants dans notre société actuelle : la cire tient mieux que le gel et contrairement à cette texture dégueulasse et collante qu'on a sur les doigts et... un peu partout quand on n'est pas doués, évidemment. Et bien, la cire n'apporte aucun effet mouillé et ça, c'est bien mieux que tous ces gars qui plaquent un pot de gel sur le crâne et dont on a l'impression qu'ils ont utilisé la colle à tapisser pour tenter une coiffure complètement ratée, soit dit en passant.

Je suis un gars méticuleux qui fait attention à son physique. Néanmoins je me fiche pas mal d'être à la dernière mode. Ou d'être le fils d'une styliste. Ca ne m'apporte rien. Oui je sais m'habiller, non je ne passe pas mon temps à m'intéresser à la mode. Je m'en tamponne complètement. Je dépasse le mètre quatre-vingt.1m83 pour être exact, mais c'est de famille à part peut-être mes soeurs. Mon père est grand, ma mère n'est pas petite et Vittoria est plutôt grande pour une nana. Ouais, je mets ça sur le compte de la génétique. Je ne suis pas gros, mais j'ai du muscle. C'est pas pour ressembler à un bodybuildeur ni pour être l'action man des temps modernes, mais plutôt parce que ma passion m'a forgé comme ça. Il faut s'entrainer dur, il faut faire du sport encore et encore. J'ai pas de tatouages, je trouve que ça fait boloss. Parfois j'ai une barbe d'un jour ou deux, mais c'est pas de la négligence, juste un petit côté sexy qui ressort de temps en temps. Je suis un gars souriant, ce qui trompe bien souvent avec mon caractère cynique. Quoi que ça dépend avec qui. J'ai du charme, certes, mais je ne suis pas charmant. J'ai l'habitude de regarder les gens droit dans les yeux, parce que si eux ça les met mal à l'aise, moi ça m'amuse et certaines sont même parfois assez naïves pour croire qu'elles m'intéressent. Je ne suis pas aussi facile que ça. Hé non mesdemoiselles.

Une personnalité à faire découvrir


Comme je l'ai dit précédemment, j'ai du charme mais je ne suis pas charmant. Je pourrais vous dire que je suis souriant, attentionné, attentif et même protecteur avec les personnes qui me sont chères, mais ce sont des qualités tellement rares, que je montre que très rarement qu'elles sont presque inexistantes. En fait, elles le sont avec une ou deux personnes, sans plus. Je ne suis pas un type romantique, je ne crois pas au coup de foudre et je ne tombe pas amoureux. Je pourrais aussi dire que je suis fidèle, que je rêve d'une vie de famille, de me marier, que j'ai trouvé la femme parfaite, mais comme je ne le pense pas, je ne le dis pas. J'ai au moins une vraie qualité : je dis ce que je pense, ce qui est vrai. Je suis franc et si ça ne plait pas, je m'en tamponne complètement. Je suis loyal. Mais pas avec tout le monde. En fait, avec très peu de personne : mes potes, mes soeurs et c'est tout. Je suis accessible, j'ai rien contre le fait que la dernière des ringardes vienne m'adresser la paroles, mais à ses risques et périls. Parce que ce n'est pas parce que je réponds, que j'écoute qu'elle m'intéresse ou que je ne vais pas me foutre d'elle. Pour ça, je suis le seul maitre du jeu. Je suis un mec actif : ce qui signifie que je fais du sport. C'est même mon but principal dans la vie, mais attention qu'on s'entende bien, je ne suis pas un dopé du sport. Juste du foot US alors la confrérie des sportifs qui se gonflent le cerveau avec du sport sous toutes les formes, inutile d'essayer de me choper dans votre groupe de tarlouzes, parce que ça ne me dit rien. Dans ce que je fais, je suis efficace et un gagnant avec une âme de leader. Je mène mon groupe à la victoire et du moins, je donne tout ce qu'il faut pour ça. Ce qui m'amène à dire aussi que je suis impitoyable concernant le foot US. Si l'un d'eux a décidé de rien branler sur le terrain, il va entendre parler de moi. J'observe beaucoup et surtout beaucoup de gens, mais ce n'est pas pour ça qu'ils m'intéressent. Pour susciter mon intérêt, il faut plus qu'un physique de Barbie et une paire de seins gonflés à bloc. Certes, ça a son charme, mais je ne suis pas aussi simple dans mes choix. Je me tape des nanas, oui. Mais je ne me tape pas n'importe qui, ou plutôt n'importe quoi. Les filles coincées, timides et saintes ni touches m'énervent considérablement et n'ont que mon mépris. Ces filles ne servent à rien, alors pourquoi perdre son temps avec elles ? Je ne m'énerve pas souvent, je suis un gars placide et détendu. Je préfère le cynisme à l'hystérie, ça c'est pour les nanas, c'est bien connu demandez à Freud, il en était convaincu lui. Humiliant, je n'ai aucun scrupule à agir comme tel avec celui ou celle qui m'inspire l'humiliation. Certains son nés pour ça, j'en suis sûr. Je suis un connard, je ne suis pas fidèle à ma copine et pas respectueux non plus. Mon couple ne m'intéresse pas, il n'est pas ce qui m'importe dans la vie. Sans gêne, je n'ai pas le moindre souci à pénétrer dans votre vie, y mettre le dawa et repartir comme si de rien n'était. Le cynisme et la manipulation sont mes vices de prédilection. Je suis un gars réfléchis, j'ai un cerveau et contrairement aux Rho Kappa, je le fais fonctionner.

Je ne cherche pas le grand amour, ni la femme de ma vie. J'ai une copine qui m'apporte ce dont j'ai besoin. Je ne montre pas ma vie privée au grand public, je ne me balade pas main dans la main avec elle, c'est à peine si on se voit en-dehors du privé. Elle ne fait partie que de mon petit monde, celui qui m'appartient ; en dehors de ça elle n'existe pas. Malgré tout je suis déterminé et c'est la seule que je veux réellement dans ma vie. Contradictoire, non ? Elle en doute et moi j'en suis sûr. Je ne le montre pas, mais quitte à la perdre totalement un jour, jamais je ne serais celui qu'elle espère vraiment. Qu'elle ouvre grand les yeux, les oreilles et qu'elle face un peu travailler sa matière grise. Contrairement aux autres, elle fait toujours partie de ma vie. Toujours.

Une histoire à nous raconter


Milan ça te parle ? Tu sais, cette ville prise dans le tourbillon d'une activité incessante, ville qui respire avec ses grandes artères et ses beaux parcs ? Capitale de la mode et du design, probablement l'une des cités les plus imaginative d'Europe selon certains. Et bien moi je viens de là. Si t'es un gros naze en géographie, ça se trouve en Italie. Ma mère est styliste italienne, mon père travaille pour l'OTAN et j'ai l'honneur de t'annoncer que je suis le premier enfant de cette famille. J'ai pas eu une vie bien palpitante, si ce n'est que petit j'étais pas le genre de garçons à rester calmement près de ma mère à lire un livre, à dessiner, à poser 50 questions qui servent à rien et au-dessus de qui tout le monde se penchent pour dire « Mais qu'il est adoraaaaaable ». Non non. Moi j'avais des parents absents et qui ont quand même trouvé le temps de faire 3 autres filles après. Pas même un seul petit mec pour m'aider à m'en sortir avec ce surplus d’œstrogène. Quedal. Nada. J'ai dû m'en sortir avec mes trois soeurs. Je vous passe les crises existentielles que seule une nana peut se poser évidemment. Non, moi j'étais plutôt le genre de petit mec à courir partout, à sauter sur les lits, à donner des coups de pieds aux filles parce qu'elles étaient pas belles ou à foutre des vers de terre dans les tartines du bigleux d'à côté parce qu'il avait une tête de clochard.

En grandissant, je me suis particulièrement rapproché de Vittoria, ma soeur. Celle juste après moi. Pas que les autres ne me faisaient ni chaud ni froid, mais je sais pas, avec elle ça accrochait mieux. Peut-être parce que justement, elle me blasait pas avec ses poupées, ses barbies contrairement aux deux autres nettement plus jeunes. Je n'ai jamais été un gars très facile à dompter. Voir même le gars qui sait rester le cul posé sur sa chaise à attendre que la sonnerie retentisse pour aller se défouler dans la cour. Non, moi j'étais le petit mec turbulent qui se retournait tout le temps, qui ne pouvait pas s'empêcher de rigoler, de parler, de jeter des morceaux de gommes sur mes camarades. Mon cours préféré c'était le sport, parce que c'était le seul moment où on ne devait pas rester à ne rien faire. Alors c’était comme une deuxième récréation pour moi. J'adorais lorsqu'on faisait du foot US. Mais c'était rare. En Italie, c'est plus le foot, le basket et le baseball. La seule fois où j'en ai fait à l'école, j'ai su directement que c'était ce que je voulais faire. En rentrant chez moi, j'ai fait chier mon père pour qu'il m'inscrive à un cours de foot US. Encore une fois, ça se faisait rare, mais il a réussi à trouver un club pas trop loin de la maison.

En grandissant, j'étais pas vraiment assagi. J'étais pire, un vrai démon. Je m'en fichais pas mal de l'école, des études, de tout ce qui allait avec. Je voulais faire du sport, du foot US dans ma vie, je voulais taper dans le pro et pas faire le même genre de taff que mes parents. En rentrant des cours, j'allais m'amuser avec mes potes, j'emmerdais mes soeurs et quand mon père me dictait ma vie dans le genre « tu iras à Yale faire de l'économie ou du business » je lui répondais simplement que c'était pas mon kiff, que moi je voulais faire du foot US et déterminé, il savait pertinemment que je ne renoncerai pas à cette obstination.

A mes dix-huit ans, j'ai quitté ma famille et l'Italie pour Miami. J'avais toujours ce rêve de faire du foot US et grâce à une bourse, j'ai pu intégrer l'équipe de l'université. Une fois à la fac, j'ai opté pour l'informatique. Encore une fois je m'en tamponne des ordinateurs et de ce qu'on peut en faire. D'ailleurs, il est rare que je passe mes journées dessus. Mais il fallait choisir quelque chose alors j'ai tenté un truc qui me semblait pas trop barbant et qui ne demande pas trop de taff. En 2013, j'ai eu la chance de devenir capitaine de l'équipe. J'étais déterminé et probablement un des seuls à avoir une âme de leader bon pour diriger une équipe. Doucement je continue à exceller, à donner le meilleur de moi même pour me faire remarquer et pouvoir intégrer une équipe de foot US professionnelle. C'est aussi cette année-là que ma famille décide de me rejoindre. Je ne sais pas si je dois sauter de joie ou pas. Peut-être que non, quoi que je suis heureux de pouvoir partager mon quotidien avec mes soeurs. Sans abuser évidemment.

Cette année-ci est une année un peu bizarre puisqu'une nouvelle personne est entrée dans ma vie : Christina. Que dire d'elle ? Elle n'est pas le genre de fille que j'ai l'habitude de fréquenter, mais sans être amoureux, elle m'apporte quelque chose. Ce quelque chose ne m'empêche pas d'aller voir ailleurs, mais j'ai pas envie qu'elle s'écarte de ma vie. Parfois, j'aime bien me rappeler qu'elle est là, quelque part et qu'avec elle, tout semble si facile... pour moi. Elle a un effet décompressant et déstressant. Physiquement, elle est parfaite, alors j'ai pas vraiment de quoi me plaindre. Ah si, elle a pas ce petit truc qui me donne envie de rester fidèle. Dommage.